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Hotinhere
547 abonnés
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3,5
Publiée le 27 mars 2022
Un second opus un peu long mais efficace et prenant, avec quelques scènes intenses et terrifiantes, porté par l’interprétation brillante de Vera Ferminga, nettement plus convaincante que Patrick Wilson. 3,25
The Conjuring 2 est bon, mais l'effet de surprise n'existe plus, lorsqu'on a vu le premier film. Le réalisateur reprend énormément la recette du premier film et on sait exactement à quoi s'attendre.
Voilà! Voilà à quoi doit ressembler un bon film d'horreur. La promesse tenue dans le premier est tenue ici aussi. Contrairement à beaucoup de films du même style, ce dernier ne se lance pas dans la facilité de juste faire des screamers et point barre. Non, il y'a un vrai scénario, un vrai film. Et au-delà du scénario qui est top (surtout ce conflit croire au paranormal vs terre à terre), le film nous offre aussi des scènes de suspens rarement égalé. On n'a pas peur de ce qui nous saute au visage, mais de toute l'ambiance qui est amenée et préparée avant. Les acteurs, les décors, la musique, bref, l'ambiance amplifie ce sentiment. J'ai été pris tout le long du film tant par son histoire intelligente que par sa réalisation qui l'est tout autant. Bref, un film d'horreur dont beaucoup devrait prendre exemple.
James Wan est un metteur en scène habile qui dans le registre de l'horreur fait figure de référence. Ce film tiré d'un fait divers mais certainement enjolivé pour la circonstance ne déplaira pas au x amateurs du genre tant toutes les ficelles sont exploitées avec il est vrai une certaine virtuosité. La peur est souvent suscitée par les inévitables jumscare à défaut d'utiliser une atmosphère inquiétante... On est donc dans un film qui utilise les clichés du genre avec de bons acteurs et un artisan chevronné mais qui n'apporte rien de nouveau à un genre qui a connu William Friedkin...
On retrouve les Warren cette fois si à Londres venant en aide à une famille victime d'une entité de 72 ans qui veut les faire partir . Les scène font très peur et l'ambiance de 1977 se ressent dans la maison , la fin et surprenante et pas mal
Si vous voulez àvoir peur regardez des le et aussi le premier qui et aussi costaud
C’est ma première critique sur allo ciné ;il faut savoir au préalable que j’apprécie le cinéma en général quelqu’il soit tant que ça relève de l’envie de créer , de choquer , de bousculer, de divertir ou bien ici de faire peur . Pour ce qui est de ce second opus de conjuring , j’ai passé un bon moment à le regarder et à retrouver les personnages du couple campés dans les dossiers Warren . Néanmoins j’ai été déçu car j’aurais aimé en apprendre plus sur ces personnages et les sentir beaucoup plus exposés eux même à la peur suscitée par le cas enfield. A ce niveau j’ai préféré le premier opus quand le démon menace le couple avec des visions de leur fille en danger ou bien la séance d’exorcisme .On ne sent clairement pas le couple en danger d’autant plus que ,comme cela était dit dans d’autres critiques ,on sait bien qu’ils vont finir sains et saufs puisqu’ils sont décédés dans les années 2000. Donc je n’ai pas eu peur pour ces personnages. En ce qui concerne les entités démoniaques/fantomatiques , le traitement de ces personnages est plutôt réussi avec notamment des scènes originales pour mettre en scène leurs pouvoirs de malfaisance et de terreur :spoiler: le tableau, l’inondation dans le sous sol , le fauteuil . Je n’ai pas eu peur mais le frisson est là car on essaye de comprendre leur mode de fonctionnement et de deviner leurs prochaines actions . Par contre j’ai trouvé assez brouillon et mal traité , le rapport entre spoiler: le démon valak et le fantôme billie : pourquoi valak le retient , pourquoi valak qui est plus puissant que lui ne possède pas toute de suite la fille …? . A noter le détail sur le nom du démon qui est caché en arrière plan au niveau de là bibliothèque chez les Warren , qui donne de l’épaisseur à la dimension surnaturelle du film et la capacité du démon à nuire aux héros. L’ambiance du film est réussie mais sans plus , la musique et les décors sont bien réalisés mais loin d’être mémorables . Je pense qu’un thème musical propre au démon aurait pu être un plus pour marquer sa présence ou non . Les clairs obscurs sont de retour mais ont moins de puissance que le premier opus (je pense notamment à la scène de la cave avec l’allumette qui glaçait le sang). Les personnages secondaires tantôt pro surnaturels tantôt sceptiques et pro canular , n’apportent pas vraiment grand chose à la trame de fond et retire de l’effroi à ce qui se passe dans la maison. Je partage le point de vue des autres critiques sur le fait qu’il aurait été intéressant de créer de la confusion sur la présence d’un canular …Un personnage enfant non possédé mais qui terrorise son entourage aurait pu être un axe intéressant pour faire peur et générer de l’angoisse quant au dénouement . Car au final la fin du film est plutôt convenue et peu effrayante malgré une scène de fin efficace, visuellement très bien faite et prenante à regarder . En conclusion j’ai mis 3,5/5 car c’est un film dans l’ensemble bien réalisé , ni trop court ni trop long et qui présente des scènes originales mais qui accuse des lacunes sur les personnages et sa capacité à donner de l’effroi et angoisse et m’a laissé sur ma faim en matière de scénario.
Dans la continuité du premier volet, les mêmes qualités et défauts sont présents. Un casting convaincant avec une mise en scène de qualité suffisante pour que le spectateur reste devant l'écran.
D'une rare ineptie. Le film ne faisant que réitérer, jusqu'à épuisement, des brouhahas grand guignolesque qui ne tiennent plus lieu de jumps scare tant c'est exagéré. Le tout dans des incohérences invraisemblables.
Tout est surligné, hypertrophié et nous prends des jambons.
Très bon film, avec une image très plaisante propre à James WAN. L'histoire ne ressemble pas trop à celle du 1, c'est cette fois plus axé sur l'enquête en elle même que le côté horrifique, mais celui ci est mené avec brio et on sursaute pas mal grâce à des jump scares bien menés. J'ai moins aimé que le 1 car moins axé sur l'horreur mais très bon film quand même, j'ai passé un bon moment !
The Conjuring 2, dans la lignée du premier cette épisode n'a pas à rougir de son grand frère !
Très bon film une nouvelle fois, changement d'ambiance cette fois, on se retrouve plongé dans le chaos en Angleterre à Londres plus précisément avec une famille totalement désespèré face à ce qui leur arrivent.
Casting toujours au top et la réalisation toujours super soigné et bien pensé.
Petite préfèrence tout de même pour le premier mais celui là est vraiment très bon aussi.
On prend les mêmes et on recommence. Conjuring : Le cas Enfield est la suite directe et est dans la droite lignée de Conjuring 1. Rien à ajouter par rapport à ma critique sur le 1er. Les démons sont toujours aussi terrifiants (La nonne, l'homme tordu). Une suite à voir si vous avez aimé le premier. 7/10
Je me suis offert une petite séance de rattrapage pour le 2ème volet de la série, sorti en 2016, au moment où sortait le 3ème volet au Cinéma. Par moments, cela fout vraiment la trouille mais l’histoire est très/trop classique et le tout est un poil trop long : 2h14 quand même pour une histoire classique de possession et de maison hantée. Un très bon casting quand même et cela fait plaisir de revoir Franka Potente même dans un petit rôle.
Après s'être révélé au grand public par "Saw" dont les séquelles restent jusqu'à aujourd'hui graver dans la peau de certains spectateurs par son aspect (que nous avons considéré) trop gore pour provoquer à l'endroit du public cette sensation de frayeur tant recherchée à travers des représentations efficaces du genre à l'éffigie de l'épouvante classique, que le réalisateur, habité par une inventivité - dirons nous - presque artisanale en passant par "Dead Silence", "Insidious", jusqu'à retrouver les racines ancestrales du cinéma de l'épouvante revient avec "The Conjuring 1 : Les Dossiers Warren" qui s'inspire des enquêtes du célèbre couple Ed et Lorraine Warren (démonologue et médium de renom), dont leurs investigations dans le paranormal vont créer un bon nombre de détracteurs. Trois années plus tard, le jeune réalisateur malaisien revient avec un nouveau épisode de The Conjuring et nous envoie cette fois dans la banlieue londonnienne à Enfield pour nous faire vivre une expérience sensorielle inédite. Se démarquant faiblement du classicisme instauré - dans son premier volet - pour flirter avec le fantastique, dans une ambiance qui nous imprègne d'un rappel visuel (amityvillien) parfois marqué par une forme de réédition des codes chers à Insidious.
James Wan est certes un grand auteur de l'épouvante, mais un auteur qui affectionne le fantastique. Et il n'hésite pas à instituer de nouveaux codes visuels chers à Insidious, qu'il restaure habillement dans des séquences fantasmagoriques qui vous imprègnent d'un frisson sans égale. Son instauration du fantastique dans l'épouvante accorde une nouvelle palette visuelle quelques fois enchanteurs. Car dans "The Conjuring 2: Le Cas Enfield" : Il y'a des effets classiques du paranormal qui marchent, et d'autres qui sortent littéralement de la logique initiée par le magicien de l'horreur, comme par exemple : les téléportations multiples subite par Janet d'une pièce à une autre, et les apparitions fantasmagoriques de la créature désarticulée (l'homme tordu) qui transportent (furtivement) le spectateur dans un nouveau cadre de la vision horrifique. Ainsi James Wan entend restituer au cinéma de l'horreur sa dimension métaphysique, par le rapport de transcendance qu'il entretient avec le spectateur, et invite ce dernier à communiquer avec les manifestations d'un au-delà dont le paranormal tire toute sa quintessence.
Pourtant moins terrifiant que son premier opus, tout en jouissant de cette même efficacité, seulement avec une vision cette fois plus articulée de la peur grâce aux effets numériques nouvellement acquis, tout en préservant cette même tension envahissante éprouvée par le public lors du visionnage du premier volet : James Wan entend restituer au cinéma de l'horreur ses lettres de noblesse, en nous invitant dans son imagination où l'on découvre que la peur avait un tout autre visage. Contrairement à son prédécesseur qui donnait lieu à une forme de régénération du style horrifique ancien, par le biais de moyens classiques prodigieusement recherchés : "The Conjuring : Les Dossiers Warren" sorti en 2013 était une manière de revitaliser les peurs primitives, en convoquant l'imagination du spectateur à se confronter avec ses vieux démons. Ainsi le réalisateur malaisien se servant habillement de cette sensation inouïe provoquée (dans son premier volet) au sein de la mémoire collective en l'alimentant d'un regard nouveau (dans une investigation toujours rivée sur les phénomènes paranormaux), et dont l'imagerie troublante qui en découle canalise à la fois l'horreur et le fantastique.
En reprenant quasiment les mêmes thématiques de la famille, de la détresse, de l'enfance, de l'absence de la paternité avec ses effets sur le socle familiale et ses conséquences psychologiques sur l'enfant : Wan enclenche ce mécanisme et l'associe à des évènements troublants qui viennent heurter la sensibilité déjà instaurée.
Confrontant le paranormal à une rationalité exacerbée qui prend presque en pitié cette affaire - de phénomènes extatiques qui infestent la maison des Hudgson à Enfield - que cette dernière identifie à une farce créée de toute pièce par une mère tout simplement assaillie par les conditions sociales précaires dans lesquelles sont exposées elle et sa famille. L'affaire en question prend une tournure médiatique inatendue et alerte (par l'intermédiaire du père Gordon) le couple Warren qui se rend par la suite sur les lieux où ils seront confrontés à une force redoutable dont ils soupçonnaient même pas la présence.
Prenant les allures d'un thriller d'enquête qui confronte les phénomènes paranormaux aux sciences rationnelles : "The Conjuring 2 : Le Cas Enfield" excelle dans sa deuxième partie par l'interaction qu'il crée au tour des personnages de Ed et Lorraine à la famille, en surfant sur une relation émotionnelle très bien établie, et donne à la menace planante - au dessus de la petite Janet - un effet latent dont la détonation ne serait plus qu'imminent !
Faisant toujours la part belle au couple Warren joué par l'excellent Patrick Wilson et Verra Farmiga qui culminent dans leur passion dévorante (aidée par un amour et une fidélité qu'ils éprouvent avec beaucoup de réciprocité) capable de venir à bout à toute sorte de menace. Car même si le réalisateur excelle dans le genre horrifique en réussissant toujours à implanter des scènes mémorables qui vous assaillent de toutes parts, il impressionne avec des moments de légèreté et de sensibilité à fleur de peau (toujours bien placés) qu'il affectionne tant, tellement le message qui en découle ressemble à une ode à l'union... à l'unité de la famille ?
"The Conjuring 2 : Le Cas Enfield" a été une belle expérience cinématographique qui alterne entre horreur, fantastique et drame... Ayant fait sa connaissance depuis sa sortie en 2016, nous pouvons vous assurer que jusqu'à aujourd'hui, ce petit bijou de l'horreur n'a rien perdu de ses éclats.