Encore une fois, le pauvre et "simple" réalisateur Phillip Noyce nous livre un film d'une banalité sans nom, sans audace, sans génie.
Comme à son habitude, les vedettes de ses films jouent les rôles qu'ils ont l'habitude de jouer au cinéma : Denzel Washington fait du Denzel Washington, le black propre sur lui et éternel flic qui sauve le monde, ici il est handicapé, il aurait pu être sourd et muet, ça n'aurait rien changé, atteignant sans difficultés le haut niveau de transparence auquel il nous a habitué...
Angelina Jolie tient ici son premier "vrai rôle" (le dire vite quand même...), n'ayant pas évolué depuis lors.
Les seconds couteaux jouent les seconds couteaux (l'hispanique copain de la bande à Clooney et le type à lunettes d'Alien 4).
Le film reprend la trame désormais cliché du profiler/super-flic qui joue au chat et à la souris avec un tueur en série, genre en poupe dans la seconde moitié des années 90, banalisé par des films comme Copycat, Seven et la série Profiler.
Comme toujours, tout est façile, il n'y a jamais rien à comprendre, à élucider pour le spectateur.
Un téléfilm qui ne dit pas son nom (y paraît que ça ferait moins vendre...).