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I'm A Rocket Man
297 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mai 2017
Ce film est un chef d'oeuvre de réalisme et d'émotions !! Presque documentaire, il nous plonge dans l'enfer des favelas de Caracas et on y suit un jeune garçon, mal-aimé de sa mère,qui souffre d'identité sexuelle !! C'est dur, poignant et bouleversant !! Les acteurs sont prodigieux et on en ressort secoué !! La BO est très entraînante qui plus est et cela apporte une petite touche de fraîcheur !! Un film choc à voir !
Les films mettant en scène des enfants sont souvent un peu gnangnans. Ce n'est pas le cas de celui ci qui décrit avec une grande finesse psychologique les relations assez dures entre une jeune mère célibataire et son fils. En arrière plan, nous découvrons certains aspects de la société vénézuélienne qui nous permettent de comprendre l'âpreté des rapports familiaux et humains. Un beau film, sans manichéisme ni fausse note, parfaitement interprété.
Je suis un peu mitigé sur Pelo Malo. Je vous explique. Dans cette réalisation, nous avons qu'une seule vision qui y est exposé, celle de la mère, elle castre littéralement son fils au lieu de lui apporter tout son amour et son soutien, il n'y a aucune bienveillance, on pourrait croire que c'est parce qu'elle ne veut pas qui se passe taper dessus ou violer plus tard, mais c'est loin d'être aussi simple. Elle a honte et cela la répugne. Avant même de savoir qui il est, il est bien trop jeune pour savoir ses préférences, si ca se trouve il sera un hétérosexuel précieux, un bi qui fera sa vie avec une femme ou peut-être un homosexuel accompli, et j'en passe. Donc je trouve, ce film proche du nauséabond, qui semble reprendre des idées néfastes de la Manif pour tous... Le gamin est trop jeune pour exposer sa vision et la grand-mère semble juste vouloir faire ce que le gamin demande et l'avoir pour elle seule. En somme, nous avons qu'une seule vision, ce qui est trop peu dans un film exposant un sujet si complexe, il faudrait plusieurs visions... Je lui préfére Tomboy.
Malgré ses 90 minutes, c’est un film minimaliste. Il s’y passe peu de choses, et pourtant tout le quotidien du Venezuela vibre dans cette relation entre une mère veuve et son garçon de douze ans.Elle, tente de retrouver sa place de vigile au sein d’une entreprise, lui, rêve d’avoir les cheveux lisses et de devenir chanteur. L’antagonisme d’un pays filmé dans le grouillement d’une capitale tentaculaire. Junior est joué par un gamin extraordinaire, Samuel Lange Zambrano dont c'est le premier rôle au cinéma.
Avis bonus Une très belle rencontre avec la réalisatrice , suivie d'un making of qui en montre encore beaucoup Pour en savoir plus
Dans les ghettos de Caracas au Vénezuela, un jeune garçon sensible rêve d'avoir les cheveux lisses comme un chanteur à la mode. Quand sa mère essaye d'élever seule ses deux enfants tout en essayant de faire face à un quotidien désenchanté (pauvreté, corruption, harcèlement sexuel..).
La délicatesse de son fils, doublé de son identité métisse lui font craindre des difficultés d'adaptation dans une société raciste et violente. Sa tentative à elle d'être aussi dur qu'un homme pour survivre est aussi laborieuse que l'innocent désir du garçon de raidir ses cheveux crépus...
Il y a des films qui m'enthousiasment dès la première image, et dont j'ai la certitude au bout de cinq minutes qu'ils marqueront durablement ma mémoire cinéphilique.
Pelo Malo, de la réalisatrice vénézuélienne Mariana Rondon, fait partie de cette catégorie. Le film est beau, dans ses choix esthétiques, sa photographie magnifique, ses décors urbains incroyables. Il est efficace, avec son montage rythmé, ses acteurs et actrices parfaits. Il est intéressant parce qu'il donne à voir de la société vénézuélienne actuelle, et de l'incroyable impact de l'agonie (quasi christique) de son mentor Chavez. Il est mystérieux par les détours pas si simples de son scénario à triple détente, et plein de mystères. Il est lumineux par le visage de Samuel Lange, jeune acteur qui joue le rôle de Junior.
Junior est un garçon qui vit dans une bulle féminine (sa mère, sa grand-mère), se rêve en photo de chanteur aux cheveux lisses (il les a crépus), et va progressivement donner des indices (ou pas) de trouble de l'identité sexuelle. Dans quelle mesure les adultes qui l'entourent sont-ils les vecteurs de cette ambiguité ?
Evidemment, le film rappelle furieusement Tomboy, le film de Céline Sciamma : période estivale, enfance et identité sexuelle, malentendus, vision tordue des adultes, thriller psychologique en apesanteur. Il est aussi beau, fin et intelligent que son homologue français.
Touchant portrait d'un môme de banlieue au Venezuela, laissé sans repères par un père disparu et une mère encore plus paumée que lui, certes dévouée, mais qui le rejette quelque peu, ne sachant comment gérer ce pré adolescent. C'est plutôt touchant et l'histoire est racontée avec efficacité, malgré quelques scènes inutiles et une trop grande retenue dans l'émotion. A voir.
Un beau film, d'une violence morale inouïe, qui nous montre un aperçu de la vie (difficile) au Vénézuela, notamment pour les femmes. Le sujet fait penser au film françaisTomboy que j'avais déjà beaucoup aimé, mais j'ai trouvé celui-ci encore plus violent et cruel, principalement dans les rapports entre le jeune garçon et sa mère.
La réalisatrice nous conte une histoire qui se perd entre deux lignes de force : ce n’est ni vraiment un film, ni vraiment un documentaire. Côté documentaire, Caracas est filmée dans son âpreté – embouteillages congestionnant la ville, population grouillante et entassée dans des barres d’immeubles crasseux où règne une certaine forme de jungle (les jeunes filles intègrent tôt le viol comme un risque dans leur existence). Côté ciné, la caméra s’attache à la dure condition d’une jeune femme esseulée, récemment veuve et en charge de deux garçons, et, bien sûr, au plus grand des 2 garçons (qui a 8/9 ans) qui fait une fixation sur ses cheveux « rebelles » (en fait, ondulés .. son papa était noir). Difficile pour moi de m'attacher à ce môme, certes écorché vif, mais maladroit à s'exprimer, à exprimer son besoin vital d'être aimé par sa mère. Et quelle empathie peut-on ressentir pour la mère, à l'animalité à fleur de peau, bien incapable de prodiguer de la tendresse à ses mômes et manifestement en désamour avec le plus grand sans qu’on comprenne bien la vraie motivation de ce rejet (pas assez « mâle » ce môme ? … cristallise-t-il le grand désarroi qu’elle éprouve depuis la mort précoce du mari et père, ce qui la laisse aux prises avec des difficultés matérielles journalières insurmontables ?). Bon, si on ajoute à ce petit monde, déjà pas mal déstructuré, une grand-mère (Carmen – la mère du papa décédé) égoïste et soucieuse de ne pas vivre seule, quasiment prête à acheter (oui, acheter) à sa bru le garçon pelo malo, on se dit qu'il n'y aura pas de happy-end. Je confirme. Mais vous pourriez vous en douter.
Très décu de ce film! En général les films sud américains sont plutôt réussi mais celui ci m'a littéralement endormi. Peu d'action pourtant le synopsis et l'idée de base donnaient envie mais malheureusement on tourne vite en rond, très peu de musique et beaucoup de questions sans réponse. On ne comprend pas trop ce qui s'est passé avant et pourquoi la mère est comme ca avec son fils. La grand mère pareil. Je met quand meme 2 étoiles car le gamin est mignon.
Bonne histoire. Thème intéressant et bien traité. Les gamins sont fabuleux. On rit et on pleure et ça j'aime ! Les personnages ne sont pas univoques et ça aussi c'est intéressant et vrai. Vraiment un bon film.
Très beau film ! Si "Pelo malo" fait immanquablement penser à "Tom Boy" (même si l'histoire et le contexte sont très différents), je trouve le film vénézuélien très supérieur. C'est aussi un film très dur, très violent, de cette violence muette qui se vit intérieurement (à cet égard, les deux acteurs principaux, le petit garçon et sa mère, sont remarquables). En cette période d'hystérie collective (du moins en France) autour de la notion de "genre", "Pelo Malo" tombe à pic pour montrer l'imprégnation des stéréotypes et leur violence sociale. Le film vaut aussi pour le portrait du Caracas pauvre et l'arrière-fond politique (il semble avoir été tourné alors que Chavez était mourant). Pour info, la chanson que la grand-mère apprend à son petit-fils fut un méga-tube dans les années 60 (vous pouvez la retrouver en tapant "Henry Stephen - Mi Limon Mi Limonero" sur Youtube).
j'ai vue ce film et je ne dirais qu'une chose, ce film est " dur " , non à regarder mais dans les actes qui nous sont présentés , mais qui apporte sa beauté au film , A VOIR !!
Pelo Malo décrit le quotidien difficile d'une famille vénézuélienne et explore notamment les relations entre une mère et son fils : il se cherche et elle ne le comprend pas... L'ensemble est assez cru et âpre, le film est bien interprété et sonne juste.