AlloCiné
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Spotlight est une énorme déception pour ma part. L'investigation avait tout pour être passionnante, mais la mise en scène et le rythme du film sont juste soporifiques. On assisté juste à des successions de dialogues filmées de la manière la plus basique possible, et il en ressort un film très froid et inintéressant à regarder, malgré son sujet très important. Bref, une grosse déception pour moi, c'est dommage car il y avait matière à faire quelque chose d'au moins correct.
Plongée passionnante au cœur d'une brigade d'investigation d'un grand journal américain. Spotlight, le nom de l'équipe de ces 4 journalistes, enquête sur les dessous de l'église catholique, en particulier sur les trop nombreuses affaires d'attouchements sur mineurs. Ce film est une histoire vraie sur une véritable enquête de ces journalistes qui a secoué l'intouchable église catholique à travers le monde et qui a permis à nos héros d'obtenir le prix Pulitzer. Le film relate ces évènements et le récit avance au fur et à mesure des découvertes, tel un lecteur assidu du journal nous comprenons au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, l'envergure de ce scandale. Le réalisateur ne fait pas preuve d'artifice ou d'effet de style, seul compte l'histoire et la prise de conscience. Le film a gagné l'oscar en 2016, davantage pour son histoire que pour son impact visuel, The Revenant l'aurait davantage mérité à ce sujet. D'ailleurs, aucun des acteurs présents dans Spotlight n'a remporté de prix, non pas que les acteurs ne soient pas bons, au contraire, ils sont tous tellement impliqués dans leurs personnages qu'aucun ne tire la couverture à lui. Spotlight ne laisse pas indifférent et permet, 15 ans après la sortie de l'article, de se rappeler de cette histoire choquante, et pourtant toujours d'actualité...
Très bon flm investigation, enquête menée par les journalistes du boston Globe au début des années 2000 au sujet des cas de pédophilie au sein de l’Église catholique de Boston . Le film est porté par un casting en béton, il n' y a pas de sensationnalisme, c'est bien écrit et bien tourné.
il est uniquement axé sur les actions des journalistes, on peut seulement lui reprocher de ne montrer que très peu les réactions de l’Église, cependant en 2 heures il fallait faire un choix.
Ce film a une certaine saveur lorsqu'on connait l'ampleur planétaire du scandale, révélé durant l'année 2021.
il est uniquement axé sur les actions des journalistes, on peut seulement lui reprocher de ne montrer que très peu les réactions de l’Église, cependant en 2 heures il fallait faire un choix.
Ce film a une certaine saveur lorsqu'on connait l'ampleur planétaire du scandale, révélé durant l'année 2021.
La véritable enquête sur la pédophilie dans le monde de l'Eglise aux Etats-Unis est bien retransmise. Tout le cheminement est clair, et comme tout biopic qui se respecte, il est à la hauteur de la réalité. Le casting est très bon, tout comme la mise en scène. Il y a finalement peu de chose à dire à ce sujet, si ce n'est que c'est une histoire dramatique et qu'elle fonctionne bien à l'écran.
Un film passionant sur le journalisme d'investigation avec un casting de grande classe. On suit avec intérêt et suspense cette équipe de journalistes à travers les rouages d'un système et d'une institution qui tentent d'étouffer un scandale d'une ampleur choquante.
Incroyablement long et sans action, tirée d’une histoire vrai certe, mais ça en valait la peine de faire 2h10 de film ? L’histoire est lisse et prévisible, bref à part le casting qui était bon je n’ai pas trouvé d’intérêt pour ce film.
Fêtons le cinéma
Tom McCarthy n’a pas son pareil pour représenter des personnages empêchés, qu’il s’agisse d’un père qui remue ciel et terre pour prouver l’innocence de sa fille (Stillwater, 2021) ou d’une équipe de journalistes engagés dans un combat éditorial pour révéler un scandale impliquant l’Église (le présent Spotlight, 2016). Pour autant, les deux films divergent dans leur approche du fait divers : là où le premier se saisit d’un personnage étranger et taiseux pour mieux le raccorder à la chaleur humaine d’un foyer, le second joue le tout sur une seule note, ne peint qu’avec une seule nuance de couleur, soit un gris terne et glacé censé incarner la rugosité exigée par le sujet ainsi que la rigueur documentaire que revendique le long métrage.
Aussi les personnages comme leurs actions semblent-ils prisonniers d’une forme qui les dévitalise ; ce faisant, le cinéaste étouffe considérablement la puissance traumatique des témoignages qu’il met en scène de façon maladroite, à la limite de la complaisance – pensons à ce montage croisé alternant deux récits de viol. S’il sait écrire des personnages complexes, hantés par des ombres qui atténuent aussitôt leur héroïsme latent, il exagère la gravité de ses scènes et de ses dialogues, à défaut de la gravité intrinsèque de son sujet, elle véritable : les situations ainsi filmées nous donnent l’impression d’avoir été répétées encore et encore, trop préparées, trafiquées en quelque sort ; nous ne recouvrons jamais la spontanéité et l’immédiateté du monde journalistique tel que l’investira brillamment Steven Spielberg dans The Post (2017).
Le nombre de prêtres soupçonnés de pédophilie devient alors un vulgaire enjeu de suspense narratif : un coup de téléphone qui laisse entendre une partie de ping-pong chiffrée, une liste numérotée que l’on parcourt un stylo à la main. Les victimes ornent davantage qu’elles n’occupent l’espace et l’esprit, en dépit des affirmations martelées par les journalistes. Spotlight est à la fois excessivement mature dans sa forme et insuffisamment mature dans son écriture – nous sommes loin de la réussite que signera François Ozon trois ans plus tard, Grâce à Dieu (2019) – ; reste un film efficace dont la valeur essentielle est documentaire.
Aussi les personnages comme leurs actions semblent-ils prisonniers d’une forme qui les dévitalise ; ce faisant, le cinéaste étouffe considérablement la puissance traumatique des témoignages qu’il met en scène de façon maladroite, à la limite de la complaisance – pensons à ce montage croisé alternant deux récits de viol. S’il sait écrire des personnages complexes, hantés par des ombres qui atténuent aussitôt leur héroïsme latent, il exagère la gravité de ses scènes et de ses dialogues, à défaut de la gravité intrinsèque de son sujet, elle véritable : les situations ainsi filmées nous donnent l’impression d’avoir été répétées encore et encore, trop préparées, trafiquées en quelque sort ; nous ne recouvrons jamais la spontanéité et l’immédiateté du monde journalistique tel que l’investira brillamment Steven Spielberg dans The Post (2017).
Le nombre de prêtres soupçonnés de pédophilie devient alors un vulgaire enjeu de suspense narratif : un coup de téléphone qui laisse entendre une partie de ping-pong chiffrée, une liste numérotée que l’on parcourt un stylo à la main. Les victimes ornent davantage qu’elles n’occupent l’espace et l’esprit, en dépit des affirmations martelées par les journalistes. Spotlight est à la fois excessivement mature dans sa forme et insuffisamment mature dans son écriture – nous sommes loin de la réussite que signera François Ozon trois ans plus tard, Grâce à Dieu (2019) – ; reste un film efficace dont la valeur essentielle est documentaire.
Enquête d'un service d'investigation d'un journal local (spotlight) sur le scandale de pédophilie des prêtres de Boston. Acteurs sympathiques et dynamiques, bien fait, filmé certes sans grand génie, mais avec un ton pédagogue, clair et progressif..... Alors ? Je me suis ennuyé. Comme l'impression de déjà vu sur des thématiques voisines ou pas, selon le même schéma, qui n'a guère changé depuis les "hommes du président" : enquête, coup de fil, témoin à faire parler, demande de moyen supplémentaires, avocat de la partie adverse qui est un pote, avec ce gentil petit ton moralisateur propre aux films américains. Bref, ça pourrait être du Erin Brokovitch mais il n'y a ni Julia Roberts ni Albert Finney....
D'un point de vue informatif, ce film éclaire intelligemment sur les prêtres pédophiles, les victimes et l'enquête d'un journal d'investigation américain, oui. Et les acteurs sont bons. Mais au niveau émotionnel on ne s'attache à personne, autant qu'on ne déteste personne, car on ne plonge jamais dans la psychologie des personnages (trop nombreux). Au final on un sentiment de bavardages en bureaux, sans relief, et les avancées de l'enquête ne nous parviennent que comme de simples informations sans grands enjeux, étant donné qu'aucune image imputant directement les victimes ou les bourreaux ne nous soit proposée.
Ce ne sont pas "Les hommes du Président" mais ceux du Boston Globe, qui ont révélé l'ampleur de la pédophilie dans l'église de leur archidiocèse. Montage précis et efficace, superbes acteurs, on vit l'enquête au plus près et les pressions subtiles pour étouffer le scandale. Édifiant et salutaire.
Un film non déplaisant mais oubliable avec une réalisation sans personnalité mais un scénario qui reste prenant.
Film contre l'Eglise comme à son habitude. Ce film est situé dans le thème la Science Fiction ou Fantastique. Aucun fait réel. Aucune preuve. Discriminatoire.
CAPRICE DES DIEUX. Une éclaircie qui cache l'orage. Un jour on crut, un jour toujours, la honte du secret pontifical. La mascarade de Dieu pour une parole libérée dans des scènes pitoyables. Le pouvoir magique de l'église, on s'alarme pour l'exemple alors qu'on va droit dans le précipice. Hypocrisie.
Ce film est Excellent.
Mais il fait aussi bien peur de ce qui peut se passer sur ce monde !!!
A voir absolument.
Mais il fait aussi bien peur de ce qui peut se passer sur ce monde !!!
A voir absolument.
L'histoire vraie d'un enquête sur des cas de pédophilie dans l'église à Boston. Le film se concentre sur l'enquête du côté des journalistes. On voit peu les victimes ou les ecclésiastes. On découvre la ténacité et la soif de vérité de quelques journalistes qui font bien leur travail. On mesure le poids des pressions de tous ordres. C'est un peu didactique et édifiant, mais l'équipe d'acteurs est attachante. Un bon film pour des apprentis journalistes ou de simples citoyens.
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