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I'm A Rocket Man
298 abonnés
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1,5
Publiée le 10 avril 2017
Malheureusement je n'ai pas réussi à entrer dans l'univers de ce film !! Je n'ai rien à lui reprocher réellement, c'est juste que ça ne décolle jamais vraiment !! Les scènes se suivent et se ressemblent et voilà tout !! Certaines sont émouvantes, d'autres drôles et d'autres inintéressantes à souhait et je me suis ennuyé pendant 1h30 !! Rien de mémorable !
Je me suis fait avoir sur le packaging, il ne s'agit pas d'un road movie, ni d'un film comédie dramatique comme annoncé et ni d'une aventure humaine. Les drôles de poissons chats ne commencent jamais réellement d'ailleurs, les scènes se ressemblent un peu toutes, il y a juste un montée dans l'affectif entre la jeune fille et les enfants mais rien de plus. Je ne recommande pas !
Ce qu’on apprécie tout particulièrement dans Les drôles de poissons-chats, ce sont ses personnages hautement authentiques. Qu’il s’agisse du lien Mère / Fille qui se tisse entre Ximena Ayala & Lisa Owen ou encore de la solidarité et du courage dont font preuve les enfants ; on s’attache véritablement à eux. Surtout la réalisatrice Claudia Sainte-Luce a le bon gout de ne pas transformer son film en un mélodrame cherchant absolument à tirer à tout prix les larmes du spectateur. Il faut dire que l’histoire qui est présentée ici lui tient à cœur puisqu’il s’agit tout simplement de la sienne. On tient là un film mexicain assez discret mais qui constitue une jolie découverte en nous réservant quelques beaux moments d’émotion.
trop triste...Même si les personnages sont sincères et authentiques, même si la situation est émouvante et réelle, je ne suis pas du tout entrée dans l'action.
Ah oui, un film plus intimiste que ne laisse penser le titre et l'affiche. En fait une sorte d'histoire d'amour qui ne dit pas son nom entre deux femmes d'âge différent et les enfants autour. La mort proche oblige à recomposer la famille et l'existence des personnages.
Alors évidemment, on pourra dire que ce film est un effroyable tire-larmes reposant sur une intrigue minimaliste : une jeune fille solitaire rencontre à l'hôpital une femme malade du SIDA et s'incruste dans sa famille.
Cela serait sans compter avec la grande délicatesse qu'emploie la réalisatrice, Claudia Sainte-Luce, pour décrire chacun des membres de cette famille un peu dysfonctionnelle. Martha a en effet 4 enfants de 3 pères différents : Alejandra, la plus grande, doit assumer beaucoup de responsabilités, Wendy est en surpoid et les deux petits derniers, Mariana et Armando, doivent gérer leurs sentiments complexes... Parce que la mort est bien présente dès le début du film, et planera jusqu'au bout sur cette singulière équipe.
Le plus intéressant dans le film est la façon dont la jeune fille, Claudia, s'insère progressivement dans le dispositif familial, dans lequel chacun souffre en silence, et comment elle prend sa part de douleur.
Le final, qui enchaîne une virée désespérée à la mer, des plans en voiture très émouvants, puis des plans fixes sur chacun des 5 personnages, est calibré pour vous arracher des larmes, et au vu des multiples reniflements, sortie précipitées en enlevant ses lunettes, pinçage discret de nez, il atteint parfaitement son but.
La mise en scène très fluide de la réalisatrice fait de ce premier film mexicain un très joli moment.
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Si les maladresses de débutante dont fait preuve la jeune réalisatrice mexicaine Claudia Sainte-Luce semblent pouvoir lui être pardonnées, ce n’est pas uniquement parce qu’il s’agit de son premier film mais surtout parce que sa façon de revenir sur une rencontre qui a, vraisemblablement, bouleversé sa vie est un exercice particulièrement touchant. Les drôles de poissons-chats est en effet un film-hommage où elle revient, avec un excédent de mélancolie et de bon-sentimentalisme, sur son attachement à une famille de substitution qui l’a, quelques années plus tôt, accueilli en son sein. Si l’écriture souffre d’un terrible manque de rythme, multipliant les longueurs inutiles et les répétitions, et que la mise en scène ne parvient jamais à transcender les émotions des personnages, le long-métrage réussit le pari de faire d’un thème aussi mélodramatique que l’amour maternel envers une femme condamnée à mourir une chronique familiale toute en légèreté et en poésie et porteuse d’espoir.
Une chronique sur le lien familial et la solidarité. Ces drôles de poissons-chats, qui croient en la beauté de l'être humain tout en évitant pathos et sentimentalisme, sont finalement, à défaut d'être vraiment insolites, plutôt attachants.
J'ai eu du mal à rentrer le film, dans cette famille très féminine, un peu trop féminine pour m'identifier à un personnage. mais force est de constater que l'attachement aux personnages vient rapidement et que c'est filmé avec douceur, délicatesse et que le tout dégage pas mal d'émotion. La fin est étourdissante et inattendue dans la forme, j'ai beaucoup aimé. Pour un premier film c'est franchement maitrisé. Evidemment le bocal, si on veut en trouver un, c'est la coccinelle jaune, particulièrement mise en valeur.
"Nous sommes seuls dans la vie. Mais la rencontre entre deux personnes qui partagent les mêmes sentiments peut rendre cette vie plus légère." Dixit Claudia Sainte-Luce, la réalisatrice mexicaine d'un premier long-métrage, en partie autobiographique, qui tranche singulièrement avec la production habituelle de son pays, marquée par la violence. Les drôles de poissons-chats met du temps à s'installer, sa facture est dans un premier temps brouillonne mais les éclaircissements viendront en temps utile. Une jeune femme en marge, est "adoptée" par une famille pleine de sève, dont la figure marquante est la mère qui, malgré sa grave maladie, respire la joie de vivre. Solitude asociale contre tribu sémillante. Cette contamination positive finit par gagner le film alors même que le mélodrame pointe son nez. Claudia Saint-Luce joue assez bien de cette contradiction et réussit à faire sourire et à émouvoir. Sans chichis ni pathos.
Voilà un drôle de petit film. Vu totalement au hasard sans savoir de quoi il en retournait, Les drôles de poissons-chats évolue dans une ambiance très bizarre. Les thèmes abordés sont à la fois très forts (la solitude, la mort, l'amitié, la famille, le sida...) souvent tristes, plombants et cruels, mais très souvent traités sur un mode...
Une jeune femme très isolée, orpheline, rencontre à l’hôpital, alors qu’elle se fait opérer de l’appendicite, une mère de famille atteinte du SIDA, pourtant rayonnante d’amour à partager. Celle-ci a 4 enfants de 3 pères différents et les élève seule. Cette famille un peu bohème va faire de la place à la jeune femme et le film raconte comment ils s’apprivoisent les uns les autres.
Le film est assez morcelé, ouvert, avec peu de dialogues ou de grands discours. Cela reflète l’ouverture de cette famille, l’absence de préjugés, sa capacité de donner de l’amour sans condition. Le pivot en est cette mère dont la vie va finir par s’éteindre.
Hasard ou providence: chacun emploiera le mot qui lui convient. Ce qui est sûr, c'est que ce film explore un grand mystère, celui de la rencontre de deux êtres qui se reconnaissent, qui reconnaissent, sans qu'il soit nécessaire de faire de beaux discours, qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Ce n'est pas une simple amitié, c'est une adoption, c'est comme si ces deux êtres, ces deux femmes, découvraient, ébahies, qu'elles sont de la même famille, mère et fille, fille et mère. Ce premier film de la mexicaine Claudia Sainte-Luce impressionne d'autant plus le spectateur qu'il s'agit manifestement du vécu de la réalisatrice. C'est sa propre histoire qu'elle met en scène, au point qu'elle n'a même pas éprouvé le besoin de changer les prénoms des protagonistes. Hospitalisée pour une crise d'appendicite, Claudia fait la connaissance de Martha, sa voisine de lit. Mais si Claudia est admise à l'hôpital pour une opération assez anodine, il n'en est pas de même pour Martha qui souffre, elle, d'une maladie très grave. Entre les deux femmes naît donc le lien étrange et fort que j'ai évoqué plus haut. Pour Claudia, qui mène une vie morne et esseulée de démonstratrice en magasin, comme pour Martha, qui sait que ses jours sont comptés, cette rencontre change la vie. Claudia apprend aussi à connaître les quatre enfants de Martha, elle passe de plus en plus de temps avec eux, elle se change en soeur et en confidente. Chacun et chacune porte son lot d'épreuves et de souffrances, mais l'adoption de Claudia tend à transformer la peine en joie et la grisaille en lumière. Car Martha, malgré sa maladie, sait transmettre une belle leçon de vie. En rendant hommage à Martha et à ses enfants, Claudia Sainte-Luce a réussi un film émouvant et beau, malgré son sujet, et sans jamais verser dans le piège du pathos. Quant au curieux titre du film, il trouve son explication toute simple au cours de ce récit! 7,5/10