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NeoLain
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3,5
Publiée le 16 septembre 2013
Ma machine pour un bond en avant. Enfant nous jouons, nous assemblons des objets, le début de la curiosité, de nos facultés, puis vient en grandissant notre soif de connaissance, d'apprendre, nous voulons tant savoir l'évolution de notre société, savoir ce que l'humanité produit et en espérant pour un monde meilleur. George, un petit inventeur qu'il dit modestement, réalise un rêve, une Machine à explorer le temps. Le personnage joué par Rod Taylor nous fait vivre son voyage avec la justesse nécessaire. Les effets spéciaux eux aussi traverse le temps (1960, date du film je le rappel), avec cette anecdote concernant la lave du volcan dont la composition est de farine d'avoine et de jus de d'orange.
Excellent d'un bout à l'autre, même si les effets spéciaux ont vieillis durement. Je reste néanmoins épaté par la créativité de ces grands réalisateurs de l'horreur et de la SF des vieilles années, qui sans l'aide des clichés désormais omniprésents dans le cinéma (musique symphonico-épico-rock ; effets spéciaux à la pelle, j't'en colle à la truelle ...) parviennent à faire entrer le spectateur dans un film aussi cérébral que divertissant. Les musiques tiennent de l'ambiant le plus parfait, et les moments de silence favorisent la réflexion, comme dans l'oeuvre originale. L'adaptation est réussie. D'un pessimisme moribond, ce film est une critique brutale de la nature humaine. Tout simplement CULTE.
Passons rapidement sur le fait que les gens du 8028ème siècle qui ont oublié toute culture parlent néanmoins fort correctement l'anglais du XXème siècle, en fait ce film volontairement faussement naïf dans son scénario se laisse voir avec énormément de plaisir, il est plein de trouvailles et passionnant (même si les pauvres Morloch font très série B). La machine est très jolie et Yvette Mimieux mignonne à croquer. Signalons au passage que le 20ème siècle n'a pas commencé le 1er janvier 1900 mais le premier janvier 1901, mais ceci n'a pas grande importance.
Sympathique sans être marquant (il y a de nets problèmes de cohérence, et les cultissimes morlocks promis sont des yétis assez mas embouchés dans leurs costumes...), La machine à explorer le temps divertit avec le charme kitch des vieilles productions. Pas toujours très adroit, naïf, c'est un gentil film d'aventure, sans l'ampleur qu'avaient Voyage au centre de la terre ou 20 000 lieues sous les mers...
Adapté du célèbre roman d’H.G. Wells, La Machine à Explorer le Temps nous raconte l’incroyable aventure d’un scientifique anglais à travers la quatrième dimension grâce à son invention, une machine à explorer le temps et capable de transporter un homme dans le passé ou dans le futur. Notre héros vivra les deux guerres mondiales, la guerre froide et arrivera dans un futur très lointain où l’homme est divisé en deux clans: les Eloïs et les Morlocks, ceux-ci se sont rendu maître et se servent des Eloïs comme esclaves. Notre héros va devoir affronter se peuple cannibale pour rentrer chez lui et aider ses descendant à se révolter contre ces monstres. Avec ce film d’aventure, le cinéma se dote d’un grand classique du genre. Avec son histoire excellente mêlant aventure et science-fiction avec péripéties et action, La Machine à Explorer le Temps ne perd jamais le spectateur au court de l’histoire. Les acteurs sont très bon en particulier Rod Taylor qui joue le héros du film. Le métrage possède tout de même de beau décors mais les effets spéciaux, maquillages, costumes et mise en scène des combats ont un peu beaucoup vieillis, comme les séquences de combats avec les Morlocks, la destruction de la civilisation humaine dans les années 1960 avec le tremblement de terre, la bombe atomique, l’éruption du volcan, les maquettes sont bien visible aujourd’hui. Mais ce qui est intéressant avec ce film c’est qu’il fait réfléchir sur: « Qu’est-ce qu’on va devenir nous l’Homme? » Deviendrons nous une espèce humaine sans éducation, qui ne sait pas lire, écrire, qui ne ressent aucune émotions et qui est assouvit à un peuple de monstres cannibales ou alors deviendrons nous un peuple de créatures vivants sous terre, sans lumière et réduit à l’instinct d’animal monstrueux cannibales? H.G. Wells s’est surement posé la question en écrivant cette histoire. La Machine à Explorer le Temps soulèvent ces questions mystérieuses: Que deviendra-t-on dans un lointain futur? Qu’est-ce que la Terre deviendra? Dieu seul le sait. Mais en bref La Machine à Explorer le Temps constitue un excellent film d’aventure. Un classique du genre.
Cinéaste peu connu, de seconde zone, George Pal réalise ici son meilleur film, un grand classique très réussi de la science fiction des années 60. Un pari très périlleux d'adapter un des meilleurs romans de S F de tous les temps d'H. G. Wells, mais un essai réussi, un film qui ne s'oublie pas, absolument pas démodé. La réussite provient d'abord d'un scénario très riche, bien écrit et grouillant d'idées géniales (la plus belle : celle des changements d'habits du mannequin) ou l'environnement de la maison qui change, lors de l'avancée des barrières du temps. Les effets spéciaux restent bons (superbe couleurs) et les scènes sont très spectaculaires et très réalistes. Rod Taylor est parfait dans le rôle d'un personnage qui se pose beaucoup de questions et ses collègues plus ou moins crédules jouent très justes, de même que Yvette Mimieux, superbe en naïve blonde et touchante. George Pal ne sous estime pas l'émotion dans ce film brillant (l'ami du héros qui le comprend et meurt à la guerre) et surtout parvient à garder l'esprit du livre à travers les deux races du futur, Eloi et Morlock. Les Morlocks, en apparence esclaves car aveugles et vivant sous terre sont en fait les dominants qui bouffent les beaux et Elois jeunes blonds insouciants. Aveugles à leur manière, notre héros leur "ouvrira les yeux". Cette atroce vision de l'avenir donne froid dans le dos ..., les classes laborieuses se tueront elles à la tâche pour manger les classes dirigeantes ? un prequel aux films sur les morts vivants ? Ce film donne le tournis avec une émotion palpitante et fait réfléchir.
Il y a des films qui touchent plus que d'autres, des classiques qui ont un charme particulier, sans doute du à un millier de petites choses comme l'aspect vieillot des images malgré tout empreintes de toute beauté, le son des voix des doublures d'époques qui ont toujours un ton différent de ce qu'on peut entendre maintenant, la musique vibrante d'émotion libérée de tout rajout synthétique possible...Oh, je n'ai absolument rien contre ce qui se fait à l'heure actuelle, je trouve qu'on peut chaque année trouver son bonheur au cinéma, si on cherche bien, mais cela ne m'empêche pas de m'émoustiller pour ces vieux films éternels qui m'émerveillent jusqu'au plus profond de mon âme. La machine à explorer le temps rentre tout de suite dans mes préférés. Je connaissais déjà l'histoire, ayant lu le livre de Wells, et j'ai pourtant eu cette fantastique sensation de découverte face à un monde inexploré empli de mystère. Tout d'abord je dois préciser qu'il y a des rajouts par rapport au livre : par exemple la scène de l'alerte pour la bombe atomique n'y était pas, scène stupéfiante qui se clôt par une magnifique coulée de lave. Cependant, la mise en place assez conséquente est conforme au roman : les dialogues y sont repris et allégés avec habileté, le jeu des acteurs les rends d'autant plus savoureux, sans oublier qu'ils ont pour support un décor splendide réalisé avec une minutie remarquable, et une photographie excellente. Le casting permet à tout les rôles d'exister : Rod Taylor qui incarne l'inventeur George est bien sûr le meilleur, sa prestation d'anthologie fera date : il s'impose comme scientifique, philosophe et enfin héros, Yvette Mimieux certes ne fait pas grand chose mais pour le rôle de Weena c'était ce qu'il convenait, et parmi les invités on distingue aisément l'ami de George et le docteur qui surnagent au dessus des seconds couteaux. Dès que George s'installe dans sa machine, l'aventure commence : le voyage est une séquence inoubliable tant il est hypnotique (l'image ne cesse de clignoter par flash et si on garde les yeux fixés sur l'écran on s'y croit vraiment !), les objets alentours subissant l'action du temps semblent avoir été soumis au procédé superbe de motion capture, très usité à l'époque (Jason et les Argonautes qui sortira 3 ans plus tard en est une des plus splendides démonstration), et les images de batailles aériennes sont certes dépassées mais ne choquent pas non plus (certaines passent mieux que d'autres pour le spectateur trop habitué au cinéma moderne). Le monde des Eloi et des Morlocks (on voit clairement qu'il s'agit de costumes...mais ces yeux qui brillent !) est un véritable travail d'orfèvre : forêt-jungle surchargée de végétation variée et de fruits, salle géante et géométrique où sont déposés les plats des Eloi, grotte obscure des Morlocks qui offre des jeux de lumière sur pierre très jolis (on peut repérer aisément les peintures d'arrière plans...mais cela ne gâche rien et dans l'action qui se déroule ensuite, on n'y fait plus attention). Ce film déborde de trouvailles et d'idées ingénieuses comme les « anneaux qui parlent », les rencontres entre George et un le fils de son ami à la Première Guerre Mondiale puis lors de la Guerre Froide qui créent des situations à la fois amusantes, intéressantes et critiques. Mais ce n'est pas la guerre qui est critiquée, c'est l'Homme. Toute l'expérience du voyage dans le temps est là pour amener une série de constats soigneusement ordonnée (on commence par l'évidence de la barbarie humaine, la guerre donc, et on termine avec une curieuse dystopie d'une société future imaginée dans le but de nous montrer notre propre cruauté) jusqu'à une prise de conscience finale. Bien sûr tout ceci transparaît dans le film sans en occulter le magique et l'aspect science fiction, ce qui est très rare. La fin conclut au mieux cette aventure, sans morale, se préoccupant surtout de ce que nous, on aurait eu envie de faire à la place de George. Ce chef d’œuvre s'achève sur un instant qui m'a mis les larmes dans les yeux : la maison de bois sous la neige m'évoque irrémédiablement Edward aux mains d'argent...et ce n'est pas le seul élément du film qui m'y a fait penser. Une œuvre bouleversante d'émotions, d'idées et de magie.
Il est nécessaire de comprimer quelques sourires destinés à certains trucages de ce film considérés comme obsolètes.
Pour l’époque c’est du top, le travail est soigné. L’équipe met tout son cœur à l’élaboration d’une œuvre honnête considérée comme un divertissement pur transportant incognito quelques intuitions de décrépitudes morales futures.
L’accélération du temps par l’intermédiaire d’un processus d’éclosion floral en boucle, de bougies rapetissantes, de pendules affolées et de mannequins vêtus et dévêtus en permanence suite aux modes évolutives est un vrai régal.
Prévoir la guerre atomique en 1966 apaise nos consciences rivées déjà sur le constat de la première décennie du troisième millénaire. L’an 80 000 filmé par Georges Pal en 1960 ressemble étrangement à notre époque. Le plus grand des secrets ne cache que lui-même.
Quelqu’un se noie dans l’indifférence presque générale, les ressources uniformisées ne s’exprimant pratiquement plus subissent un monopole uniquement basé sur la disparition de ressources naturelles de défenses.
L'emprise audio visuelle que nous subissons de nos jours est remplacée par la dominance d’horribles créatures bleues cannibales craintives au feu curieusement peu endurantes aux pugilats.
« La Machine à explorer le temps » est un magnifique ordonnancement visuel d’une terre retournant lentement mais sûrement vers la pierre brute.
Les couleurs sont chatoyantes, le processus image par image comble de bonheur une génération montante dont l’un de ses maillons homonyme d’un des maris de la sublime Cléopâtre restera scotché devant ces photos légèrement kitchs surprenantes et oxygénées semblant être élaborées par le cerveau d’un enfant utopique et protecteur.
« Beetlejuice » par certains trucages équivalents rendra hommage à un processus de base merveilleux, une incohérence naturelle délivrée par le temps à des esprits adolescents encore protégés du pragmatisme.
Qui n’a pas rêvé de faire tourner la roue et d’aller courtiser l’infini.
Une agréable surprise pour moi qui suis toujours un peu sceptique avant de voir les films anciens. Pour l'époque ou il à été fait je le trouve véritablement réussi, un joli voyage dans le temps très imaginatif, qui en a inspiré plus d'un de notre époque. Un très bon moment sur La machine à explorer le temps - Time machine. 3.5/5
Bon film de science fiction des années 50, qui a malheureusement vieilli pour ses décors en carton pâte et ses effets visuels primitifs. L'histoire originale n'est pas vraiment ensorcelante ( un retour au passé aurait été plus intéressant ).
Film évidemment aux effets spéciaux dépassés mais à l'ambiance toujours bien retransmise. Aucun ennui tout au long du film avec des acteurs convaincants. Les messages philosophiques passés sont toujours d'actualité et assez bien introduits. On prend plaisir de découvrir les voyages dans le temps et le film pousse à une certaine réflexion.