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islander29
864 abonnés
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4,0
Publiée le 21 octobre 2014
si vous avez le blues ou une mélancolie exotique, précipitez-vous......Le film offre la fraicheur sans mièvrerie de rencontres entre enfants (merveilleux acteurs) au pays d'un vieil homme, avec des scènes simples mais touchantes, une succession de petits faits divers et de péripéties innocentes et chaleureuses....Le tout se passe dans une campagne magnifique, très souvent ensoleillée, avec un scénario sont la simplicité est finalement apaisante, même si la touche finale du film est pleine de tristesse, une tristesse douce il faut le confesser, mais qui ne gâche en rien le bonheur crée par le film.......Je conseille ce film au fond plein de tendresse, avec un petit scénario il faut le confesser.....
Le film représente bien l'état d'esprit de son jeune héros - laissé à son grand père dans un petit village suite au divorce de ses parents - incompris et perdu dans ce nouveau monde, cherchant ses marques à se raccrochant à son seul lien avec son passé : sa tablette numérique. C'est une jolie chronique un peu molle sur le passage à l’adolescence et l’apprentissage du monde des adultes dans la douleur, malheureusement un peu trop timide et manquant d'écriture, les personnages secondaires n'étant pas assez travaillés, tous trop transparents alors qu'ils auraient pu être la force de ce film et apporter de l'émotion. Bref, ça aurait pu être une jolie chronique sur l'enfance, sur l'apprentissage de la vie, mais le film manque trop de rythme et on s'ennuie un peu, faute de scènes vraiment intéressantes et de scénario aboutit, malgré quelques idées réussies et une relation petit fils/grand père touchante. Un film tout en non dit où certains verront peut être de la poésie, et ou les autres ne verront que du vide.
Film particulièrement prenant d'une courte chronique d'enfance d'un garçon taciturne qui découvre les composantes essentielles de la vie, à l'occasion d'un séjour chez son grand-père. C'est sensible, inspiré, les enfants sont formidablement filmés, casting très réussi. Les paysages du sud de la Chine participent au plaisir de voir le film, on pense au "Promeneur d'oiseau" bien sûr. Tso Chi Chang a vraiment du talent.
un joli film sur l'enfance, mais également sur la vieillesse, avec le personnage du grand-père. ça ne sort pas des sentiers battus, ça a même un goût très prononcé de déjà-vu, mais on suit sans déplaisir les journées de ce pré-ado, qui sera confronté à la vraie vie, celle des adultes, et à ce qu'elle a de moins heureux.
Un été à Quchi marque par la délicatesse de sa palette impressionniste. Rien d'appuyé dans ce film de Tso-chi Chang qui est pourtant le récit de mondes qui s'opposent : de façon réaliste avec le divorce des parents de son jeune héros, de manière symbolique avec l'évocation du Taïwan rural, bien loin de l'agitation et de la modernité de Taipei. Ces affrontements sont montrés subtilement avec une certaine douceur et bienveillance, notamment à travers le personnage du grand-père et de son petit-fils qui va peu à peu s'ouvrir à une autre vision de la vie, moins égoïste, et grandir le temps d'un été. C'est aussi sans doute la faiblesse du film que de n'opérer que par petites touches, de suggérer plutôt que de montrer, alors même que des événements dramatiques se produisent. Le montage d'Un été à Quchi, souvent elliptique, brouille parfois la compréhension sans qu'il s'agisse d'un défaut majeur. La direction d'acteurs, particulièrement celle des enfants, est en revanche remarquable, digne d'un Kore-eda.
Un été à Quchi (Sortie le 24 septembre) nous parle d'un thème cher au cinéma chinois (taiwanais) : le grand écart d'une société entre richesse capitaliste (les parents overbookés) et pauvreté paysanne (le grand-père qui pense vivre "comme à l'hôtel" dans sa nouvelle maison), entre ville et campagne (la population des écoles, les risques de typhons), entre modernisme (divorces) et tradition (les pierres dessinées), entre jeunes et vieux. Un film comme une leçon de vie, le retour (impossible comme le signifie la fin) à la nature, aux valeurs simples, une oeuvre apaisante, drôle et sensible. La réalisation paraîtra très sobre de prime abord mais tout, ou presque, se joue du côté de la recherche picturale, par de petites touches, des cadrages sensés ; et il suffit de regarder le réalisateur filmer ses personnages globalement en plan-pied, laissant de l'espace, de l'espoir au-dessus de leurs tête et gardant leur pieds fermement ancré dans le sol (hors champ), dans l'illusion des traditions. Le montage atypique en forme de patchwork de sensations n'est pas innocent dans le bien-être qui nous envahit. C'est un beau regard sur une société encore lointaine, une oeuvre simple qui m'a permis de renouer avec ce type de cinéma posé (ça me rappelle H. H. Hsien), qui fait un bien fou de par sa sensibilité artistique... différente.