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landofshit0
278 abonnés
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2,5
Publiée le 26 février 2015
Le cinéma de Scola n'est plus aussi bon qu'il l'aura été à sa meilleure période,c'est peut être pour retrouver le ton de cette époque que le réalisateur décide d'y replonger. Malheureusement Il n'arrive jamais à renouer avec cet état d’esprit,ou s'il y arrive c'est par petite bride de quelques secondes. Le film est un hommage au cinéma italien et à la camaraderie qu'il y a eu entre Scola et Fellini. L'idée est pourtant assez belle et le principe de reconstituer les décors en studio sur d'énormes fonds vert est intelligente,tout comme le fait de laisser les visages dans la pénombre. Il n’empêche pas au film d'être plus proche du souvenir d'un grand père qui regrette avec nostalgie ses meilleurs années que d’être une œuvre à part entière.
Il est préférable de voir ou revoir les films de Fellini pour comprendre son œuvre. Le film Intervista (1987) est déjà une sorte de documentaire sur lui-même, ses débuts, sur l'état du cinéma. Là, il s'agit d'un patchwork d'interviews du maestro, de pseudo reconstitutions où l'on essaye péniblement, laborieusement de raconter Fellini. C'en est parfois pathétique dans le jeu des "acteurs", des situations. On veut reproduire (dépeindre) quelque chose que plus personne ne sait faire à cause (entre autres) de la télé, que Fellini lui-même dénonce dans Ginger et Fred. Y'a qu'à voir le cinéma italien d'aujourd'hui. Ettore Scola (83 ans) veut jouer sur la nostalgie. Même là c'est raté. Y'a pas plus nostalgique que Fellini, dans Roma, 8 et demi...
L’entreprise, sympathique au demeurant, s’avère être un fourre-tout de tout ce que l’on pouvait savoir sur Fellini. La réalisation est assez mal fichue, qui mêle le documentaire aux images d’archives sur un fond de fiction dans laquelle les jeunes comédiens ont semble-t-il bien du mal à comprendre la démarche de leur protecteur .On gardera pour le plaisir la première partie du film, le monde du spectacle qui donne à l’Histoire de l’Italie une consistance pour célébrer l’âge d’or du cinéma italien. Après quoi Scola et Fellini se promènent beaucoup la nuit et ça me fait bailler. Pour en savoir plus
A peu près vingt ans après la mort du grand cinéaste Frederico Fellini un de ses grand amis Ettore Scola s'attaque a l'histoire et à la vie de ce cinéaste aimé de tous. Le réalisateur plonge le spectateur dans une splendide histoire qui nous rappelle a quel point Fellini était un maître de l'illusion mais aussi un le maestro du cinéma italien. Le réalisateur fait un éloge de son ami et fait aussi une déclaration d'amour au cinéma italien et à son âge d'or. Beaucoup de personnages féliniens viennent se greffer au film. Ces derniers expliquent au fur et à mesure au spectateur la vie de leur créateur. Le réalisateur sait parler de Fellini et sait mieux que personne d'autre le faire revivre le temps du film. Ce film est un grand film d'art filmé par un magicien du cinéma qui parle d'un magicien du cinéma. Un film brillant qui apprend beaucoup grâce aux nombreux documents photos, croquis, documents d'archives tout cela mélangé à la fiction. Ce film a une grande forme de nostalgie et de joie de vivre. En voyant ce film le spectateur ne souhaite qu'une seule chose --------------> retourner dans le passé (comme Marty dans le film Retour Vers Le Futur de Robert Zemeckis). Le film de Etorre Scola constitue la grande surprise de cette année 2014
Pas meilleur qu'un documentaire de télévision. S'il est toujours agréable de faire revivre cette figure, la forme et le fonds sont très éloignés de l'ampleur du sujet.
"Qu’il est étrange de s'appeler Federico" a la spontanéité joyeuse d’Ettore Scola (83 ans). Un peu comme lui, on se prend à vouloir discuter avec le fantasque Federico, vingt ans après sa mort.
Qu’il est étrange de s’appeler Federico...d’Ettore Scola. Je pensais qu’il s’agirait d’un documentaire sur le Maitre. En fait pas du tout. C’est un film curieux, une sorte de fiction où Scola fait jouer Fellini jeune par un acteur, et Fellini plus âgé par une silhouette aux cheveux gris, écharpe rouge et chapeau. C’est un genre de conversation décousue imaginée par Scola, vingt ans après le décès de Fellini, exercice de style un peu raté. C’est très long à démarrer, avec la jeunesse de Fellini, fraichement arrivé à Rome, travaillant dans un journal satyrique, un peu le Charlie Hebdo avant l’heure. Puis Scola arrive....incarné par un jeune acteur également. Ces scènes ne sont pas très intéressantes, elles sont bavardes, lentes. Ca s’améliore par la suite, quand on commence à voir de tous petits extraits dans lesquels on voit enfin le vrai Fellini, ou des mini-mini extraits de ses propres films. Il faut vraiment aimer le cinéma, et Fellini bien sur, pour trouver un minimum d’intérêt à cet ovni un peu poussiéreux. Revoyons les films de Fellini ou de Scola, plutôt que ce film qui n’en est pas vraiment un. J’ai toutefois été ému par le fait qu’à sa mort, son cercueil fut exposé à CInecitta pendant trois jours, où les italiens ont pu lui rendre un dernier hommage. Je ne vois pas d’équivalent en France (ou même ailleurs). Impressionnant !
Scola livre une « Hommage-Rayon de soleil » à son ami de 50 ans, le grand, l’éternel clown et vagabond, Federico Fellini.Ne vous attendez pas à voir un doc avec technique, anecdotes et explications…Nous sommes ici dans la suggestion, c’est un portrait plein de délicatesse, pudeur et sensibilité où les morceaux de vie sont choisis ainsi que les pensées, les paroles qu’ils ont échangées sur l’art, l’inspiration, la manière dont ils envisagent leur statut d’artiste et les difficultés à se faire comprendre, entendre….Tous deux commencent très jeunes à écrire et dessiner pour la revue romaine satirique « Marc-Aurelio ». Epoque où tout semble possible, arriver avec quelques dessins dans un carton et se faire embaucher subito presto. Un temps où tout semble difficile avec ce salut fasciste obligatoire lors d’une visite d’un Général dans les locaux même du journal ! Il est bon de rire de tout mais pas avec n’importe qui, Ettore et Federico se sont bien acoquinés ! Fellini commence alors à faire son cinéma à Cinecitta !Montrer un autre visage que celui de l’italien moyen, visage sinistre et fatigué, voici le but simple de ces deux larrons en foire qui n’auront de cesse de faire la fête, profiter de chaque instant de la vie, grossir le trait, se moquer de leur pays et de ses habitants mais toujours avec beaucoup d’humour et de tendresse.Balade sur les pas d’une jeunesse qui aurait pu être désespérante et désespérée mais s’avèrera une recherche artistique permanente. Voyage dans le voyage, pour palier à ses insomnies, Federico emmène Ettore se promener dans Rome chaque nuit. A la recherche d’inspiration, la réalité toujours plus onirique que la vie !Dans la nuit romaine constellée de lampadaires, les sièges de leur limousine se transforment alors, sous les traits d’une faune nyctalope, en divan. Passage plein de poésie avec cette prostituée Joconde, au grand cœur, décidée à raccrocher….peut-être le soir même ou bien avec ce peintre de trottoir, très cultivé dont la grandeur d’âme nous émeu et nous ravit, rage messianique de peindre des Saint-Nicolas et obsédé par les foudres du ciel.Un film pour nous dire que Scola pense à son ami, nous aussi…Avec un bouquet d’images d’archives à l’appui, c’est toute la chaleur des années 60 qui nous revient, nous éblouit avec les sourires de Marcello bien sûr mais aussi des plus grands tels Sordi, Gassmann et Tognazzi !Ainsi va alors le vœu d’Ettore, le mystère Federico reste intact (il tente de s’échapper jusqu’à la fin entre deux gardes républicains…) il faut lui courir après et revoir ses films ! Bouffées de chaleur et de jouissance en perspective, à l’eta ! pur !