AlloCiné
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Très bon film qui met en avant une enquête journalistique difficile sur la pédophilie et sa gestion inacceptable par le clergé américain A voir impérativement !!
Intrigue bien ficelée et scenarisation de l'enquête menées avec brio , sans temps morts , on est captivés du début à la fin.
Incroyable interprétation dès acteurs.
On ressort de la salle assez chamboulés, le sujet traité étant lourd en émotions.
Incroyable interprétation dès acteurs.
On ressort de la salle assez chamboulés, le sujet traité étant lourd en émotions.
Très beau film qui met en lumière un sujet tabou : les abus sexuels sur mineurs au sein de l'Eglise à Boston. Les personnages qui mènent l'enquête sont attachants et on les accompagne dans leur combat pour faire éclater la vérité. A voir !
Je trouve la remarque de Dessilles Ben tout à fait navrante :
"le film est violemment anti-catholique et semble oublier que 96% des prêtres ne sont pas pédophiles. L'appartenance religieuse du directeur du Boston Globe et d'un des deux réalisateurs du film n'est peut-être pas étrangère au parti pris anticlérical..."
Tout d'abord, elle passe à côté du sujet : le film ne tend pas à démontrer que la majorité des prêtres est pédophile, mais à mettre à jour le scandale d'une hiérarchie qui a couvert les agissements d'une petite centaine de prêtres (soit plusieurs centaines de petites victimes). Le fait que 90% ou même 96% des prêtres soient clean ne suffit pas à faire oublier ni pardonner ce mensonge institutionnel ni l'horreur des crimes commis.
D'autre part, l'allusion à l'appartenance religieuse du directeur du BG (juive) est un coup bas pour disqualifier le film et la réalité des évènements. C'est une forme de révisionnisme, que je trouve inacceptable. Les faits sont là, ils ont même été reconnus par deux papes successifs. L'horreur de ces faits ne devrait donner lieu qu'à un mea culpa sonore de la part de tous les catholiques, un "plus jamais ça". Au lieu de ça, certains préfèrent jeter le discrédit en minimisant les faits : "vous comprenez, à près tout, c'est un phénomène minoritaire et en plus tout ça a été monté en mayonnaise par un juif". Un détail de l'histoire ???
"le film est violemment anti-catholique et semble oublier que 96% des prêtres ne sont pas pédophiles. L'appartenance religieuse du directeur du Boston Globe et d'un des deux réalisateurs du film n'est peut-être pas étrangère au parti pris anticlérical..."
Tout d'abord, elle passe à côté du sujet : le film ne tend pas à démontrer que la majorité des prêtres est pédophile, mais à mettre à jour le scandale d'une hiérarchie qui a couvert les agissements d'une petite centaine de prêtres (soit plusieurs centaines de petites victimes). Le fait que 90% ou même 96% des prêtres soient clean ne suffit pas à faire oublier ni pardonner ce mensonge institutionnel ni l'horreur des crimes commis.
D'autre part, l'allusion à l'appartenance religieuse du directeur du BG (juive) est un coup bas pour disqualifier le film et la réalité des évènements. C'est une forme de révisionnisme, que je trouve inacceptable. Les faits sont là, ils ont même été reconnus par deux papes successifs. L'horreur de ces faits ne devrait donner lieu qu'à un mea culpa sonore de la part de tous les catholiques, un "plus jamais ça". Au lieu de ça, certains préfèrent jeter le discrédit en minimisant les faits : "vous comprenez, à près tout, c'est un phénomène minoritaire et en plus tout ça a été monté en mayonnaise par un juif". Un détail de l'histoire ???
Une enquête incroyable sur un sujet très sensible. La pression monte tout au long du film jusqu'au dénouement. Un film à voir, pour les acteurs, pour le sujet et pour la manière très habile dont cela est traité.
Boston, 1976. La caméra suit un policier jusqu'à son comptoir ; la mine du professionnel est grise, sinistre, désabusée ; un peu plus tard, on comprend qu'un évêque tente de rassurer une mère dont les enfants ont été abusés, en lui promettant que le curé sera muté ailleurs et que cela ne se reproduira plus jamais ; et l'auteur du crime ignoble disparaît dans une voiture avec le haut dignitaire. Le film se passe moins de trente ans après, au même moment des attentats des World Tour Center, où une équipe de journalistes d'investigation est saisie par le journal The Globe pour mener une enquête sur ce qui se révèlera un scandale international d'abus sexuels perpétrés par des religieux sur des enfants, eux-mêmes défendus par l'institution catholique toute entière. Spotlight, c'est justement le nom de cette équipe d'investigation. Evidemment, le film n'échappe pas à une forme de manichéisme où les journalistes sont présentés comme des sortes de justicier de l'information, même si l'on apprend au cours du film que, face à des drames pareils, à ce point institutionnalisés, le journalisme est lui aussi manipulé et manipulable. Au-delà du scandale décrit par le film, le récit s'attache avec opiniâtreté à observer le fonctionnement d'une équipe de journalistes. Le récit ne s'embarrasse pas d'histoires parallèles qui auraient trait à la vie personnelle des journalistes, il se concentre sur une enquête haletante, éprouvante, où le spectateur assiste, impuissant, à ce qui peut y avoir de pire dans la nature humaine et organisationnelle. Tout au long du film, absolument prenant, le réalisateur insère des story-boards de New York ou de Boston, où l'on voit des paquets de maisons ou d'immeubles enserrés autour d'une église ; c'est une manière astucieuse, jamais poussive, de montrer la puissance des réseaux catholiques pour taire la vérité, sinon la travestir, ou manipuler les institutions sensées rendre la justice. Il y a alors quelque chose de glaçant dans ces images, particulièrement une scène où la caméra qui filme une victime de ces abus, s'arrête sur une église entourée de jeux d'enfants. "Spotlight" est un film captivant, qui se regarde d'un bout à l'autre avec la torpeur d'un enfant, c'est-à-dire de ces milliers de victimes qui ont subi la terreur de ces prétendus représentants de Dieu. Le tout est de garder la tête froide, de ne surtout pas généraliser ces comportements à toutes les églises du monde, pour autant à l'échelle de centaine de milliers d'abus sexuels aux quatre coins de la planète.
Un excellent film, c'est du bon cinéma, un scenario solide, des acteurs crédibles, une formidable histoire. Que dire de plus que "allez le voir tout de suite " !
Un film dénonçant le scandale de pédophilie des prêtres. L es journalistes sont dévoués et n'hésitent pas à arrêter toutes leurs enquêtes en cours. A voir absolument et à faire partager pour que les gens se rendent compte de ce qu'il s'est passé.
Très bon film, pas de temps morts ni de larmoiement. Un jeu juste qui rend l'ensemble cohérent et passionnant.
A ne pas rater, non pour la qualité intrinsèque du film, mais pour l'histoire vraie, qui m'a fait prendre conscience de l'ampleur du problème de pédophilie des prêtres et sa gestion catastrophique par les autorités supérieures de l'église. On se sent comme les différents personnages du film, à la fois révolté, trahi, coupé de ses ainés, mais aussi songeur face à ses propres responsabilités. En y accordant peu d'intérêts, ne contribue-t-on pas à l'étouffement de ce type d'affaires ?
Une enquête remarquable. Du suspens à revendre. Un sujet douloureux superbement traité. L.interprétation est impeccable. Un hommage vibrant au journalisme indépendant. Un grand film.
Un film coup de poing au rythme soutenu. En 2002, le Boston Globe, quotidien de référence de la côte Est des Etats-Unis révèle un scandale sans précédent. Des centaines de prêtres du diocèse de la ville ont abusé de jeunes enfants, en particulier ceux issus des familles les plus modestes, pendant plus de trente ans. En 2016, presque quinze ans plus tard, le réalisateur Tom McCarthy fait de cette passionnante enquête la matière de son nouveau film, "Spotlight". Lectorat en baisse, publicité en chute libre le nouveau directeur du Boston Globe, juif célibataire débarquant dans les très catholique Boston, ose lancer sa cellule investigation baptisée Spotlight, sur une vieille affaire de prêtre pédophile. Pendant douze mois les enquêteurs retrouveront des victimes, analyseront les archives institutionnelles et à force de recoupements finiront par mettre à jour l’étendue du scandale, étouffé par les autorités de l’église, la police, la justice et les notables du coin…les prêtres fautifs étaient déplacés, des avocats négociaient avec les autorités de l’église des transactions avec les victimes, sur lesquelles ils se commissionnaient largement…Nous sommes plongés au sein même de la rédaction, dont nous partageons l’effervescence, les impasses, les coups de théâtre et cette volonté de sortir ce coup avant la concurrence…on ne peut manquer de faire le parallèle avec Les Hommes du Président qui reprenait la sortie du scandale du Watergate par le Washington Post…les acteurs sont parfaits et incarnent réellement la vie d’une rédaction…beaucoup de boulot peu d’égo…même s’ils sont le plus souvent des grands noms aucun ne cherche à tirer la couverture à lui et tous sont au service d’un scénario d’une précision millimétré…C’est tout simplement passionnant et on ne voit pas le temps passer…
Ce film propose une enquête journalistique d'envergure (des prêtres pédophiles !) effectuée en 2001 à Boston dans le monde fermé et opaque qu'est celui de l'Eglise catholique...
Une équipe de journalistes motivés, baptisée Spotlight, va se plonger au coeur de ce dossier sensible pour faire éclater une vérité terrifiante...
La réalisation est minutieuse et précise, on vit au jour le jour le travail difficile de cette bande de reporters et c'est bien là que ce long métrage réussit son défi : nous captiver du début à la fin comme si nous menions nous même l'affaire !
Le casting parfait rajoute à cette histoire beaucoup de force et de crédibilité (Mark Ruffalo, Michael Keaton...)
Vraiment très bon ! A voir !
Une équipe de journalistes motivés, baptisée Spotlight, va se plonger au coeur de ce dossier sensible pour faire éclater une vérité terrifiante...
La réalisation est minutieuse et précise, on vit au jour le jour le travail difficile de cette bande de reporters et c'est bien là que ce long métrage réussit son défi : nous captiver du début à la fin comme si nous menions nous même l'affaire !
Le casting parfait rajoute à cette histoire beaucoup de force et de crédibilité (Mark Ruffalo, Michael Keaton...)
Vraiment très bon ! A voir !
Les acteurs sont des géniaux ; l'enquête est palpitante et bouleversante ! On découvre les choses en même temps que les journalistes, ce qui nous plonge dans les techniques et les ficelles du métier souvent méconnues, pour bien observer la partie immergée de l'iceberg.
Coup de cœur de Bulles de Culture, Spotlight de Tom McCarthy nous plonge avec un casting 4 étoiles dans les méandres d’un effroyable complot, autant véridique qu’inadmissible.
Avec une narration efficace, le film submerge le spectateur dans les différentes sphères sociales de Boston, mais sans jamais se perdre de vue l’enquête qui avance avec limpidité du début à la fin du film pour la seule chose qui compte au final : l’implacable exposition de la vérité.
Avec une narration efficace, le film submerge le spectateur dans les différentes sphères sociales de Boston, mais sans jamais se perdre de vue l’enquête qui avance avec limpidité du début à la fin du film pour la seule chose qui compte au final : l’implacable exposition de la vérité.
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