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    Les drôles de poissons-chats
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    3,5
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    27 critiques spectateurs

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    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Une belle histoire touchante dans laquelle on meurt encore du VIH. Aucun jugement n'est porté sur les personnages. Chacun vit et s'inquiète avec pudeur, mais sans complaisance. Les enfants ne se font pas de cadeaux, ils font des remarques, questionnent aussi sans détour cette étrange jeune femme rencontrée par leur mère au cours d'une de ses nombreuses hospitalisations. Elle ne se dérobe pas, mais ne répond qu'à minima. L'infraverbal occupe une place non négligeable dans ce film, personne n'a la bonne réponse, chacun bricole comme il peut avec ce qu'il est et ce qu'il souhaite. J'ai aimé aussi le bruit du moteur de la coccinelle. Voilà la poésie dont sont dépourvues les voitures électriques aujourd'hui. Une jolie fable sur la fin de vie, l'éducation déléguée à la soeur ainée et une belle esthétique dans ce film.
    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Beaucoup de longueurs dans ce film qui n'en reste pas moins bouleversant et plein d'humanité. Les actrices sont toutes très justes et touchantes, sans oublier le jeune comédien qui joue le fils.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Film sympathique mais ce n'est pas un film inoubliable. L'histoire se prête davantage à un téléfilm familial.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Film qui reste trop stable pendant 1h30. Les situations se ressemblent plus ou moins.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Claudia vit seule. Claudia évolue seule. Ses seules sorties en société la contraignent à un travail de supermarché au summum de l’aliénation. Elle vit en marge de ce monde étanche, dépeint avec cruauté, où des femmes repues d’ennui viennent elles aussi s’aliéner au supermarché et essayer les échantillons de saucisses ou de crème épilatoire que Claudia se doit de promouvoir.

    Un smiley dessiné sur un doigt et un paquet de chips suffiront à briser la situation quasiment maladive dans laquelle le personnage principal s’était confiné. Dès lors, le scénario utilisera l’inertie subie depuis des années par Claudia pour la contraindre à s’immerger dans une famille bruyante, dont les membres sont d’abord esquissés de manière un peu grossière. Leurs contours se feront plus précis au fil de la narration, excellente sur les dynamiques de la rencontre et de la connaissance de l’autre.

    Le film mène de front la guérison sociale de Claudia, et la maladie dans laquelle sombre la mère de cette famille, celle-là même dont la main tendue permet à Claudia de panser ses plaies. Dans les deux cas, l’évolution est lente, parsemée d’embûches. Porteuse d’espoir pour l’une, cruelle et incontournable pour l’autre.

    Ce scénario trois étoiles, par ailleurs écrit avec beaucoup de justesse, est servi par une direction d’acteurs maîtrisée et une mise en scène soignée. La mobilité de la caméra est bourrée de sens, tantôt pour illustrer l’errance de Claudia, tantôt pour accompagner le désordre de cette famille dans des intérieurs à son image : tentaculaire.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2014
    Un très bel hommage rendu par la jeune réalisatrice Claudia Saint-Luce, à Martha, une femme seule avec ses enfants, généreuse, gaie et bienveillante qui aura su la révéler et lui donner ce dont la vie l'avait privée, une famille.

    Trois filles et un garçon apportent à leur mère tout l'amour, le dévouement, et l'attention, autant d'égards indispensables quand la fin s'annonce. Tout ce qui pourrait paraître douloureux s'efface ici devant des dialogues d'une simplicité extrême. Tels des propos pris sur le vif, sans affectation aucune. Des instants de vie d'une famille mexicaine prise dans les tourments face à la maladie et la mort qui approche.

    D'un appartement à des chambres d'hôpital, de l'intérieur d'un supermarché à deux jours au bord de la mer, la réalisatrice ne veut rien oublier mais souligne avec une évidente sincérité l'attachement ressenti pour cette famille.

    Lisa Owen joue le rôle de cette mère. J'ai été bluffé par la justesse de son interprétation comme par celle de l'ensemble des actrices, toutes justement récompensées en 2013 au Festival de Biarritz par un Prix d'interprétation collectif.

    Quant à la direction de la photographie signée par Agnès Godart la réalisatrice reconnaît " Elle a été ma complice durant ce voyage, un soutien émotionnel de chaque instant. C’est une professionnelle qui a traduit mes mots en lumière."

    Un premier film sincère et touchant. Et le parcours d'une jeune femme devenue par sa pugnacité une réalisatrice dorénavant à suivre.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Le titre de ce premier long métrage mexicain (une femme à la manoeuvre, Claudia Santa-Luce, écriture, sonnant fortement "souvenirs personnels", et mise en scène) n'est pas qu'une métaphore, comme on le voit au cours du film quand.... Claudia fait un cadeau à Armando, guidée par un objet insolite dans la chambre du garçonnet, qu'elle partage avec lui. L'histoire est celle de Martha, la quarantaine, restée veuve après le décès de son 3e compagnon, le père de ses deux plus jeunes enfants, Mariana, jeune ado et fort coquette, et Armando, pré-ado un brin perturbé (il mouille encore son lit la nuit). Elle a deux autres filles, Ale(jandra) et Wendy, obèse et spoiler: suicidaire
    (des compagnons 1 et 2), plus avancées dans l'adolescence. Claudia, 22 ans, rencontre Martha et sa couvée à l'hôpital, où elle subit une appendicectomie. Dès lors, elle ne quittera plus la mère de famille, spoiler: en fin de vie (atteinte du Sida, dont le père de Mariana et Armando est décédé, depuis 8 ans - ses séjours en milieu hospitalier se multiplient).
    L'histoire est donc aussi celle de Claudia. spoiler: Orpheline de mère depuis l'âge le plus tendre, sans père, la jeune femme survit dans cette grande ville (Guadalajara, sans doute), dans une totale solitude, gagnant difficilement son pain quotidien dans un supermarché et habitant dans un taudis.
    Pourtant, avec un tel matériau ( spoiler: une mère de famille mourante et une orpheline appartenant au quart-monde
    ), la réalisatrice tient un discours résolument optimiste, sur l'air du "quand il y a de l'amour maternel pour quatre, il y en a pour cinq !". Le film est bref (même pas 1 h 30), mais paraît, du moins pendant au moins 1 heure, très long - car il peine à trouver un bon rythme, une vraie dynamique. Cependant, les dernières minutes (le passage justifiant l'affiche) réussissent, en accélérant les choses, à largement sauver le tout. Un premier "long" prometteur, au ton délicat et personnel - un regard tendrement féminin.
    Peishan N
    Peishan N

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2014
    It's been a long time I didn't cry in the cinema. Love it..............
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2014
    D'abord ne vous fiez pas à l'affiche , on est pas du tout dans un film road movie, et même si cette coccinelle jaune est jolie, on ne la voit que une minute dans le film....
    Par contre le film décrit l'histoire d'une famille mexicaine, avec beaucoup d'émotions, la mère est souffrante et les quatre enfants (3 filles, 1 garçon) plutôt préadolescents, essaient tant bien que mal de la soutenir, avec fraicheur souvent et la distance que l'on a à leur âge.....
    le film par des dialogues simples et sans chichis, parvient à nous faire entrer dans les personnages, chacun porteur d'un regard et d'une sensibilité qui s'imposent peu à peu au fil du film.....
    Il y a de jolis extérieurs urbains, trop peu à mon avis, on est à Mexico je crois (?), et beaucoup de scènes (la majorité) se déroulent dans une maison , ou éventuellement dans une chambre d'hôpital....
    Ce n'est absolument pas gnangnan, mais résonne une sensibilité qui est bien le charme de ce film discret et touchant, ainsi que ces quatre enfants qui avancent un peu au hasard dans la vie, mais avec quand même une douce détermination,
    Reste un bon film sud américain, dépaysant et humain, avec une fin délicate et qui mérite d'être vu......
    bouguichris
    bouguichris

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Beau film qui manque un peu de nerf mais les comédiennes sont toutes bien
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Autour d’une mère atteinte du sida, une famille tente de résister, quand une jeune fille arrive par bonheur à leur procurer le lien qui leur faisait défaut. C’est gentiment raconté par une réalisatrice très proche de ses personnages à qui elle confère toujours un trait de sympathie. A l’image de ce film qui ne chamboulera pas l’existence du 7 ème art, ajoutant à son registre, une nouvelle version de la mère tutélaire.
    Pour en savoir plus
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Les drôles de poissons-chats est le premier long métrage de la mexicaine Claudia Sainte-Luce. Ce film qui a obtenu le Prix de la presse internationale au Festival de Toronto 2013 ainsi que le grand Prix de la jeunesse au dernier Festival de Locarno, raconte l'histoire de Claudia, une jeune femme qui n'a jamais connu son père et a perdu sa mère alors qu'elle n'avait que 2 ans. Une opération de l'appendicite la met en contact, à l'hôpital, avec une famille : Martha, une mère de 46 ans, trois filles, un fils, 4 enfants de 3 pères différents. Une famille ! Claudia n'en a jamais eu, elle rêve de se sentit bien au chaud au sein de cette famille qui s'offre à elle. Seul problème : Martha est très sérieusement malade du Sida. Sur un scénario plein d'autobiographie mais assez minimaliste, Claudia Sainte-Luce peine longtemps à donner de la matière et de l'émotion à son histoire. Par contre, elle excelle à caractériser ses personnages, bien aidée par l'excellente Directrice de la photographie qu'est la française Agnès Godard. Cette qualité ainsi que la façon pleine de sensibilité et de tact qui caractérise la dernière partie du film laissent in fine une impression positive et font de ce premier long métrage une découverte plutôt intéressante.
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