Avis sur Mommy

Recommandé plus que chaudement par une amie, je me suis donc laissée tenter par Mommy. Alors, oui ! Mommy est un grand film, est un film magnifique. Tout est "beau" : les acteurs, la musique, la lumière, la photographie, l'histoire, la réalisation ! Alors pourquoi pas la note maximale ? Peut être trop de perfection ? Peut être le sous-titrage (ben oui, le canadien n'est pas aussi simple à comprendre que ça !) ? Franchement je ne sais pas ! Mais je suis complètement passée émotionnellement à côté de ce film, malgré des scènes terribles dans leur violence passionnelle, dans leurs non-dits, dans la façon de montrer la fragilité des protagonistes comme leur hargne, leur volonté de vivre... Deux fois pourtant j'ai ressenti un petit tressaillement, mais sur plus de 2 heures de film c'est un peu juste.

Un film incroyable ! rempli d'humour et d'amour.

Des acteurs fabuleux ! et attachants.
Une histoire vraie qui nous bouleverse.

les ss titres sont nécessaire ! malgré la langue si sympathique à enttendre cela reste compliqué à comprendre. 😉

C'est un bon film, c'est sûr mais il est assez déroutant. Déjà il faut savoir que les acteurs parlent en québécois, le film est sous titré en français. C'est une histoire assez dramatique entre une mère et son fils qui à des problèmes. Ce film est dur à regarder, un peu violent, il y a beaucoup d'insultes dedans. Il est également un peu long à mon goût. La bande son est par contre comme toujours avec Xavier Dolan, assez chouette. En fait le film est un peu trop dramatique et choquant pour moi, trop de cris dans ce film, mais il est à voir !

Ce film a un côté magique. spoiler: Le début est plutôt lent et ennuyeux, ce qui fait donc "le tri du public", les fans de transformers arrêtent au bout de 15 min, ils ont tout raté et pensent avoir tout vu. Ensuite, il se passe des choses (et heureusement) qui nous transporte en quelques sortes dans le film, mais là il faut accrocher au scénario ce que tout le monde ne parvient pas a faire. Le format (qui est carré et non pas verticale) arrive à nous mettre dedans même s'il ne prend pas tout l'espace, et une fois qu'on est bien habité au format, une scène plutôt émotive commence, une musique démarre, steve agrandi l'écran avec ses mains et on est 2X plus transporté. Mais ça ne marche que par l'effet de surprise. le film est de plus en plus dynamique (et je vais m'arrêter là car je sais que la plupart des gens liront même si j'ai mis le "spoiler").


Et c'est sans parler de la mise en scène absolument géniale, chapeau.
Mais j'enlève tout de même une étoile car j'avoue que j'ai bailler quelques fois ;)

Un film à la forme originale, mais le contenu est constamment tenu par de grosses ficelles mélo. A voir, néanmoins, ne serait-ce que pour le premier point.

Un peu déçu par Mommy. A mon sens, pas le meilleur Dolan. Je ne les ai pas tous vus mais je conseillerais bien plus Laurence Anyways ou même Les amours imaginaires. J'ai vraiment le sentiment que les gars de Cannes avaient conscience d'avoir manqué un truc et se sont dit on doit se rattraper, filez lui un truc. Bon pas mal quand même, juste un peu long, comme tous les films du Québecois

Façon très moderne de filmer lacplus vieille histoire du monde Eudipe.
La bande son est superbe
les actrices remarquables
le scénario un peu décousu est le seole point négatif

Un film vraiment original, un peu compliqué comme est le héros du film.
J'ai été gênée par le cadrage carré même s'il est évident que cela permet de bien cibler sur les détails de certains plans..La petite période où l'écran s'élargit est vraiment fortement symbolique de la liberté du héros et je n'aurais jamais cru qu'un artifice technique puisse à ce point marquer les émotions du film. Je pense que les mamans qui ont eu des enfants à problèmes psychiques se retrouveront dans ce film et même, toute proportion gardée, celles qui ont eu juste des adolescents à aimer/gérer ou tout simplement un fils.

Bien joli mélo avec aussi des longueurs et des effets en-veux-tu-en-voilà.

Une esthétisation systématique et lourde, manquant d’authenticité, que Dolan sur-utilise à chacun de ses films, mais qui présente ici néanmoins l’intérêt d’être en écho au fonctionnement maternel autour duquel « ça tourne !», provoquant alternativement et successivement l’attirance ou le rejet. Une vulgarité pudique, qui veut tout montrer, paradoxe de celle qui a comme des choses à se reprocher, incapable de garder le secret comme pour continuer à mieux le cacher. « Mais si, dis le moi, sinon je vais pas réussir à m’endormir ce soir ». Elle finie toujours par « lâcher le morceau », lui permettant ainsi de continuer à protéger l’essentiel.

Une jolie histoire d’un trio marginal qu’on voudrait ne pas détester, qui s’aménage un espace ou il se passe (enfin!) des choses mais ou rien ne semble suffire … placements, déménagements… tout bouge mais rien ne change … fuites ou éloignements, retours en arrière ou déplacements ? Dolan me semble parvenir à nous faire toucher cette incertitude systématique, qui remet toujours tout en question, pour chacun des trois. Entrecroisement de parcours existentiels hors normes, en pleine reconstruction normative et narrative, c’est à dire en cours de guérison … entre déséquilibre stable et équilibre instable, manquant à chaque instant de faire basculer sa situation et celle de l’autre. Ils ne parviennent pas à positionner le curseur de leurs relations, de la même manière qu’elle ne sait pas aller à la banque autrement qu’en tailleur rose, récupérer un gros tas de petites coupures.

Dolan ne semble pas mieux parvenir à positionner le curseur émotionnel, entrant en résonance avec ses personnages mais limitant également son oeuvre. Dommage qu’il ne sache pas lui-même changer de registre pour nous montrer la finesse de l’évolution de « Steve et son trouble », effectivement non réductible a une réponse chimique. A ce titre, les discours du social et du psychiatrique apparaissent grossiers, tout en dénonçant une certaine réalité quand même, et un certain vécu aussi. L’espérance est à trouver ailleurs spoiler: , et pourtant c'est par là que la mère en trouve momentanément
!
Peut être aurait-il pu utiliser le personnage de la voisine, mais dont la difficulté est justement de ne pas pouvoir dire, d’être là à la fois indispensable et simple faire-valoir dont on abuse voire qu’on agresse, présente dans les rêveries de la mère qui semble pour autant incapable de lui donner sa juste place dans la réalité. Mais c’est bien cette complexité du positionnement qui est racontée ici, et merci de le faire.

Effectivement la bande son, les cadrages et les nombreux ralentis sont franchement gavants. Mais d’une part ça raconte plus notre difficulté à accepter qu’il faut trouver l’espérance en nous et ne pas l’attendre du film, qu’une faiblesse du film. D’autre part c’est une mise en abime entre le contenu et la forme de ce Mommy, et avec l’ensemble de l’oeuvre de Xavier Dolan. On peut espérer pour lui qu’il parvienne dans la suite de sa carrière à changer de registres, à dialoguer.

Trois acteurs admirables, un style indéniablement particulier dans la réalisation. Cependant, manque de sens artistique, j'ai eu l'impression d'un album vidéo/vacances qui défile, sans évolution du propos, avec des évolutions abruptes dans les situations, sans la construction nécessaire qui aurait du l'accompagner.

Mis à part un format d'image à l'originalité douteuse et une BO pompant son registre dans d'autres films, le fond de ce long métrage nous renvoie à l'impuissance humaine face à certaines blessures de la vie. Il nous livre aussi le courage parfois mal récompensé de certains êtres humains pour sauver leurs proches des cyclones de l'existence et des conséquences de ceux-ci sur leur psychisme.
On en ressort bousculé mais avec l'espoir, celui qui fait vivre...

Original, un vrai tire larme. il y a des vraies belles idées, un film qui change plutôt de l'ordinaire.

L'amour fou d'un fils pour sa mère dont le père est mort. Elle aussi, elle l'enferme dans son amour. Beaucoup de vulgarités en langage canadien. Sujet très difficile à traiter mais intéressant !

Sujet important mais un peu trop traité à "l'américaine"...cela fait perdre une partie de l'intensité et de la gravité qui aurait été mérité....