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marmottefurieuse
10 abonnés
506 critiques
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3,0
Publiée le 25 novembre 2017
Un film qui comporte quelques incohérences sans oublier une partie quelque peu kitsch (décors en carton-pâte) avec les grotesques Morlocks (qui pour des prédateurs de l'espèce humaine ne sont pas du tout convaincants). Pour autant on prends quand même du plaisir à voir ce film.
Vous voulez découvrir LE film référence sur le thème du voyage dans le temps ? Alors précipitez-vous sur le Chef-d'oeuvre impérissable de George Pal où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde devant ce Classique du 7e art véritablement envoûtant et réellement fascinant! Bon voyage... Un des meilleurs films de tous les temps, tous genres confondus... Absolument précieux.
Pas grand fan d’un cinéma de SF dont l’objectif premier est de montrer un monde inconnu et qui est donc, par définition, souvent très contemplatif, je parviens cependant à accrocher à certains films des années 50 et 60. Cette « Machine à explorer le temps », qui fait évidemment partie des grands classiques du genre, est un film intéressant. Il bénéficie de beaux décors (principalement en studio), d’une interprétation sans faille (dommage que Rod Taylor n’ait été que l’acteur de deux films) et d’un récit ancré dans son époque. La plus-value de ce film est assurément, à mon sens, le choix d’avoir articulé l’histoire autour du péril nucléaire. Au-delà de ses couleurs chatoyantes et de son ton faussement naïf, le film est ainsi clairement très sombre. A ce titre, les étapes du voyage imaginées par le scénariste David Duncan (elles ne sont pas présentes dans le livre) sont tout à fait pertinentes. Si la dimension philosophique ne va pas au-delà de « l’homme est un loup pour l’homme », on apprécie l’originalité avec laquelle le propos est amené, ce qui lui donne une résonnance particulière. L’ensemble, en revanche, n’est pas toujours palpitant. Contrairement, par exemple, à « La Planète des singes » qui bâtit un récit riche en péripéties à partir de son postulat, « La Machine à explorer le temps » est bien moins divertissant. La tension y est mince et le mystère moins profond. Le choix d’un récit en flashback, évidemment accompagné d’une voix off, retire, de fait, de nombreux effets, ce qui est évidemment regrettable. Poétique à bien des égards, notamment grâce à ses effets spéciaux (même si certaines maquettes sont très voyantes et si quelques trouvailles sont désormais vieillottes), il faut porter au crédit de l’ensemble sa capacité à avoir donné vie avec goût à un univers où tout était à imaginer (la machine, les Morlocks). A ce titre, ce film est à l’origine de très nombreux œuvres du genre. A noter, ayant vu il y a peu le remake de 2002, que ce dernier n’est pas aussi mauvais qu’on le dit. Les partis-pris narratifs ont, eux aussi, une véritable cohérence et la représentation visuelle du monde des Morlocks est pertinente. Si certains choix sont très maladroits, il apporte une variation à cette version de George Pal qui, elle aussi, apportait son lot de variations à l’œuvre originale de Wells.
Il y a des films qui touchent plus que d'autres, des classiques qui ont un charme particulier, sans doute du à un millier de petites choses comme l'aspect vieillot des images malgré tout empreintes de toute beauté, le son des voix des doublures d'époques qui ont toujours un ton différent de ce qu'on peut entendre maintenant, la musique vibrante d'émotion libérée de tout rajout synthétique possible...Oh, je n'ai absolument rien contre ce qui se fait à l'heure actuelle, je trouve qu'on peut chaque année trouver son bonheur au cinéma, si on cherche bien, mais cela ne m'empêche pas de m'émoustiller pour ces vieux films éternels qui m'émerveillent jusqu'au plus profond de mon âme. La machine à explorer le temps rentre tout de suite dans mes préférés. Je connaissais déjà l'histoire, ayant lu le livre de Wells, et j'ai pourtant eu cette fantastique sensation de découverte face à un monde inexploré empli de mystère. Tout d'abord je dois préciser qu'il y a des rajouts par rapport au livre : par exemple la scène de l'alerte pour la bombe atomique n'y était pas, scène stupéfiante qui se clôt par une magnifique coulée de lave. Cependant, la mise en place assez conséquente est conforme au roman : les dialogues y sont repris et allégés avec habileté, le jeu des acteurs les rends d'autant plus savoureux, sans oublier qu'ils ont pour support un décor splendide réalisé avec une minutie remarquable, et une photographie excellente. Le casting permet à tout les rôles d'exister : Rod Taylor qui incarne l'inventeur George est bien sûr le meilleur, sa prestation d'anthologie fera date : il s'impose comme scientifique, philosophe et enfin héros, Yvette Mimieux certes ne fait pas grand chose mais pour le rôle de Weena c'était ce qu'il convenait, et parmi les invités on distingue aisément l'ami de George et le docteur qui surnagent au dessus des seconds couteaux. Dès que George s'installe dans sa machine, l'aventure commence : le voyage est une séquence inoubliable tant il est hypnotique (l'image ne cesse de clignoter par flash et si on garde les yeux fixés sur l'écran on s'y croit vraiment !), les objets alentours subissant l'action du temps semblent avoir été soumis au procédé superbe de motion capture, très usité à l'époque (Jason et les Argonautes qui sortira 3 ans plus tard en est une des plus splendides démonstration), et les images de batailles aériennes sont certes dépassées mais ne choquent pas non plus (certaines passent mieux que d'autres pour le spectateur trop habitué au cinéma moderne). Le monde des Eloi et des Morlocks (on voit clairement qu'il s'agit de costumes...mais ces yeux qui brillent !) est un véritable travail d'orfèvre : forêt-jungle surchargée de végétation variée et de fruits, salle géante et géométrique où sont déposés les plats des Eloi, grotte obscure des Morlocks qui offre des jeux de lumière sur pierre très jolis (on peut repérer aisément les peintures d'arrière plans...mais cela ne gâche rien et dans l'action qui se déroule ensuite, on n'y fait plus attention). Ce film déborde de trouvailles et d'idées ingénieuses comme les « anneaux qui parlent », les rencontres entre George et un le fils de son ami à la Première Guerre Mondiale puis lors de la Guerre Froide qui créent des situations à la fois amusantes, intéressantes et critiques. Mais ce n'est pas la guerre qui est critiquée, c'est l'Homme. Toute l'expérience du voyage dans le temps est là pour amener une série de constats soigneusement ordonnée (on commence par l'évidence de la barbarie humaine, la guerre donc, et on termine avec une curieuse dystopie d'une société future imaginée dans le but de nous montrer notre propre cruauté) jusqu'à une prise de conscience finale. Bien sûr tout ceci transparaît dans le film sans en occulter le magique et l'aspect science fiction, ce qui est très rare. La fin conclut au mieux cette aventure, sans morale, se préoccupant surtout de ce que nous, on aurait eu envie de faire à la place de George. Ce chef d’œuvre s'achève sur un instant qui m'a mis les larmes dans les yeux : la maison de bois sous la neige m'évoque irrémédiablement Edward aux mains d'argent...et ce n'est pas le seul élément du film qui m'y a fait penser. Une œuvre bouleversante d'émotions, d'idées et de magie.
Le voyage dans le temps est un sujet traité depuis un très long moment dans la sphère culturelle. Adapté du roman de H.G Wells, le film crée une véritable ambiance tant lumineuse qu'en terme de décor. Si le film a mal vieilli, certains aspects sont presque plus appréciables par ce côté vieillot, notamment le voyage dans le temps lui-même qui est très intéressant. Mais au-delà d'un film sur le voyage temporel il s'agit surtout d'un film sur la lutte des classes, avec le peuple souterrain, laid et cannibale tandis qu'à la surface vit un peuple beau, vêtu de blanc et qui ne semble manquer de rien. Voilà, ce monde riche s'est défait de son histoire, de sa culture, les livres partent en lambeau et ils en ont même fini par oublier le feu. Autrement dit, l'Homme ne peut pas se priver de la culture ou il retournera à l'état primitif. Et puis c'est H.G Wells donc c'est forcément bien.
Un très bon film de fiction que j'ai bien aimé,je parle donc de la version 1960 qui est bien racontée.l'homme se déplace dans le temps an restant toujours dans sa maison,il se rend donc dans un futur proche afin de savoir qu'est devenu l’humanité,le scénario est excellent,il découvre donc une civilisation étrange et l'aventure commence.
Un classique des années 60. Des effets spéciaux à l'ancienne mais une histoire intéressante accompagnée de musiques mémorables . Indémodable ce film!!!
Meme avec les effets speciaux ultra vieillis, ce film a enterré, en terme de rêve et d'interet, n'importe quel film contemporain. Une histoire simple qui fait reflechir, on aurait envie de savoir ce qu'il se passe ensuite quand il retourne une nouvelle fois dans le futur
Film réalisé en 1960 donc on va être gentil au niveau de la critique.
La première heure s'avère particulièrement intéressante avec les explications de la machine créée par l'inventeur (incarné par le brillantissime Rod Taylor) et ses scènes de voyages dans le temps. La seconde partie est l'immersion à l'époque des Élois en l'an 802701, un peuple esclavagé par des méchants pas-beaux nommés les Morlocks.
Bon, les Élois ressemblent plus à un peuple de yéyés qu'à une évolution de l'homme telle qu'on pourrait se l'imaginer en 802701 mais pourquoi pas ?
A part les scènes de combat un peu bâclés avec les monstres, tout est parfait : les décors, les cadrages, les doublages FR. Le long métrage a même reçu un Oscar des meilleurs effets spéciaux en 1961. Finalement, c'est un film qui passe assez vite.
De la science fiction amusante et bien menée. C'est aussi l'occasion de voir la belle Yvette Mimieux.
Une suite était d'ailleurs prévue mais les scénarios n'ont visiblement pas plus à la Metro-Goldwyn-Mayer.
Malgré mes maigres attentes à propos du film, je fus agréablement surpris de constater que "La Machine à explorer le temps" est très intéressant. Bien que la mise en scène soit insipide au possible, les dialogues maladroits et que le film a manifestement pris un léger coup de vieux, c'est par ses thèmes abordés dans son contexte historique que l'oeuvre reste mémorable. Le seul réel défaut que j'ai d'ailleurs relevé est l'impact que le personnage principal a sur les Elois et les Morlocks ; je pense réellement que souligner la fatalité de l'avenir de l'humanité sans que le protagoniste ne puisse modifier le comportement des Elois aurai amélioré la force évocatrice du récit. Cela étant dit le film en soi est agréable à visionner et je ne peux que le conseiller aux fans de science-fiction.
Ah les morlocks ces abominables créatures ... voilà un bon film qui vieillit et qui se bonifie. Tiré d'un roman de Wellls, à conserver pour son aspect "instructif" pour tout cinéphile et fan de SF.
Des effets spéciaux astucieux et révolutionnaires (et oscarisés), un héros aux allures humbles du gendre idéal, un discours patriotique, autant d'éléments qui ont toujours été appréciés à Hollywood. Certaines scènes, naïves, voire ridicules si on les regarde au premier degré (les Morlocks!) sont aussi amusantes et au final ce film, qui se veut moins intellectuel que divertissant, est une oeuvre poétique qui fait passer un très bon moment.