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    Les drôles de poissons-chats
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    3,5
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    27 critiques spectateurs

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    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2014
    Un très bel hommage rendu par la jeune réalisatrice Claudia Saint-Luce, à Martha, une femme seule avec ses enfants, généreuse, gaie et bienveillante qui aura su la révéler et lui donner ce dont la vie l'avait privée, une famille.

    Trois filles et un garçon apportent à leur mère tout l'amour, le dévouement, et l'attention, autant d'égards indispensables quand la fin s'annonce. Tout ce qui pourrait paraître douloureux s'efface ici devant des dialogues d'une simplicité extrême. Tels des propos pris sur le vif, sans affectation aucune. Des instants de vie d'une famille mexicaine prise dans les tourments face à la maladie et la mort qui approche.

    D'un appartement à des chambres d'hôpital, de l'intérieur d'un supermarché à deux jours au bord de la mer, la réalisatrice ne veut rien oublier mais souligne avec une évidente sincérité l'attachement ressenti pour cette famille.

    Lisa Owen joue le rôle de cette mère. J'ai été bluffé par la justesse de son interprétation comme par celle de l'ensemble des actrices, toutes justement récompensées en 2013 au Festival de Biarritz par un Prix d'interprétation collectif.

    Quant à la direction de la photographie signée par Agnès Godart la réalisatrice reconnaît " Elle a été ma complice durant ce voyage, un soutien émotionnel de chaque instant. C’est une professionnelle qui a traduit mes mots en lumière."

    Un premier film sincère et touchant. Et le parcours d'une jeune femme devenue par sa pugnacité une réalisatrice dorénavant à suivre.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2014
    "Nous sommes seuls dans la vie. Mais la rencontre entre deux personnes qui partagent les mêmes sentiments peut rendre cette vie plus légère." Dixit Claudia Sainte-Luce, la réalisatrice mexicaine d'un premier long-métrage, en partie autobiographique, qui tranche singulièrement avec la production habituelle de son pays, marquée par la violence. Les drôles de poissons-chats met du temps à s'installer, sa facture est dans un premier temps brouillonne mais les éclaircissements viendront en temps utile. Une jeune femme en marge, est "adoptée" par une famille pleine de sève, dont la figure marquante est la mère qui, malgré sa grave maladie, respire la joie de vivre. Solitude asociale contre tribu sémillante. Cette contamination positive finit par gagner le film alors même que le mélodrame pointe son nez. Claudia Saint-Luce joue assez bien de cette contradiction et réussit à faire sourire et à émouvoir. Sans chichis ni pathos.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Le titre de ce premier long métrage mexicain (une femme à la manoeuvre, Claudia Santa-Luce, écriture, sonnant fortement "souvenirs personnels", et mise en scène) n'est pas qu'une métaphore, comme on le voit au cours du film quand.... Claudia fait un cadeau à Armando, guidée par un objet insolite dans la chambre du garçonnet, qu'elle partage avec lui. L'histoire est celle de Martha, la quarantaine, restée veuve après le décès de son 3e compagnon, le père de ses deux plus jeunes enfants, Mariana, jeune ado et fort coquette, et Armando, pré-ado un brin perturbé (il mouille encore son lit la nuit). Elle a deux autres filles, Ale(jandra) et Wendy, obèse et spoiler: suicidaire
    (des compagnons 1 et 2), plus avancées dans l'adolescence. Claudia, 22 ans, rencontre Martha et sa couvée à l'hôpital, où elle subit une appendicectomie. Dès lors, elle ne quittera plus la mère de famille, spoiler: en fin de vie (atteinte du Sida, dont le père de Mariana et Armando est décédé, depuis 8 ans - ses séjours en milieu hospitalier se multiplient).
    L'histoire est donc aussi celle de Claudia. spoiler: Orpheline de mère depuis l'âge le plus tendre, sans père, la jeune femme survit dans cette grande ville (Guadalajara, sans doute), dans une totale solitude, gagnant difficilement son pain quotidien dans un supermarché et habitant dans un taudis.
    Pourtant, avec un tel matériau ( spoiler: une mère de famille mourante et une orpheline appartenant au quart-monde
    ), la réalisatrice tient un discours résolument optimiste, sur l'air du "quand il y a de l'amour maternel pour quatre, il y en a pour cinq !". Le film est bref (même pas 1 h 30), mais paraît, du moins pendant au moins 1 heure, très long - car il peine à trouver un bon rythme, une vraie dynamique. Cependant, les dernières minutes (le passage justifiant l'affiche) réussissent, en accélérant les choses, à largement sauver le tout. Un premier "long" prometteur, au ton délicat et personnel - un regard tendrement féminin.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2014
    D'abord ne vous fiez pas à l'affiche , on est pas du tout dans un film road movie, et même si cette coccinelle jaune est jolie, on ne la voit que une minute dans le film....
    Par contre le film décrit l'histoire d'une famille mexicaine, avec beaucoup d'émotions, la mère est souffrante et les quatre enfants (3 filles, 1 garçon) plutôt préadolescents, essaient tant bien que mal de la soutenir, avec fraicheur souvent et la distance que l'on a à leur âge.....
    le film par des dialogues simples et sans chichis, parvient à nous faire entrer dans les personnages, chacun porteur d'un regard et d'une sensibilité qui s'imposent peu à peu au fil du film.....
    Il y a de jolis extérieurs urbains, trop peu à mon avis, on est à Mexico je crois (?), et beaucoup de scènes (la majorité) se déroulent dans une maison , ou éventuellement dans une chambre d'hôpital....
    Ce n'est absolument pas gnangnan, mais résonne une sensibilité qui est bien le charme de ce film discret et touchant, ainsi que ces quatre enfants qui avancent un peu au hasard dans la vie, mais avec quand même une douce détermination,
    Reste un bon film sud américain, dépaysant et humain, avec une fin délicate et qui mérite d'être vu......
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Hasard ou providence: chacun emploiera le mot qui lui convient. Ce qui est sûr, c'est que ce film explore un grand mystère, celui de la rencontre de deux êtres qui se reconnaissent, qui reconnaissent, sans qu'il soit nécessaire de faire de beaux discours, qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Ce n'est pas une simple amitié, c'est une adoption, c'est comme si ces deux êtres, ces deux femmes, découvraient, ébahies, qu'elles sont de la même famille, mère et fille, fille et mère.
    Ce premier film de la mexicaine Claudia Sainte-Luce impressionne d'autant plus le spectateur qu'il s'agit manifestement du vécu de la réalisatrice. C'est sa propre histoire qu'elle met en scène, au point qu'elle n'a même pas éprouvé le besoin de changer les prénoms des protagonistes. Hospitalisée pour une crise d'appendicite, Claudia fait la connaissance de Martha, sa voisine de lit. Mais si Claudia est admise à l'hôpital pour une opération assez anodine, il n'en est pas de même pour Martha qui souffre, elle, d'une maladie très grave.
    Entre les deux femmes naît donc le lien étrange et fort que j'ai évoqué plus haut. Pour Claudia, qui mène une vie morne et esseulée de démonstratrice en magasin, comme pour Martha, qui sait que ses jours sont comptés, cette rencontre change la vie. Claudia apprend aussi à connaître les quatre enfants de Martha, elle passe de plus en plus de temps avec eux, elle se change en soeur et en confidente. Chacun et chacune porte son lot d'épreuves et de souffrances, mais l'adoption de Claudia tend à transformer la peine en joie et la grisaille en lumière. Car Martha, malgré sa maladie, sait transmettre une belle leçon de vie.
    En rendant hommage à Martha et à ses enfants, Claudia Sainte-Luce a réussi un film émouvant et beau, malgré son sujet, et sans jamais verser dans le piège du pathos. Quant au curieux titre du film, il trouve son explication toute simple au cours de ce récit! 7,5/10
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Les drôles de poissons-chats est une chronique intimiste délicate et émouvante.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Beaucoup de longueurs dans ce film qui n'en reste pas moins bouleversant et plein d'humanité. Les actrices sont toutes très justes et touchantes, sans oublier le jeune comédien qui joue le fils.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Claudia vit seule. Claudia évolue seule. Ses seules sorties en société la contraignent à un travail de supermarché au summum de l’aliénation. Elle vit en marge de ce monde étanche, dépeint avec cruauté, où des femmes repues d’ennui viennent elles aussi s’aliéner au supermarché et essayer les échantillons de saucisses ou de crème épilatoire que Claudia se doit de promouvoir.

    Un smiley dessiné sur un doigt et un paquet de chips suffiront à briser la situation quasiment maladive dans laquelle le personnage principal s’était confiné. Dès lors, le scénario utilisera l’inertie subie depuis des années par Claudia pour la contraindre à s’immerger dans une famille bruyante, dont les membres sont d’abord esquissés de manière un peu grossière. Leurs contours se feront plus précis au fil de la narration, excellente sur les dynamiques de la rencontre et de la connaissance de l’autre.

    Le film mène de front la guérison sociale de Claudia, et la maladie dans laquelle sombre la mère de cette famille, celle-là même dont la main tendue permet à Claudia de panser ses plaies. Dans les deux cas, l’évolution est lente, parsemée d’embûches. Porteuse d’espoir pour l’une, cruelle et incontournable pour l’autre.

    Ce scénario trois étoiles, par ailleurs écrit avec beaucoup de justesse, est servi par une direction d’acteurs maîtrisée et une mise en scène soignée. La mobilité de la caméra est bourrée de sens, tantôt pour illustrer l’errance de Claudia, tantôt pour accompagner le désordre de cette famille dans des intérieurs à son image : tentaculaire.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2014
    J'ai eu du mal à rentrer le film, dans cette famille très féminine, un peu trop féminine pour m'identifier à un personnage. mais force est de constater que l'attachement aux personnages vient rapidement et que c'est filmé avec douceur, délicatesse et que le tout dégage pas mal d'émotion. La fin est étourdissante et inattendue dans la forme, j'ai beaucoup aimé. Pour un premier film c'est franchement maitrisé. Evidemment le bocal, si on veut en trouver un, c'est la coccinelle jaune, particulièrement mise en valeur.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Ah oui, un film plus intimiste que ne laisse penser le titre et l'affiche. En fait une sorte d'histoire d'amour qui ne dit pas son nom entre deux femmes d'âge différent et les enfants autour. La mort proche oblige à recomposer la famille et l'existence des personnages.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Voilà un drôle de petit film. Vu totalement au hasard sans savoir de quoi il en retournait, Les drôles de poissons-chats évolue dans une ambiance très bizarre. Les thèmes abordés sont à la fois très forts (la solitude, la mort, l'amitié, la famille, le sida...) souvent tristes, plombants et cruels, mais très souvent traités sur un mode...
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Les drôles de poissons-chats est le premier long métrage de la mexicaine Claudia Sainte-Luce. Ce film qui a obtenu le Prix de la presse internationale au Festival de Toronto 2013 ainsi que le grand Prix de la jeunesse au dernier Festival de Locarno, raconte l'histoire de Claudia, une jeune femme qui n'a jamais connu son père et a perdu sa mère alors qu'elle n'avait que 2 ans. Une opération de l'appendicite la met en contact, à l'hôpital, avec une famille : Martha, une mère de 46 ans, trois filles, un fils, 4 enfants de 3 pères différents. Une famille ! Claudia n'en a jamais eu, elle rêve de se sentit bien au chaud au sein de cette famille qui s'offre à elle. Seul problème : Martha est très sérieusement malade du Sida. Sur un scénario plein d'autobiographie mais assez minimaliste, Claudia Sainte-Luce peine longtemps à donner de la matière et de l'émotion à son histoire. Par contre, elle excelle à caractériser ses personnages, bien aidée par l'excellente Directrice de la photographie qu'est la française Agnès Godard. Cette qualité ainsi que la façon pleine de sensibilité et de tact qui caractérise la dernière partie du film laissent in fine une impression positive et font de ce premier long métrage une découverte plutôt intéressante.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Si les maladresses de débutante dont fait preuve la jeune réalisatrice mexicaine Claudia Sainte-Luce semblent pouvoir lui être pardonnées, ce n’est pas uniquement parce qu’il s’agit de son premier film mais surtout parce que sa façon de revenir sur une rencontre qui a, vraisemblablement, bouleversé sa vie est un exercice particulièrement touchant. Les drôles de poissons-chats est en effet un film-hommage où elle revient, avec un excédent de mélancolie et de bon-sentimentalisme, sur son attachement à une famille de substitution qui l’a, quelques années plus tôt, accueilli en son sein. Si l’écriture souffre d’un terrible manque de rythme, multipliant les longueurs inutiles et les répétitions, et que la mise en scène ne parvient jamais à transcender les émotions des personnages, le long-métrage réussit le pari de faire d’un thème aussi mélodramatique que l’amour maternel envers une femme condamnée à mourir une chronique familiale toute en légèreté et en poésie et porteuse d’espoir.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Alors évidemment, on pourra dire que ce film est un effroyable tire-larmes reposant sur une intrigue minimaliste : une jeune fille solitaire rencontre à l'hôpital une femme malade du SIDA et s'incruste dans sa famille.

    Cela serait sans compter avec la grande délicatesse qu'emploie la réalisatrice, Claudia Sainte-Luce, pour décrire chacun des membres de cette famille un peu dysfonctionnelle. Martha a en effet 4 enfants de 3 pères différents : Alejandra, la plus grande, doit assumer beaucoup de responsabilités, Wendy est en surpoid et les deux petits derniers, Mariana et Armando, doivent gérer leurs sentiments complexes... Parce que la mort est bien présente dès le début du film, et planera jusqu'au bout sur cette singulière équipe.

    Le plus intéressant dans le film est la façon dont la jeune fille, Claudia, s'insère progressivement dans le dispositif familial, dans lequel chacun souffre en silence, et comment elle prend sa part de douleur.

    Le final, qui enchaîne une virée désespérée à la mer, des plans en voiture très émouvants, puis des plans fixes sur chacun des 5 personnages, est calibré pour vous arracher des larmes, et au vu des multiples reniflements, sortie précipitées en enlevant ses lunettes, pinçage discret de nez, il atteint parfaitement son but.

    La mise en scène très fluide de la réalisatrice fait de ce premier film mexicain un très joli moment.

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Une chronique sur le lien familial et la solidarité. Ces drôles de poissons-chats, qui croient en la beauté de l'être humain tout en évitant pathos et sentimentalisme, sont finalement, à défaut d'être vraiment insolites, plutôt attachants.
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