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Freakin Geek
247 abonnés
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3,0
Publiée le 13 avril 2016
Il y avait très certainement un très bon film à tirer du roman de J.G. Ballard mais malheureusement le réalisateur Ben Wheatley s'est perdu en cours de route probablement juste pour de grossière erreurs de montages. Une histoire aussi riche que celle d'High-Rise avec autant de personnages serait certainement plus adapté à un format série TV. Peut être que ceux qui ont lu le roman, seront moins perdus dans l'intrigue que le spectateur lambda. Tout n'est cependant pas raté car l'ensemble des acteurs et la réalisation sont absolument impeccables et mérite largement le déplacement. Il faudra peut être en fait voir le film plusieurs fois pour pouvoir réellement l'apprécier à sa juste valeur.
Une vraie daube. L'histoire du film m'intriguait et finalement ce n'est pas du tout ce que je m'imaginais, ça n'a aucun sens, c'est fouilli, on ne comprend rien. C'est grotesque, sans queue ni tête, les gens se tapent dessus pour rien, c'est à la limite d'en rire finalement. Je suis restée jusqu'à la fin par forcing mais mon esprit était déjà parti de la séance. Il faut être perché pour apprécier ce genre de film, j'ai une ouverture d'esprit assez large mais ici ce n'est pas la peine. Et j'ai vu dans certaines critiques qu'on pouvait le comparer à Snowpiercer mais je ne vois même pas le rapport. Pas grand chose à raconter sur ce film en fait tellement il n'y a rien à dire. A oublier vite, si ce n'est déjà fait.
En 1975, J.G. Ballard a écrit « High-Rise », vite devenu un classique de science-fiction. Quarante ans plus tard, celui-ci est enfin porté à l’écran. Une immense tour d’habitation est un condensé d’humanité : les plus pauvres s’entassent dans les premiers étages, les classes moyennes dans les étages intermédiaires et les plus riches dans les penthouses des derniers étages. Mais les règles qui régissent son organisation cèdent à l’anarchie.
« High-Rise » vaut surtout par le parti pris de son directeur artistique qui a choisi, pour les costumes et les décors, de conserver l’esthétique des seventies. Mais, passé les vingt premières minutes, l’histoire prend un tour si extravagant, si incohérent qu’on en décroche sans espoir de retour. Le film devient un grand n’importe quoi (scènes d’orgie, de meurtre) que les spectateurs qui n’ont pas déserté la salle regardent mi-amusés mi-navrés.
C'est un film trash, superficiel et on ne ressent aucune empathie pour tous les personnages. Une immense déception, à la limite du dégoût. Je n'ai absolument pas accroché.
C'est un film mauvais et navrant. Il y a trop d'extravagances. Désolée mais je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire. Je regrette vivement ce choix.
Comme le dit l'affiche du film, je confirme ce film ne montre que du chaos. Je suis très déçue, je ne m'attendais pas à une histoire pareille, quelle laideur...
J'aurais dû me fier aux mauvaises critiques de la presse. J'ai complètement détesté ce film. L'histoire m'intéressait de prime abord et ce fut 2 heures longues et pénibles à visionner ce film. Ce n'est que situations grotesques, chaotiques, sans intérêt.
De Belles images et de beaux tableaux sont présentés. Les acteurs jouent avec excellence pour représenté dans une tour immense le reflet de notre société et ce que l'homme revèle de plus ombre en lui. Alors il est clair que l'on parle ici de la perception et de ce que le réalisateur à voulu mettre comme étiquettes sur le monde social et l'homme. Et effectivement le résultat est sombre.
Je n'ai pas pu rester jusqu'à la fin du film, car le film ne m'a pas généré de belles et bonnes émotions bien au contraire, c'était plus de l'anxiété, du stress. Ceci n'est pas ma vision du monde loin de là et je dirai qu'il est même régressant de se mettre de telles images en tête, même s'il faut bien avouer que cela existe. Il ne tiens qu'a chacun de vivre plus dans le lumière.
Mais pour ceux qui veulent voir de quoi l'homme est capable d'accomplir dans l'obscur et la folie. Grand bien vous en face, par contre si vous savez déjà que le monde n'est pas que rose et que celui-ci à sa pars d'ombre alors ne vous obligez pas à découvrir celui-ci à moins d'aimer le stress, l'anxieté et un sentiment de mal être .
J'ai passé un super moment, une très belle critique de la société dans un univers surréaliste avec un ton décalé qui nous permet d'avoir du recul par rapport au propos. Bref une belle réalisation, des acteurs au top et une idée de départ originale, dommage pour la mauvaise distribution de ce genre de films artistiques et constructifs !
Si vous comptez vous immerger dans un univers parano-sexo-perverso-absurde ; perdre pied dans l'intrigue tout en espérant voir le bout du tunnel et dénouer la problématique ; percer les personnages dont la psyché est totalement renversante ; lorgner impudemment sur des scènes de violence perverse et esthétique à la Kubrik et le tout emballé dans une esthétique raffinée... Alors ce film est fait pour vous. Amateurs de rationalité, passez votre chemin !
Un film incompris car inaccessible, ce film est d'une puissance collosale, il ne s'exprime que par métaphore et se développe sur celle-ci, il dénonce et parle de tellement de choses qu’il faudrait des dizaines de visionnages pour toutes les analysés. Une expérience folle, merci Ben Wheatley
Franchement, vu le thème du film, on tenait là une bonne idée de départ. Malheureusement, les protagonistes sont désincarnés, et on n'entre jamais en empathie avec eux. Trop de grand guignol tue une quelconque progression dramatique. On se demande au final ce qu'a voulu nous dire le réalisateur....
Avant de rentré dans le détail : mais qu’est-ce qui leurs à prit de faire ce film ? Le film en soit n’est pas mauvais, mais tu sors de la salle un peu dubitative. Ceci en ayant l’impression que les types qui ont fait le film ont consommés des choses dont la décence réprouve l’utilisation. Mais bon, le gentil Ben tente des choses.
L’architecte est comme un « dieu » créateur d’un microcosme : la tour qui n’est que le début. Le monsieur veut faire 5 tours étant comme une main. Sa volonté » est de créer une société nouvelle, une sorte d’idéaliste (pépinière du changement). Un créateur qui se perd en chemin (pas le seul personnage). Sauf que sa création est hors de contrôle. En soit l’idée est bien même si déjà vu : la lutte des classes. Notamment dans le film « snowpiercer » qui se passe dans un train. Les gens d’en bas voulant aller plus haut pour avoir une meilleure vie. Cependant, cette lutte passe par celui qui fera la fête la plus déjantés. La crise part de l’interdiction de piscine aux enfants et une soirée des plus riches dans ladite piscine. En somme, le film traite du matérialisme, le capitalisme et les dérives qui suivent. L’œuvre de l’architecte va vers une chute inévitable, gangréné par la folie qui arrive peu à peu.
Chose assez déroutante dans ce film : le manque de réaction façon aux actions : il y a de la violence => pas grave, une femme est violée => pas grave non plus. Le personnage principal justement semble traversé l’histoire sans prendre part à tout ça. Il veut seulement vivre sa petite vie tranquille. Le spectateur ne peut pas éprouver une once de sympathie pour les personnages du film. Ce genre de chose est un peu embêtant. C’est sans doute une volonté du réalisateur et même de l’auteur. Cependant, sans empathie pour le personnage, on regarde seulement le film sans un réel intérêt.
Si l’histoire laisse un peu dubitatif, la réalisation est carrément bien. L’immeuble est magnifié par de très beau plans. La tour apparait comme un personnage du film. LE bon point du film est la musique qui est magnifique. Il s’agit de Clint Mansell qui travaille sur la musique. Une petite pensée pour Requim For a dream. Une chanson aussi est présente dans HIGH RISE : SOS d’ABBA reprise par Portishead. La chanson va bien avec le thème du film. Cependant, pendant le visionnage, je ne me suis senti gêner par cette chanson qui arrive un peu gratuitement. C'est pas le seul moment un peu "euh qu'est-ce que ça fou là ce truc?"
Au final, High Rise reste un film qui me reste un peu sceptique malgré une bonne réalisation. Une sorte de poésie sur la désolation du monde qu’il montre dans ce film, une sorte de chant funèbre. Puisque les personnages ne semblent pas pouvoir vivres de façon harmonieuse entre eux
J'ai vu ce film 5 fois à Londres (dont 4 avec un Q&A avec le réalisateur et certains acteurs) et j'y retourne ce soir. Tout simplement amoureuse du film ! La musique est démentielle (merci M. Mansell) ! L'image entre futur et passé (merdi M.Laurie) On vit ce rêve (cauchemar?) au travers des (beaux) yeux du Dr Laing alias Tom Hiddleston et on devient aussi fou que lui... en sortant je me demande toujours si j'ai révé ou pas... ! Brillant sous tous ses aspects..après c'est sûr il faut avoir lu Ballard, connaitre le travail de Ben Wheatley et aimé ABBA (et ne pas venir "que" pour voir les fesses de Tom....j'aurais pas du dire ça...)
On avait bien compris, dès ses premiers films, que Ben Wheatley était un drôle d'oiseau, à l'instar de son compatriote Peter Greenaway. Son adaptation d'un roman culte de Ballard pouvait donner le meilleur comme le pire, eu égard à son tempérament peu conformiste. Disons que High-Rise se situe entre les deux, avec une vision rétrofuturiste plutôt séduisante, dans un style décadent très marqué, mais qui a tendance à partir en vrille à partir du milieu du film, avec de purs moments de délire parfois gratuits car conçus uniquement pour provoquer ou montrer son statut d'auteur à part entière. Cette tour infernale, avec lutte des classes intégrée, est d'une lecture limpide, sur un plan intellectuel, mais Wheatley semble s'en désintéresser peu à peu, privilégiant l'image, surtout si elle est incongrue, au discours. Il y a de bons moments malgré tout, grâce à l'excellence de l'interprétation (Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Sienna Miller, Luke Evans) et à la partition musicale (la "cover" d'un titre d'Abba par Portishead est bluffante). Entre visions fulgurantes et excès de situations extrêmes, Ben Wheatley conforte sa position d'alien du cinéma. Ce qui est sans doute le but recherché.