AlloCiné
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Votre avis sur Spotlight ?
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SPOTLIGHT de Tom McCarthy qui raconte l’enquête passionnante menée par des journalistes d’investigation du Boston Globe (la cellule "Spotlight"). Ils révélèrent en 2001 un scandale retentissant au sein de l’Église catholique, qui fit l'effet d'une bombe ! 6500 prêtres furent accusés de viols, rien qu’aux Etats-Unis… Soupçonnée d’abriter des prédateurs sexuels dans ses diocèses et de museler des centaines de victimes (des enfants pour la plupart), l'Église a protégé les personnalités religieuses impliquées et a joui (sic !) des décennies durant, de l’indulgence insupportable de la justice et des politiques. Au-delà de la sidération et du dégoût qu’on éprouve en constatant l’ampleur des crimes (il s’agit de faits réels, vérifiés et incontestables), le film est scotchant de rigueur, à l’image du travail phénoménal réalisé par cette équipe de reporters de choc dont le scénariste a choisi de conserver la véritable identité. Leur détermination sans faille et leur niveau d’investissement professionnel forcent le respect. Tout comme le choix du réalisateur de restituer le plus fidèlement possible et sans la moindre emphase toutes les étapes de l’investigation, sa complexité et ses vacillements. Il se concentre presqu’exclusivement sur l’enquête et ses rouages et se désintéresse à peu près de la face privée de ses héros. On a tous en tête le film d’Alan J. Pakula (« Les Hommes du président », avec Redford et Hoffman en 1976), sorte de maître-étalon du thriller journalistique sur l’affaire du Watergate et franchement, SPOTLIGHT n’a pas à rougir de la comparaison. Sans temps morts ni dramatisation excessive, il bénéficie d’un montage nerveux qui tient en haleine et d’une brochette de comédiens de compétition. Michael Keaton, après « Birdman », confirme son retour aux affaires, Mark Ruffalo (vu, entre autres, dans « Foxcatcher » ou « Shutter island ») impressionne en journaliste acharné, tout comme Rachel McAdams, formidable de douceur persuasive. Le film est nommé aux Oscars dans 6 catégories.
Traitant d'une affaire qui défraya la chronique il y a près de 15 ans, Spotlight dénonce l'omerta qui règle au sein de l'église dès qu'il s'agit de sujets embarrassants, pour ne pas dire plus !
Le journalisme d'investigation, vu sous cet angle, semble alors passionnant.
Portée par un casting de haut vol, l'action se déroule dans les locaux du Boston Globe, plus précisément au sein d'une cellule de 4 reporters, chargée de traiter des faits extra-ordinaires, et ce, dans la plus grande confidentialité, au mépris des vies familiales de chacun des membres, pour l'aboutissement d'enquêtes dignes du Quai des Orfèvres.
On reste sans voix devant l'ampleur du scandale et la chape de plomb qui recouvrait cette misérable affaire de pédophilie au cours des années... (80 ? ou peut-être bien avant encore).
Travail de fourmi dépeint grâce à une mise en scène au cordeau et une réalisation impeccable, l'enquête porta, à l'époque, sur 90 prêtres et obligea l'Eglise (au niveau mondial), à prendre des mesures drastiques, pour calmer l'opinion publique.
Il n'en demeure pas moins, qu'à la fin du film, on s'interroge fortement sur les agissements du clergé et ses pratiques et surtout sur l'intégrité de certains prêtres (même de nos jours)...
Un film captivant, profond qui en plus de l'intérêt immédiat qu'il provoque, soulève de vraies questions, dont certaines, hélas, resteront sans réponse, pour l'Eternité...
Rendez-vous aux Oscars !
Le journalisme d'investigation, vu sous cet angle, semble alors passionnant.
Portée par un casting de haut vol, l'action se déroule dans les locaux du Boston Globe, plus précisément au sein d'une cellule de 4 reporters, chargée de traiter des faits extra-ordinaires, et ce, dans la plus grande confidentialité, au mépris des vies familiales de chacun des membres, pour l'aboutissement d'enquêtes dignes du Quai des Orfèvres.
On reste sans voix devant l'ampleur du scandale et la chape de plomb qui recouvrait cette misérable affaire de pédophilie au cours des années... (80 ? ou peut-être bien avant encore).
Travail de fourmi dépeint grâce à une mise en scène au cordeau et une réalisation impeccable, l'enquête porta, à l'époque, sur 90 prêtres et obligea l'Eglise (au niveau mondial), à prendre des mesures drastiques, pour calmer l'opinion publique.
Il n'en demeure pas moins, qu'à la fin du film, on s'interroge fortement sur les agissements du clergé et ses pratiques et surtout sur l'intégrité de certains prêtres (même de nos jours)...
Un film captivant, profond qui en plus de l'intérêt immédiat qu'il provoque, soulève de vraies questions, dont certaines, hélas, resteront sans réponse, pour l'Eternité...
Rendez-vous aux Oscars !
Pauline G.
Excellent film d'investigation, interprété par une brochette d'acteurs au talent irréprochable, Spotlight jongle à merveille entre les diverses dimensions qui convergent autour du thème principal, - et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles sont nombreuses - , ce qui ne fait que renforcer l'importance des enjeux qui motivent une enquête de ce genre. La dimension réaliste du film se voit d'autant plus accentuée que la mise en scène reste sobre et que les acteurs adoptent un jeu tout en finesse, proche des attitudes qu'on peut observer dans la vie quotidienne. Un incontournable du genre !
Quelle claque. un super film sur un sujet oh combien sensible et difficile. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à regarder ce film, bien écrit et inspire d'une histoire vraie.
shindu77
Ce film journalistique est une réussite. Plusieurs raisons : un casting excellent, une histoire très prenante, une mise en scène très efficace, et surtout un sujet extrêmement sensible concernant l'église catholique et de nombreux méfaits cachés pendant de très longues années dans la ville de Boston.
C'est un petit bijou.
C'est un petit bijou.
Spotlight est un film de Tom McCarthy (son cinquième film en tant que réalisateur, mais le premier que je vois) qui se distingue par un casting de rêve : Michael Keaton (de retour en grâce depuis Birdman d'Alejandro González Iñárritu, grand vainqueur des Oscars 2015), Mark Ruffalo, Rachel McAdams (vue récemment dans la saison 2 de True Detective), Liev Schreiber, John Slattery (surtout connu du grand public pour son rôle de directeur dans Mad Men), Stanley Tucci (Le diable s'habille en Prada, Hunger Games) et Billy Crudup.
Ce film est basé sur une histoire vraie. Spotlight désigne un service au sein du journal Boston Globe, spécialisé dans des enquêtes terrain de grande ampleur. Trois journalistes constituent cette équipe (dont Mark Ruffalo et Rachel McAdams), qui est dirigée par Michael Keaton. Ce service existe depuis 1970.
Au début du film, en l'an 2000, un scandale est relayé par le journal : 1 prêtre de la région, puis 4, seraient impliqués dans des scandales sexuels auprès d'enfants ou adolescents. L'enquête en profondeur de l'unité Spotlight va révéler des pratiques d'une bien plus grande ampleur, avec des racines profondes au sein de l'église catholique et de multiples parties impliquées...
Au delà des rôles principaux, tous les personnages ont de la profondeur : Liev Schreiber incarne un rédacteur en chef missionné au Boston Globe, à la manière d'un auditeur interne ; Billy Crudup est impeccable spoiler: en avocat aux mœurs troubles
; Stanley Tucci en procureur spoiler: intègre qui est investi par l'intérêt généra
l.
Une enquête passionnante, bien menée et rythmée, avec des flashbacks ingénieux dans le scénario, qui évolue alternativement grâce aux contributions des différents personnages de la cellule investigation qui creusent les différentes pistes, à la manière de Les hommes du président ou Zodiac - déjà avec Mark Ruffalo - les frayeurs en moins !
Ce film a décroché 4 nominations aux prochains Oscars : Meilleur réalisateur, Meilleur film Meilleur acteur et actrice dans un second rôle pour Mark Ruffalo et Rachel McAdams, nominations que je trouve parfaitement justifiées.
Ce film est basé sur une histoire vraie. Spotlight désigne un service au sein du journal Boston Globe, spécialisé dans des enquêtes terrain de grande ampleur. Trois journalistes constituent cette équipe (dont Mark Ruffalo et Rachel McAdams), qui est dirigée par Michael Keaton. Ce service existe depuis 1970.
Au début du film, en l'an 2000, un scandale est relayé par le journal : 1 prêtre de la région, puis 4, seraient impliqués dans des scandales sexuels auprès d'enfants ou adolescents. L'enquête en profondeur de l'unité Spotlight va révéler des pratiques d'une bien plus grande ampleur, avec des racines profondes au sein de l'église catholique et de multiples parties impliquées...
Au delà des rôles principaux, tous les personnages ont de la profondeur : Liev Schreiber incarne un rédacteur en chef missionné au Boston Globe, à la manière d'un auditeur interne ; Billy Crudup est impeccable spoiler: en avocat aux mœurs troubles
; Stanley Tucci en procureur spoiler: intègre qui est investi par l'intérêt généra
l.
Une enquête passionnante, bien menée et rythmée, avec des flashbacks ingénieux dans le scénario, qui évolue alternativement grâce aux contributions des différents personnages de la cellule investigation qui creusent les différentes pistes, à la manière de Les hommes du président ou Zodiac - déjà avec Mark Ruffalo - les frayeurs en moins !
Ce film a décroché 4 nominations aux prochains Oscars : Meilleur réalisateur, Meilleur film Meilleur acteur et actrice dans un second rôle pour Mark Ruffalo et Rachel McAdams, nominations que je trouve parfaitement justifiées.
Un sujet délicat mais très intéressant que Thomas McCarthy arrive à traiter avec beaucoup de tact. Un casting homogène avec un excellent Michael Keaton.
J'ai beaucoup apprécier ce film, bien qu'il commence très lentement avec beaucoup de silences, on rentre petit à petit dans l'intrigue au meme titre que les personnages (on a l'impression de faire partie de l'équipe). Ce qui rend ce film différent d'autre thriller est probablement le jeu d'acteur (surtout celui de Mark Ruffalo et Liev Schreiber) qu'on ne voit pas forcément jouer ainsi tout les jours.
6 nominations aux Oscars, 3 aux Golden Globes, 2 aux SGA, Spotlight n'en finit plus de créer la surprise. Porté par un casting époustouflant (Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams, Liev Schreiber ou encore Stanley Tucci pour ne citer qu'eux), la réalisation de Tom McCarthy s'intéresse au scandale d'attouchements sur mineurs réalisés par des prêtres dans le Boston des 70's. Et, pour porter un sujet dont la gravité n'a d'égale que son côté bouleversant, le cinéaste use d'une mise en scène pragmatique et terre-à-terre, faisant de son enquête un must see (Les Hommes du Président ou True Detective saison 1, atteignent les mêmes sommets, s'il fallait une comparaison adéquate). Remarquable, le métrage pousse le spectateur dans ses derniers retranchements, et finit sur une note glaçante qui le hantera bien des minutes, la séance terminée.
Certes l'enquête est captivante et les acteurs sont bons, mais il me manque quand même quelque chose.. On voit très vite où les enquêteurs veulent en venir : faire repousser les trois ans de prescription des faits le plus loin possible, augmenter le montant des amendes car il est vrai que 20000 dollars c'est très peu et ensuite faire éclater la "théorie du complot politique" car les hautes sphères américaines ont protégés l'église catholique... Mais il me manque quelque chose à toutes ces histoires vraies.. peut-être un suivi des enfants comme l'a fait Sleepers.. J'ai bien aimé ce film mais je l'oublierai vite, pas Sleepers.
Le 88ème Oscar du meilleur film a été attribué en 2016 à ce film. Depuis le début de cette décennie, les Oscar se sont peu ou pas trompés au moment d'attribuer cette récompense et avec "Spotlight", l'Academy continue sur cette lancée.
"Spotlight" est une claque. Un de ces films qui vous prend pendant 2 heures, qui vous scotche à votre siège et qui vous assène le message qu'il a envie de vous faire passer et vous l'écoutez, attentivement.
J'ai donc suivi avec passion l'enquête de ce groupe de journalistes d'investigation du Boston Globe concernant des affaires de pédophilie au sein de l'archidiocèse de Boston. Et le film prend une toute autre dimension lorsque l'on sait qu'il est adapté de faits réels et que l'enquête en question a été récompensée du prix Pulitzer en 2003.
Tom McCarthy qui a réalisé et coécrit le scénario a fait un travail de qualité. Grâce à lui, le film est sobre (pas de détails scabreux, pas de romance à outrance, pas de bons sentiments) sans être ennuyeux (grâce à un rythme relativement soutenu et des acteurs plein d'intensité).
McCarthy a fait le choix avec son directeur de la photographie de filmer avec des nuances de blanc et de gris. A mon sens, cela accentue ce sentiment de sobriété qui me semble volontaire de la part du réalisateur.
Le voilà donc qui filme cette histoire vraie et pour cela, il est aidé par des acteurs qui embrassent pleinement leur rôle et qui se fondent derrière des personnages de monsieur tout-le-monde avec des aspects de caractère dominant : par exemple, Mark Ruffalo hérite d'un personnage dynamique mais bourreau de travail et à cheval sur certaines valeurs, Rachel McAdams a, elle, un personnage assez doux, Liev Schreiber est un patron calme et peu charismatique, etc ...
Le point fort ici, c'est que l'on n'a pas d'un côté les gentils journalistes et de l'autre les salauds de prêtres : les journalistes ont eux aussi une part de responsabilité puisqu'ils ont spoiler: refusé quelques années auparavant de publier l'histoire alors qu'ils avaient déjà beaucoup d'éléments en leur possession
.
Le film n'est donc pas manichéen et c'est ce qui m'a plu.
J'ai donc plongé avec grand intérêt dans cette enquête qui confronte les milieux journalistiques, juridiques, politiques et religieux pour en faire émerger une sorte de justice un peu bancale mais qui existe. C'est beau.
"Spotlight" est une claque. Un de ces films qui vous prend pendant 2 heures, qui vous scotche à votre siège et qui vous assène le message qu'il a envie de vous faire passer et vous l'écoutez, attentivement.
J'ai donc suivi avec passion l'enquête de ce groupe de journalistes d'investigation du Boston Globe concernant des affaires de pédophilie au sein de l'archidiocèse de Boston. Et le film prend une toute autre dimension lorsque l'on sait qu'il est adapté de faits réels et que l'enquête en question a été récompensée du prix Pulitzer en 2003.
Tom McCarthy qui a réalisé et coécrit le scénario a fait un travail de qualité. Grâce à lui, le film est sobre (pas de détails scabreux, pas de romance à outrance, pas de bons sentiments) sans être ennuyeux (grâce à un rythme relativement soutenu et des acteurs plein d'intensité).
McCarthy a fait le choix avec son directeur de la photographie de filmer avec des nuances de blanc et de gris. A mon sens, cela accentue ce sentiment de sobriété qui me semble volontaire de la part du réalisateur.
Le voilà donc qui filme cette histoire vraie et pour cela, il est aidé par des acteurs qui embrassent pleinement leur rôle et qui se fondent derrière des personnages de monsieur tout-le-monde avec des aspects de caractère dominant : par exemple, Mark Ruffalo hérite d'un personnage dynamique mais bourreau de travail et à cheval sur certaines valeurs, Rachel McAdams a, elle, un personnage assez doux, Liev Schreiber est un patron calme et peu charismatique, etc ...
Le point fort ici, c'est que l'on n'a pas d'un côté les gentils journalistes et de l'autre les salauds de prêtres : les journalistes ont eux aussi une part de responsabilité puisqu'ils ont spoiler: refusé quelques années auparavant de publier l'histoire alors qu'ils avaient déjà beaucoup d'éléments en leur possession
.
Le film n'est donc pas manichéen et c'est ce qui m'a plu.
J'ai donc plongé avec grand intérêt dans cette enquête qui confronte les milieux journalistiques, juridiques, politiques et religieux pour en faire émerger une sorte de justice un peu bancale mais qui existe. C'est beau.
Auréolé de l'Oscar du meilleur film en 2015, "Spotlight" est un excellent film-enquête qui retrace l'histoire d'un gigantesque scandale : la dissimulation par l'Eglise des agissements de prêtres pédophiles dans l'archidiocèse de Boston. A l'origine de cette révélation, on trouve la cellule d'investigation du Boston Globe, surnommée "Spotlight" en référence au coup de projecteur qu'elle donne aux affaires sur lesquelles elle se penche pendant parfois plusieurs mois.
En tentant de percer l'opacité volontaire dans laquelle s'est enveloppée l'Eglise, les quatre journalistes de Spotlight dérangent et en sont conscients. Peu importe, tant que la vérité triomphe. Au risque de déplaire à leurs abonnés, dont 53% sont catholiques, le quatuor redouble d'efforts et cela porte ses fruits.
Cette quête de justice psychologiquement éprouvante, et semée d'embûches, n'est pas sans rappeler l'excellent "Erin Brockovich" de Steven Soderbergh. C'est les yeux embués de larmes que l'on salue le travail et la persévérance de ces véritables héros, sans qui le nombre de victimes innocentes n'aurait cessé d'augmenter. Grâce à ces deux films instructifs aux points communs indéniables, le grand public a pu découvrir ou redécouvrir des affaires qui ne devraient jamais être oubliées.
Ma critique complète :
En tentant de percer l'opacité volontaire dans laquelle s'est enveloppée l'Eglise, les quatre journalistes de Spotlight dérangent et en sont conscients. Peu importe, tant que la vérité triomphe. Au risque de déplaire à leurs abonnés, dont 53% sont catholiques, le quatuor redouble d'efforts et cela porte ses fruits.
Cette quête de justice psychologiquement éprouvante, et semée d'embûches, n'est pas sans rappeler l'excellent "Erin Brockovich" de Steven Soderbergh. C'est les yeux embués de larmes que l'on salue le travail et la persévérance de ces véritables héros, sans qui le nombre de victimes innocentes n'aurait cessé d'augmenter. Grâce à ces deux films instructifs aux points communs indéniables, le grand public a pu découvrir ou redécouvrir des affaires qui ne devraient jamais être oubliées.
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