Dans leur ouvrage "Luchino Visconti cinéaste", Alain Sanzio et Paul-Louis Thirard écrivent : "Violence et passion, avant-dernier film de Visconti, restera de ce fait son testament. A juste titre tant il condense l’ensemble des thèmes de son auteur, et tant sa morale est limpide, confirmant et complétant les œuvres antérieures."
Pour son avant dernier film, Luchino Visconti a fait appel à l'immense Burt Lancaster qu'il avait dirigé dans le non moins célèbre Guépard (1963). De même, le réalisateur retrouve pour la dernière fois Helmut Berger, son amant, après Les Sorcières, Les Damnés et Ludwig - Le crépuscule des Dieux.
On retrouve, dans Violence et passion, des thèmes déjà présents dans Le Guépard, réalisé par Luchino Visconti dix ans plus tôt. Notamment celui de la confrontation de deux mondes et deux époques différentes. Burt Lancaster incarne, dans ces deux films, un homme qui est confronté à l'inconnu : à la classe montante italienne dans les années 1860 dans Le Guépard et à une famille à la vie dissolue dans Violence et passion.