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labellejardinière
85 abonnés
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0,5
Publiée le 29 septembre 2014
Cela se revendique "auteuriste" (avec le commentaire "off" ad hoc), cela se veut sans doute chronique légère (mais avec "sens") sur la vie de couple et le temps qui passe.... C'est décousu, d'un ennui profond, avec des dialogues creux, et le casting, pourtant trois étoiles (Viard, Tukur, Gamblin...), ne donne rien de probant (les 2 acteurs ayant même droit à une scène à faire, "signifiante", particulièrement grotesque, vers la fin du film) . "Week-ends", ou le grand vide. Prétentieux.
Voilà ce qu'on peut appeler un film inutile, tant il est vide et creux. Et ce ne sont pas les effets de mise en scène prétentieux qui arrangent les choses. Oui, je film les cimes des arbres, et puis un plan de 10 secondes sur un caillou sur une plage, et encore 10 secondes sur le ressac de la Manche. C'est affligeant. L'histoire ne vaut même pas un téléfilm du samedi soir sur France 3, tellement elle est banale. Les acteurs font ce qu'ils peuvent, et Noémie Lvovsky semble s'excuser sur chaque plan de participer à ce film. Jacques Gamblin nous fait du Dutronc, Karine Viard saccage son talent en femme bafouée hystérique, et la pauvre Gisèle Casadesus fait ce qu'elle peut. Des ellipses de narration qui rendent ce film, déjà mauvais, totalement indigeste. Le film dure 1h30, on a l'impression qu'il en fait le double, et c'est sur un énième fondu enchaîné que l'histoire s'arrête, sans qu'on comprenne pourquoi. Je suis sûr qu'Ulrich Tukur, qui apparait dans cette dernière scène, n'a toujours pas compris pourquoi
Et encore un film français sur le couple (et l'amitié aussi) ! Un film chronique où on prend le temps de regarder évoluer les personnages dans des situations quotidiennes et banales. Amis de trente ans, deux couples ont l'habitude de se retrouver durant leurs week-ends dans des maisons voisines sur la côte Normande. Mais Jean (Jacques Gamblin), le mari de Christine (Karin Viard), la quitte. Consternation, colère, questionnements vont alors hanter les personnages. Au fil de différents week-ends, la situation va changer. Christine va sombrer peu à peu dans la dépression, les amis vont être les témoins quasi muets de cette chute et Jean va bientôt réapparaître avec une nouvelle femme, mettant les amis dans l'inconfortable situation d'une amitié compliquée à gérer. Le film démarre pas mal, portée par une Karine Viard très présente qui donne le peps idéal pour accrocher le spectateur. Son personnage, trop excessif, rend les autres totalement atones et fades, mais ce n'est pas grave, on n'a de toutes les façons d'yeux que pour elle. Cependant le doute arrive, les dialogues plats dévolus à Noémie Lvovsky et Ulrich Tukur (les amis) ont du mal à faire croire que ces gens là puissent être amis ou alors ils n'ont rien de rien à se dire. Et très vite, Karin disparaissant petit à petit de l'écran, le film sombre. Et quand le scénario daigne s'intéresser enfin au mari infidèle, il est trop tard pour rattraper la sauce. Un peu plus sur le blog
Un film où le néant est roi, rarement un film m'a autant donné l'envie de sortir de la salle, tellement les dialogues sont d'un vide hallucinant, comment filmer des gens qui n'ont rien à se dire durant 1h30. Un vrai gâchis, à éviter!!!!
Je crois que la référence pour ce film c'est Manuel Poirier (Western, etc.....), Si vous aimez Manuel Poirier, il y a de forte chance que la démarche et l'esprit du film vous séduisent.... On est dans un naturalisme simple, avec une tentative (pas forcément aboutie à chaque instant) de poésie et de convivialité...Sur un sujet grave (un divorce) la réalisatrice nous introduit à des personnages, qu'on pourrait presque croire paumés en Normandie... Fait exprès le film alterne les paysages de campagne et de mer, d'ensoleillement et de pluie, .... Tous cela est parsemé de petits détails, de dialogues extrêmement réalistes , dont on voudrait presque par ironie qu'ils soient qualifiés de "culte" ( les relations de couple sont pathologiques ....ou Karin Viard, embarrassée déclarant : "bon, je vais faire le ménage) La musique abondante est tournée vers un répertoire classique (Bach, Vivaldi ? Haydn ?) peu entendu à l'oreille... Notons aussi de très belles photographies de saison (table de jardin sous la neige, jardins au printemps) qui donnent un petit côté mélancolique à l'histoire, au demeurant lente mais intéressante....Au total, le film "accroche" doucement, par sa simplicité et son aspect, "profitons de l'instant", un peu comme si le spectateur pendant 90 minutes, vivait sa vie à la campagne Pas mal en définitive....J'ai été séduit....
Un comédie dramatique française, douce, amère et grinçante sur le couple, l'amour, l'amitié, lors de week ends en Normandie. Pas marrant comme histoire mais très intéressant.
Je ne sais pas si ça vient de moi ou si c’est tout simplement une réalité, mais j’ai trouvé que ce film était d’une prétention tout simplement incroyable ! Prétention qui est d’ailleurs doublée d’une vacuité des feux de Dieu. Malheureusement pour lui, ce film ne peut se résumer que d’une seule et unique manière: une heure et demi de vide absolu qui essaie de se faire passer pour une œuvre d’auteur. Mais faut pas prendre le spectateur pour un canard sauvage. Filmer la mer, le brouillard, les arbres ou les cailloux sur la plage, ça sert à que dalle. Il n’y a rien. Le scénario est complètement inexistant. Les dialogues sont d’une platitude exaspérante. En ce qui concerne les acteurs, qui d’habitude sont très bons, c’est pas mieux. Noémie Lvovsky et Jacques Gamblin semblent s’ennuyer profondément. Lvovsky semblant même mal à l’aise. Quant à Karin Viard (actrice que j’aime beaucoup au passage), elle est la seule à croire un tant soi peu à l’entreprise. Le constat est sans appel: c’est un échec complet, et ce, à tous les points de vue. A part les paysages de la Haute-Normandie, il n’y a rien à conserver.
Karin Viard n'arrête plus de tourner. Et si nous devions chercher un point commun pour ces trois derniers rôles (L'amour est un crime parfait, Lulu femme nue), ce serait la figure féminine. Tantôt libérée, tantôt enfermée, elle est aujourd'hui trahie par un mari qui ne l'aime plus. Elle part alors se ressourcer de nombreux week-ends dans sa maison de vacances, en compagnie de ses amis de toujours, Ulrich et Sylvette.
Week-ends est-il censé être un film sur la crise de couple après des dizaines d'années de vie commune ? Car si c'est le cas, c'est bien raté, tant sur le traitement des relations (le couple d'amis semble hors sujet et à côté de la plaque, de sorte que l'on ne croit à aucun moment à leur amitié vieille de trente ans) que sur l'écriture narrative, où personne n'a rien à se dire. Et quand la réalisatrice se donne la peine d'écrire de (mauvais) dialogues, elle arrive à rendre ses acteurs presque faux, un comble pour des poids lourds du cinéma français comme Karin Viard, Jacques Gamblin ou Noémie Lvovsky.
Sophie Fillières, réalisatrice en ce moment d'Arrête ou je continue (film également sur la crise relationnelle), a participé à l'élaboration de ce récit lent, plat, maladroit, et partant dans tous les sens sans savoir quelle est l'utilité de certaines scènes. La présence de Casadesus par exemple, qui montre encore son goût pour la littérature dont tout le monde se fiche. Ou l'intervention d'un adolescent lors d'un petit déjeuner improvisé, totalement déroutante et incompréhensible. Ajoutons que la voix off est très énervante car mal choisie et faussement élitiste, comme si nous étions dans un mauvais Desplechin. Elle n'apporte en effet rien à la narration ni à l'analyse psychologique des personnages, et survient de manière hasardeuse dans le film.
Résultat, on enfonce des portes ouvertes sur un sujet qui commence peut-être au cinéma à s'essouffler, surtout lorsqu'on le mène de cette manière. Merci pour ce beau coup d'épée dans l'eau !
Après la tonitruante et caniculaire saga Américaine de retour d' Osage County j'ai mis le cap sur les ciels mouillés et mélancoliques de la verte Normandie à portée hebdomadaire de la Banlieue Ouest Cette chronique d'un quotidien en danger après 30 ans de croisière familiale et amicale m'a plu pour sa musique qui glane les petits bonheurs dont on mesure le prix quand il s'éloignent. La distribution est lumineuse avec des contrastes bien incarnés en 2 couples crédibles: les solides terriens ( Noémie et Ulrich valeur refuge) secoués par l'intrusion elfique du coup de foudre de Jacques Gamblin ( il est de plus en plus lunaire ascendant sélénique au fil des ans....) face à une épouse au tempérament solaire ;un peu éteinte qui part en éclipse à l'occasion de la rupture ( Karin Viard très juste comme à son habitude ) En résumé, vous vous attacherez à cette modeste histoire si vous êtes en phase avec une écoute attendrie des fragilités ordinaires.
N'ayant pas vu la bande-annonce, deux choses m'ont attiré vers ce film : le casting et la co-scénariste Sophie Fillières (j'adore son film Un chat un chat). Au final, j'en sors déçu. La mise en scène est un peu molle, le scénario pas très passionnant. Pour tout dire, je me suis assez ennuyé. Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages, très vite on se...
Difficile pour moi de m'enthousiasmer à l'avance pour un film réunissant 2 des actrices que j'aime le moins dans le cinéma français : Karin Viard et, surtout, Noémie Lvovsky, au jeu totalement monolithique avec son perpétuel air de ravie de la crèche. Eh bien, j'ai été agréablement surpris, y compris par le jeu de Karin Viard que j'ai trouvé parfaitement en phase avec le sujet. Quant à Noémie Lvovsky, son jeu (!?) ne m'a pas vraiment gêné. L'histoire ? Ce couple qui se sépare, le couple d'amis-voisins qui ne sait pas trop ce qu'il faut faire face à eux, tout cela n'est certes pas follement originale, mais c'est traitée avec beaucoup d'intelligence et les scènes durent exactement le temps qu'il faut. En plus, pour une fois, c'est tourné à la campagne, ce qui donne de belles images des parures prises par la nature selon les saisons. Et puis, cette histoire avec 4 personnages nous permet d'entendre à plusieurs reprises le Concerto pour 4 claviers de Jean-Sébastien-Bach. J'insiste auprès de la réalisatrice : dans une interview, elle parle de concerto pour 4 pianos. Certes, Bach a connu le piano-forte, l'ancêtre du piano moderne, mais il n'aimait pas cet instrument jusqu'à ce qu'on lui présente une version qui arrive à le convaincre en 1747, 3 ans avant sa mort. Toujours est-il que toute l'œuvre de Bach consacrée aux claviers a été écrite pour l'orgue ou pour le clavecin. On aurait donc été encore plus séduit par la musique dans "Week-ends" si on avait entendu le concerto pour 4 claviers interprété au clavecin. Cela étant, mieux vaut Bach au piano que du Daft Punk !
Temps de chien sur la Normandie. Dans Week-ends, il y fait rarement beau quelle que soit la saison. Le climat est également peu clément pour l'un des deux couples d'amis qui ont pris l'habitude de se retrouver dans leurs maisons de campagne mitoyennes. La caméra d'Anne Villacèque enregistre des propos banals et la fluctuation des sentiments. Rien de très neuf ni d'original mais une mise en scène inspirée peut parfois transcender cette normalité et faire en sorte que le processus d'identification fonctionne. Ce n'est pas le cas dans Week-ends au ton trop lâche et dont l'humour doit être si subtil qu'il en devient invisible. Alors quoi ? L'amitié, le couple et l'usure du temps, voilà des sujets dont on aurait pu attendre un traitement plus enlevé, moins terre à terre. Karine Viard, impeccable, donne un peu de vie à l'ensemble, tandis que Noémie Lvovsky et Ulrich Tukur assurent tranquillement, comme au coin du feu. Jacques Gamblin, lui, semble se demander ce qu'il fait là. Nous aussi. Quant à la voix off, truffaldienne, elle ne fait que rendre cette chronique encore plus désincarnée.
Ce film réunie ce que le cinéma français fait de pire. Un ennuie total justifié par le cheminement de vie de ses personnages. Un film pour les bobos qui passent leurs vacances à la campagne et ils ont des soucis les pauvres. Jamais rien n'est traité de façon correcte, tout est baclé, d'une molesse telle, qu'à côté un homme de 100 ans en maison de retraite passe pour un ado dynamique. Bref pour moi un des 10 pires films que j'ai vu.