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Thierry-Gautier
38 abonnés
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3,0
Publiée le 8 mars 2014
Un film tendre sur un couple anglais qui a traversé les épreuves et cherche à retrouver, le temps d'un week-end, sa jeunesse et sa complicité. Paris sert de décor, de prétexte à ses retrouvailles, mais c'est un Paris sans Parisiens et finalement sans âme, pas une ville : une idée.
Michell est capable du meilleur (Coup de foudre) comme du pire (Week-end royal). Décidément, les fins de semaine lui sont fatales et ce Week-end à Paris est un véritable catalogue de stupidités et de clichés sur la capitale (on ne vous épargne ni la Tour Eiffel, ni Montmartre) ou sur le couple (ici, des vieux...pour changer). Le réalisateur sait filmer, la photo est belle, les plans sont travaillés, mais tout ça parait bien insuffisant pour maintenir l'intérêt du spectateur, tant le scénario se révèle inconsistant. À oublier au plus vite.
Cette petite comédie anglaise sur un couple de sexagénaires qui vient passer un week end à Paris est pas mal mais sans plus. Comme le dit une autre personne critiquant ce film sur ce site, c'est vrai que ce n'est pas bien palpitant comme film... En revanche, contrairement à ce que dit aussi cette personne, on comprend que ces deux sexagénaires s'aiment encore malgré les difficultés de la vie et leurs chamailleries et qu'ils n'envisagent pas de se quitter. Ils ont juste derrière eux 30 ans de mariage et de la lassitude, des rancoeurs... Toutefois, il y a des moments où ils s'amusent bien tous les deux et où ils sont complices (entre autres quand ils partent du restaurant sans payer). J'ai bien aimé toute la partie jusqu'à leur rencontre avec Morgan, ensuite c'est franchement pénible et ennuyeux. Toutefois, la fin apporte une note d'espoir sur leur couple...
Un film plutôt sympathique avec des personnages fantasques et attachants, quelques répliques percutantes et drôles, mais l'ensemble manque un peu de rythme et comporte pas mal de longueurs. Bref une comédie romantique de sexagénaires sans grand relief mais qui reste touchante et marquée par l'autodérision et l'amour vache de ses personnages.
Ce film est la troisième collaboration entre le réalisateur de "Coup de foudre à Notting Hill" (1998) et de "The Mother" (2003, film où on remarquait Daniel Craig bien avant James Bond) et le scénariste Hanif Kureishi (après "The Mother" et "Vénus" en 2006). Un réalisateur solide, qui ne manque pas de talent et un scénariste auquel on doit aussi "My beautiful Laundrette" (1985) de Stephen Frears et le chef d'oeuvre "Intimité" (2001) de Patrice Chéreau pour une romance douce-amère qui penche plus sur la mélancolie et l'amertume que sur la comédie douce. On pense évidemment aux déambulations touristiques de "Minuit à Paris" (2011) de Woody Allen et surtout aux errances de couple de "Before Sunset" (2005) de Richard Linklater. On constate surtout que le duo Michell-Kureishi a pris le meilleur de ces deux films avec en prime un duo Jim Broadbent-Lindsay Duncan absolument magnifique. Pour une fois on suit la romance d'un couple de sexagénaires (quinqua d'après le scénar mais...) qui reviennent à Paris pour leur 30 ans de mariage, ce qui amènent à montrer l'évolution des liens d'amour, la transformation des sentiments au fil des ans, et surtout le sexe ! La femme ne veut jamais, l'homme en demande et finalement le décalage qui devient de plus en plus grand au fil des ans. Juste un bémol pour la partie diner, sans doute un peu trop longuette. Les dialogues succulents apportent de nombreux sourires, surtout dans la première partie, et ce malgré qu'en filigrane cette comédie dicte le constat assez triste d'un beau film d'amour.
La première demi-heure du film est une comédie acide et cruelle où les deux inséparables s'envoient des piques acerbes, notamment sur leur physique et l'absence de vie sexuelle. Fan de Beckett, Nick fait penser au Woody Allen de "Annie Hall" et de ses comédies douces-amères des années 70, et pas seulement parce que Lindsay Duncan a des faux airs troublants de Diane Keaton. (...) Le film se perd un peu dans sa dernière partie, notamment avec un long passage dans une soirée organisée par un ami Américain (Jeff Goldblum) retrouvé par hasard, installé en France et d'une vanité telle qu'il n'aime rien tant que s'écouter parler. (...)
voilà une bonne comédie romantique ou les personnages filent à l'anglaise, au propre comme au figuré, mais à Paris, ou de l'eau à beaucoup coulé dans la Seine, comme le temps à coulé dans les veines des personnages.
Un couple de sexagénaires anglais, Nick et Meg, apparemment usés par le temps et peut-être par quelques épreuves que leur a réservé la vie, vienne passer un long weekend à Paris, ville où ils sont déjà venus quand ils étaient (beaucoup) plus jeunes. On ne sait pas trop s'ils s'aiment encore ou pas, s'ils sont ou non sur le point de se séparer, si ce voyage est une dernière chance qu'ils se donnent... En tout cas, ils passent le plus clair de leur temps à s'échanger "amabilités" et "vacheries", même si de temps en temps on les sent quand même heureux d'être ensemble (mais c'est plutôt rare). C'est assez ambigu. Il ne semble plus non plus y avoir de désir entre eux. Au hasard d'une sortie nocturne, ils rencontrent Morgan, un Américain, ancien camarade de Nick, rencontré lors de leurs études universitaires à Cambridge. Morgan a gardé un souvenir lumineux de Nick, ce qui ne semble pas être réciproque. L'apparition de Morgan n'apporte pas grand chose au film, sinon un petit rebondissement qui va permettre à Nick et Meg de s'affronter une fois de plus, et une conclusion à peu près décente. En sortant de la salle, je me suis demandé ce qui avait fait tenir ensemble ces deux-là pendant 30 ans... C'est donc un film assez complexe, tordu et pas très net sur la relation de couple et -- sans doute -- sa stabilité dans la durée. Ce n'est pas du tout palpitant, loin s'en faut, et il y a pas mal de temps morts. Et puis ça n'explique rien, il n'y a aucune tentative d'analyse... Dommage, car ce ne sont pas les bons films qui manquent sur ce thème-là...
Cette comédie douce-amère où un couple de sexagénaires fait le bilan de sa vie, bénéficie d'une interprétation impeccable et de dialogues grinçants et fins et exploite bien le potentiel touristique de Paris.
Malgré des acteurs attachants et des petites touches d'humour, on tourne en rond tout au long du film et en fin de compte on ne sait pas grand chose des personnages principaux, ça manque d'épaisseur. Le sujet du film qui paraissait intéressant au départ est traité très superficiellement. Dommage
Voila une comédie qui cache bien son jeu. On est, de prime abord, entraîné par des situations comiques entre un homme et une femme d'un certaine âge (Jim Broadbent et Lindsay Duncan) et petit à petit le film lève le voile sur une relation complexe. Le couple a trente ans. Le désir s'étiole et de part et d'autre, des frustrations affleurent. Le dosage du badinage complice et de l'amertume due au temps qui passe est parfait. De séquences en séquences, le spectateur perçoit de plus en plus le drame de ce couple qui s'éteint jusqu'à la scène ou Lindsay Duncan annonce à son mari qu'elle souhaite le quitter. Cette escalade se passe dans un Paris bohème et chic, un peu anar, très réaliste et loin des clichés anglo-saxon sur notre belle ville. Comment ce couple va-t-il trouver sa rédemption ? Par la rencontre hasardeuse d'un compatriote superficiel et maladroit, un peu égotique et fragile qui va apporter, à l'occasion d'un dîner mondain, une occasion de catharsis, magnifique, à notre couple. Et comme c'est une comédie, le trio finit son exposé philosophique sur la joyeuse difficulté de vivre dans un café très minablement parisien avec une danse de « madison » sur fond de jazz-blues américain... A voir sans hésiter ! Belle œuvre.
un couple de sexagénaires revient à Paris, (après des décennies) pour apporter un peu de peps à leur couple..... Ce sont deux anglais et je dois le dire le scenario se "traine" un peu dans les hôtels et les restaurants pendant une bonne parie du film....... On voit surtout ce couple de sexagénaire, souvent diner, papoter et franchement, ce n'est pas drôle, on sent la rupture et l'usure dans beaucoup de dialogues, d'attitudes ..... Paris est filmé avec amour, mais l'histoire se cherche un peu au long du film et ne propose que peu de surprises.......Notons l'apparition de Jeff Goldblum en américain, amateur d'art, une apparition pas forcément convaincante............ Il y a quand même un peu de désespérance chez ce couple, et si vous chercher de la joie de vivre, je vous conseille un autre film, malgré une mise en scène délicate et sensible et deux ou trois moments d'humour british.....
Film qui ne marquera probablement pas l'histoire du cinéma (encore que les comédies romantiques mettant en scène des sexagénaires ne soient pas si fréquentes) mais qui s'avère agréable gràce à des dialogues savoureux, un Paris bien mis en valeur, et surtout son couple vedette, tour à tour attendrissant, horripilant, complice, sensuel, dissonnant, humain en un mot. Le film montre aussi bien l'amertume qui peut saisir ses personnages que leurs soif de (re)conquête. Jim Broadbent et Lindsay Ducan au top.