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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
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1,5
Publiée le 17 septembre 2020
L'interaction entre les deux personnages (Jim Broadbent et Lindsay Duncan) n'est tout simplement pas crédible. Meg la femme de Nick lui dit pendant le déjeuner qu'il est trop prudent. On pourrait faire une telle observation dans les cinq premières années d'une relation mais après trente ans de mariage ?. Les querelles destinées à être drôles ne sont ni drôles ni même chamailleuses. Se chamailler c'est discuter de bonne humeur sur des choses qui sont essentiellement sans importance. À divers moments, Meg menace de quitter Nick et menace de partir avec un autre homme sur place narguant l'insécurité de Nick. Après avoir échangé des critiques blessantes et généralisées les uns envers les autres le spectateur devrait croire que dans les cinq minutes suivantes le couple peut s'embrasser passionnément ?. Un week-end à Paris est censé être une comédie mais ce n'est pas drôle. Cela ne fonctionne pas non plus comme un drame sauf potentiellement dans l'imagination de gens prétentieux et de certains critiques de cinéma à qui ce film peut dire quelque chose de leur vie...
Ce film est une sorte de comédie romantique, mais contrairement à la plupart des films de ce genre qui mettent en scène des jeunes adultes ou des trentenaires qui se rencontrent, se séduisent et combattent les obstacles vers le bonheur d'une vie de couple épanouie ; ce film donc nous met en compagnie d'un couple d'universitaires sexagénaires qui viennent à Paris fêter leur trentième anniversaire de mariage. Ces trois décennies de condition maritale ont lentement éteint la flamme du désir et de l'amour entre ces deux êtres qui ne voient plus leur couple du même œil : lui s'accroche à elle, même s'il ne lui montre plus autant d'attention qu'autrefois, elle refuse ce carcan et veut changer de vie, peut-être même divorcer. Le film ne s'interroge donc pas sur comment construire un couple, mais sur ce qui reste de soi et du couple après une aussi longue vie commune. Le mariage est-il aussi épanouissant que prévu ou comme tout le reste doit-on faire le deuil de ses rêves ? À travers les mésaventures de ce couple dans un Paris aussi touristique que romantique on suit deux êtres un peu épuisés et perdus qui essaient de se reparler, alors qu'ils vivaient jusque-là dans une routine muette. Jim Broadbent et Lindsay Duncan sont parfait dans le rôle de ce couple en virée romantique dans la capitale et qui pourtant passent leur temps à se disputer autant qu'à se re-séduire. Pour être honnête le film n'est pas toujours des plus enlevés et on peut parfois être pris d'une certaine langueur, mais il reste toutefois intéressant jusqu'à la fin et mérite vraiment le visionnage. Un petit bémol cependant, l'aspect de l'image, proche du documentaire, est assez moche à regarder et est dommageable pour le film. Une comédie romantique senior qui nous sort agréablement des romcoms habituelles et insipides. À voir.
Un film vraiment très émouvant. On découvre par petites touches un couple d’Anglais venus à Paris pour fêter leur 30 ans de mariage. On entre subtilement dans la relation entre deux personnes vieillissantes, mais pleines de désirs et de sentiments. On découvre de l’affection, des émotions, des frustrations, des regrets … mais aussi de l’amour ! Les deux comédiens principaux sont excellents et les dialogues tendres, parfois cruels mais toujours savoureux !
J'ai vu un film... vraiment très émouvant, avec une histoire qui se révèle par touche et qui finit par nous toucher entre le mari et une femme qui fête leur 30 ans de mariage et qui reviennent sur les traces de leur passé dans un Paris qu'ils veulent retrouver -ils reviennent dans le même hôtel 30 ans après, et celui-ci est devenu un Hot El borgne.. )... On se prend d'affection pour leur affections, leurs sentiments, leurs émotions, leurs frustrations, leurs amours, leurs regrets... Ce film réalisé à hauteur d'hommes (et de femmes)... Les comédiens principaux (Jim Broadbent et Lindsay Duncan) nous font entrer dans leur intimité dans un jeu de dialogues à la fois tendre et parfois cruel.Ce qui plaît aussi dans ce film, c'est son idée de rester au plus prêt de la réalité dans les relations entre 2 personnes vieillissantes, mais pleines de désirs et de sentiments. J'aime beaucoup également les échanges entre le prof vieillissant et son ancien disciple, interprété par Jeff Goldblum... Ces séquences sont savoureuses et acides...Un excellent film...
Je croyais que l'humour, la bonne humeur, la tendresse seraient les fils conducteurs de ce "week-end" in Paris ! Eh bien non, c'est plutôt la lassitude, la relative vachardise (!) qui se sont installées entre deux êtres arrivés à la soixantaine, qui nous sont contées. Ce "week-end" permettra (ou donnera l'illusion ?) à nos deux protagonistes de reprendre une bouffée d'oxygène, mais au vu de ce qui nous est conté, il est loisible de douter que ce pèlerinage à Paris puisse agir comme la panacée nécessaire et suffisante pour revitaliser l'amour, celui des premiers jours. Ou alors si peu. Autour de ce thème, le scénario brode en s'appuyant sur quelques situations cocasses mais pas toujours drôles ni passionnantes voire même un tantinet "décalées" (à ce propos, j'ai connu un Jeff Goldblum au jeu plus inspiré -). Déception au final.
En réunissant Lindsay Duncan & Jim Broadbent pour Un week-end à Paris, on s’attendait à voir le couple roucouler devant la Tour Eiffel mais c’est un couple fragile qui se présente à l’écran. Unis par l’amour, les nombreuses années partagées ensemble semblent avoir également fait place à des questionnements voire des doutes sur leur vie commune. D’accord les 2 comédiens sont sympathiques et donneraient presque envie de se lancer dans une escapade dans la capitale française mais le film finit par devenir totalement monotone pour ne pas dire ennuyeux. La cerise sur le gâteau étant ce diner avec un Jeff Goldblum parfait dans le rôle de maitre de cérémonie irritant.
Le couple du film, plutôt sympathique dans la bande annonce, est un vieux couple en remise de question constante, un vieux couple systématiquement entre complicité et rancoeur qui tantôt donne l'impression d'avoir vécu ensemble de longue date, tantôt celle de se découvrir à peine.... Quoi qu'il en soit, le film est d'une lenteur voire d'un lymphatisme exponentiel à l'inverse du prenant et certaines scènes donnent littéralement l'impression de visiter un hospice pour personnes âgées plutôt que de suivre une romantique escapade parisienne. En parlant de Paris, la ville et ses habitants sont présentés dans tout ce qu'ils ont de plus caricatural et de fantasmé par l'anglo saxon de base, le tout baigné dans un piano de comptoir sensé donner du romantisme à l'affaire, mais cela ne colle pas ici.... Globalement une déception (comme quoi il vaut mieux ne pas avoir d'attente vis à vis d'un film....)
Pour une fois que les anglais disent du bien de la France, on ne va pas se plaindre ! Alors oui, les thèmes abordés ne sont pas toujours très originaux (la vieillesse, la difficulté de faire perdurer l'amour jusqu'aux dernières années...), mais Roger Michell le fait avec une élégance typiquement british (qui plus est à Paris!) rafraîchissante, le tout assaisonné de dialogues régulièrement vachards savoureux et de situations souvent bien vues, le réalisateur n'hésitant pas à inculquer une bonne dose de drame à plusieurs reprises. Mais le film peut évidemment surtout compter sur un duo absolument irrésistible (ah, ces acteurs anglais!) avec Jim Broadbent et la magnifique Lindsay Duncan (si vous trouvez sexagénaire plus sexy, faites-moi signe dans la minute !), apportant beaucoup de charme et d'élégance à cette vraie-fausse fantaisie qui ne restera pas dans les mémoires, mais agréable et juste, à l'image d'un dénouement tout en légèreté bienvenue : sympathique.
Les penchants gérontophiles (refoulés?) de Roger Michell se confirment une fois de plus avec son dernier long métrage. Certes, malgré un nombre statistique de plus en plus important dans les sociétés occidentales modernes qui légitime la quantité croissante de films autour du troisième âge, il est bon de rappeler que l'existence des personnes âgées n'est pas forcément rose entre la mise au rencart forcée, l'absence d'enfants pour lesquels ils ont consacrés une bonne partie de leur énergie pendant de nombreuses années mettant leurs propres vies entre parenthèses, le poids des habitudes n'arrivant plus à gommer celui du sentiment de solitude, les vieux sont une fois encore à l'honneur dans "The week-end" qui - force est de le constater - sent un peu le moisi. Sur fond de publicité touristique visant une clientèle anglaise retraitée, les pérégrinations de Jim Broadbent et Lindsay Duncan ressemblent fort à un chant du cygne à la limite du pathétique. On aimerait y croire au mythe de la petite flamme qu'il faut raviver mais franchement: à part dans le cinéma hollywoodien grand spécialiste de la propagande du genre, qui espère encore à celui de "l'amour pour l'éternité" avec un(e) seul(e) et unique partenaire? Des recherches scientifiques récentes et très sérieuses le démontrent sans ambiguïté: l'animal humain n'est pas monogame. En clair, quand c'est mort, c'est mort. Les meilleures intentions du monde n'y changeront rien, mieux vaut passer à autre chose. Et puis la solitude, autant s'y préparer à l'avance: on est seul(e) quand on nous met entre quatre planches. tant qu'à rêver à des fadaises d'un autre temps et à se raccrocher aux branches d'une irréalité tenace, il me semble préférable de fantasmer sur des actrices et acteurs encore jeunes, y compris dans des films aussi peu dignes d'intérêt. C'est moins glauque...
un scénario qui aurait pu faire mouche, si la situation avait fait preuve d'un peu plus de subtilité, car les acteurs sont impeccables. Mais certaines scènes sont d'une longueur agaçante, les situations sont par trop absurdes et rendent le film peu intéressant. On sent la volonté de tendre vers Woody Allen, oui mais voila, n'est pas le grand réalisateur qui veut. Un naufrage regrettable.
Ça commence bien avec l'histoire de ce couple qui part en week-end à Paris, on sent que c'est peut être le voyage de la dernière chance avec un amour qui semble parfois à sens unique avec les doutes de la femme. Le couple est incarné par deux bons acteurs en particulier Jim Broadbent qui dégage beaucoup de sympathie il y a une bonne base pour avoir quelque chose de joyeux et plein d'humour comme ce qui est indiqué dans le synopsis mais malheureusement ce n'est pas le cas, Roger Michell le réalisateur n'arrive pas à faire durer le plaisir au contraire avec l'arrivée de Jeff Goldblum le film sombre peu à peu et tourne en rond pour être au final malheureusement assez ennuyeux.
Très bon film avec tout ce qu'il faut d'humour et de sentiments, d'engueulades et d'english en goguettes, d'amour fatigué et de nostalgie... d'envie de plus.
Tous les ingrédients étaient là d'après la BA ( humour et légèreté) pour produire un petit bijou britannique comme je les apprécie. Pour moi, le résultat n'y est pas on est d'entrée en caricatures ( du conjugal lieu de domination, des stéréotypes touristiques Paris , des incorrigibles babyboomers resquilleurs et si pathétiquement puérils) En conclusion j'ai trouvé le temps long , l'héroïne retraitée insupportable de prétentions futiles et le tout excessivement ...amer Je les laisse faire seuls "bande à part" et préfère la maladresse bavarde de leur copain yankee optimiste.
Lui, sexagénaire replet, crâne dégarni, brillant intello au regard éteint. Elle, encore « sexygénaire » pour les autres, l’air frondeuse, mais plus très motivée pour la chose avec un mari un peu las. Pour se redonner du peps, les très british Dick et Med s’offrent une escapade parisienne pour leurs 30 ans de mariage. Comme un peu de piment pour éviter l’usure du quotidien et réveiller des sentiments endormis. Hôtel chicos, restos à gogo, champagne au frais, c’est la carte bancaire qui chauffe... On n’échappe pas à quelques cartes postales dignes du « Minuit à Paris » de Woody Allen. Ni à ses bavardages… Les déambulations du couple sont émaillées de chamailleries/réconciliations déjà vues aussi dans « Before Midnight » d’Ethan Hawke, où un couple d’âge mûr profitait de vacances en Grèce pour faire un « bilan d’étape » de leur amour… Tant qu’à faire dans la référence, on a davantage apprécié le clin d’œil à « Bande à part », lorsque dans un café, Dick, Med et un ami se lancent dans un Madison comme celui entamé quarante ans plus tôt par le trio de Godard. Le film de Roger Michell est une comédie douce/amère ou l’on badine avec l’amour et disserte de l’usure du temps. Voilà un week-end dans un Paris bobo qui ne fait de mal à personne. D’ailleurs les deux acteurs font tout très bien pour que nous aussi on en garde un souvenir sympa…