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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 octobre 2014
Je l'ai vu pour sa première en France à Nantes au Katorza, donc il faut reconnaitre que j'étais dans de bonnes conditions au départ. Mais le film en lui même est très bon à plusieurs égards. En effet s'il ne se veut pas sérieux, on s'aperçoit vite qu'il y a une vrai maitrise des codes de ce type de film. De plus les effets spéciaux ne sont pas fait pas ordinateurs mais par maquillage, old school quoi! On s'amuse, on voit un bon film de Loup-Garou bien sanglant et il dure ce qu'il faut pour que l'on ne s'ennuie pas (moins 1h20). Donc je le conseille à tous les amateurs du genre.
Nanar parfaitement assumé sur les aventures d'un shérif-adjoint lycantro-alcoolique préférant croquer les malfaiteurs de son village de rednecks plutôt que de les arrêter, "Wolfcop" a le mérite d'aller complètement au bout de son délire mais sa manière de remplir absolument toutes les cases du genre pour être bien sûr de combler tous les attentes des aficionados autour d'un pitch pareil le rend bizarrement presque scolaire et surtout très poussif. La première partie nous présentant une multitude de personnages sera, en ce sens, très avarde en terme de sourires déclenchés (quelques petits détails dans la petite ville bien azimutée feront tout de même le job), il faudra véritablement attendre la première transformation (à partir de l'organe génital, svp) et surtout que le loup-garou de shérif revêt son uniforme pour qu'enfin le film décolle vers ses promesses délirantes. Entre un affrontement contre les trois petits cochons, une scène érotique improbable et une générosité constante dans les effets gores (le squelette ambulant, haha), "Wolfcop" nous fera enfin marrer à travers une série de saynètes mais se révélera étonnamment plus convainquant sur un registre un poil plus sérieux avec une intrigue moins idiote qu'il n'y paraissait de prime abord. Évidemment, le traitement très cheap de celle-ci ne lui rendra presque jamais justice mais on en viendra à regretter que le film ne soit pas plus ambitieux hors gaudriole. Dommage que Lou Garou ne soit pas tombé entre des pattes plus expertes finalement car, au lieu d'une simple récréation inaboutie préférant jouer avec les stéréotypes de la nanartitude, le potentiel entrevu aurait pu aboutir sur une sacrée bonne comédie horrifique à poils longs...
On ne peut même pas appeler ce film "PizzaMovie" tellement il est gore. Cela fait longtemps que je n'ai vu un aussi mauvais film, tellement nul que j'en ai bien ri. Ce film peut entrer dans la catégorie Champion du Monde du nanard.
spoiler: Question : Est-ce que coucher avec un loup garou s'appelle de la zoophilie ?
Ça partait sûrement d'un bon sentiment que de vouloir faire un film d'horreur rigolo avec effets spéciaux artisanaux comme dans les années 80. Dommage que ça pêche par manque de moyens principalement et une intrigue un peu longue à se mettre en place. A mes yeux, ils ont trop insisté sur ce flic raté, alcoolique, perpétuellement à côté de ses pompes chargé de protéger des bouseux d'un village paumé du Canada. Quand il se transforme en loup-garou (d'ailleurs, ce policier s'appelle Lou Garou), on a droit enfin à quelques empoignades assez gores. Il faut bien l'admettre. Contrairement à la scène de sexe avec la serveuse dans les chiottes qui reste assez chaste. Frustrant vu le corps qu'elle a. Tout le paradoxe du cinéma où on tolère des gerbes de sang mais pas une paire de seins ou de fesses. Enfin, je dis ça, mais on voit bien le phallus du héros grossir sous l'effet de la transformation. Le final qu'on pourrait qualifier de grotesque colle finalement assez bien à l'aspect WTF du film. Il suffit de voir l'affiche pour s'en convaincre. On la croirait tout droit copiée d'un vieux film d'exploitation des années 70. Au moins, sa marge de progression pour Another WolfCop est conséquente.
Un film d'horreur au scénario original voire foufou (assumé) qui déplaira aux fans de film d'horreur "sérieux" à cause de son humour omniprésent. Une interdiction aux moins de 12 ans serait requise vu la quantité de sang qui coule (pour ne parler que de ça).
Un film qui ose tout comme disait Audiard. Le réalisateur s'amuse à détourner et pervertir les codes du film de loup garou. C'est cheap, totalement con et totalement assumé. Bref, une bonne poilade.
Il paraît que c'est une comédie, mais je ne comprend pas qui ça peut faire rire, c'est mal joué, réalisé n'importe comment. Il parait qu'il y a un peu d'érotisme mais Monsieur et Madame Youtube les ont censurés. Aucun intérêt. A renoter si un jour je tombe sur une version intégrale mais je ne suis pas pressé
Pas de tromperie sur la marchandise ce WolfCop est une pure série b fauchée veut juste divertir son spectateur avec du sang, du sexe et de l’alcool. L’acteur principal se traîne effectivement la tête d’un type qui cultive sa gueule de bois depuis plusieurs années. C’est par moment franchement amusant même si le manque de moyen se fait cruellement sentir. Dommage que la toute fin soit absolument catastrophique et donne l’impression de vouloir rajouter un quart d’heure inutile pour rentrer dans la case long métrage.
On s'attendait à nettement mieux, en piochant ce DVD sur la table "Mois du Nanar" de la médiathèque, ayant été attiré par la pochette qui promettait beaucoup, enfin, trop. L'action ne manque pas dans Wolfcop, on peut au moins lui accorder le bénéfice des gens qui volent en charpies dans tous les sens (avec un partenariat évident pour une usine de latex ? Vu la quantité de fausse peau déchirée et lancée joyeusement partout), ainsi qu'un design pas totalement raté du loup-garou en question (le costume plisse un peu au niveau des lèvres quand il parle, mais en général on a connu plus laid). Son intrigue de bestioles intraterrestres qui ont besoin de sang lycanthrope pour survivre reste à l'appréciation de chacun (subjectivement, on n'a pas été embarqué). Le vrai problème avec ce Wolfcop, c'est l'humour qu'il nous sert. Dans un nanar, on sait que l'on n'aura pas des gags raffinés ni même intelligents, mais on demande quand même de l'inattendu, du cocasse, et ici cela tourne au niveau d'une cour de lycée en pleine puberté : un pénis qui grossit et éclate en premier plan (oh que c'est drôle...si on a 10 ans et demi), une partie de jambes en l'air entre le loup et la pin-up (tellement mal filmé qu'on devine plus qu'on ne voit), un œil qu'on plante au bout d'un couteau (une scène que l'on sent arriver des plombes à l'avance), le nom du héros "Lou Garou" (oh que c'est drôle, pour les 4 ans, cette fois)... De plus, on ne sait pas pourquoi la dernière demi-heure s'acharne à appliquer un filtre jaune sali sur son image (on a compris que c'était l'aube...), car avec l'environnement de flore sèche (même couleur) et l'obscurité on ne voit pas grand-chose, surtout dans les moments de bagarres où la caméra devient spasmodique. On ne compte pas les gags qui nous prennent pour des mioches, on regrette vite quelques bons nanars vraiment drôles quand on voit le piètre niveau de ce Wolfcop. 1h15 qui ont paru longues. Bof Cop.
Comédie d'épouvante, clin d'oeil au année 80, Wolfcop est totalement déjanté et ne respecte aucun code du cinéma d'horreur. Le film est un four tout hilarant qui se regarde sans cerveau mais qui amuse par son côté ridicule assumer. Une petite perle.
Un policier du nom de Lou Garou se transforme en loup-garou, une affiche qui sent les années 70 pour finalement un film complètement dans le n’importe quoi. Même si l’idée de base est séduisante, il est difficile de regarde WolfCop sans jamais décroché, et même en regardant ce film au trente sixième degrés, cela reste un film pas si drôle que ça et surtout plus pathétique qu’autre chose.
Une pure comédie horrifique style des années 1980, à la Dirty Harrry et Teen Wolf : un policier "sans-intérêt" et alcoolique devient un loup-garou pas comme les autres, suite à une enquête complotée. Hilarant, c'est le mot pour définir ce film sauf quoi ce n'est pas le meilleur des séries Z — peut-être faut-il prononcer "film nanar" parce que c'en est un ! En effet, ce n'est pas rare que, dans des films du même thème, les loups-garous parlent, boivent de l'alcool, conduisent, etc. A part les effets-spéciaux qui sont hallucinants, moins que "Le Loup-Garou de Londres" (1981), le scénario est bien d'accord simple mais possède quelques idées originales. Les acteurs, bon... sinon Leo Fafard, celui qui tient le rôle du loup-garou fliqué, me fait penser à Bruce Campbell dans "Evil Dead" de Sam Raimi (1981), un anti-héros.
"Wolfcop" a tout d'un vrai nanar ! Il est bien entendu conçu dans cette optique (impossible de l'imaginer autrement) et cherche à se rapprocher au plus près du grand n'importe quoi. "Wolfcop" propose un mariage flic/loup-garou totalement absurde et ringard, et ne trouvera pas de force particulière pour se démarquer du nanar lambda.