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    Amy
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    Dandure
    Dandure

    172 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2015
    Attention cet avis contient des spoilers tel que : spoiler: They tried to make me go to rehab but I said, 'No, no, no.'

    De la flamme à l'incendie, c'est le schéma classique et efficace que suit ce documentaire à base d'images d'archive et de témoignages inédits. Et question archives, il y en a pour tous les goûts, captations officielles ou officieuse, paparazzias et vidéos très privées. À une époque de prolifération des images, tout à chacun peut enregistrer tout où partie de sa vie ou celle de quelqu'un d'autre. Les stars sont évidemment sur-exposées au phénomène. Voilà qui augure de futures biographies qui se glisseront toujours plus loin dans l'intime et la psychologie. Si on frôle ici le voyeurisme, c'est pour la bonne cause : braquer la lumière sur les fragilités de la chanteuse compositrice dans son parcours vers le gouffre d'où elle s'est précipitée. Pas de doute, le réalisateur sait appuyer là où ça fait mal et on regrette d'autant plus amèrement la disparition de la jeune artiste.
    Moralité : briser sa vie à 27 ans, c'est encore le signe des génies. Bienvenue au club, Amy.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 352 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2015
    Il faut le savoir, je ne suis pas forcément sensible au travail d’Amy Winehouse et, pour le coup, je suis peut-être l’un des rares gars qui est allé voir ce documentaire pour son réalisateur plutôt que pour son sujet. Parce que oui, pour ceux qui ne le savaient pas, Asif Kapadia, c’était le gars qui était à l’origine d’un de mes gros coups de cœur de ces dernières années : « Senna ». J’aime la manière qu’a ce gars d’aller au-delà de la simple compilation d’images, de refuser le traditionnel plan du témoin assis qui raconte, de vouloir faire de son documentaire une œuvre formelle qui sache solliciter toutes les qualités narratives et formelles du cinéma… Alors certes, l’exercice était assez tendu puisqu’il fallait à la fois contourner la difficulté du peu d’images disponibles sur les débuts de la belle jazzwoman ; il fallait savoir aussi se poser la question de comment aborder les morceaux mythiques que tout le monde connait et attend ; tout comme il fallait enfin faire attention à ne pas tomber dans le schéma superclassique du biopic d’artiste (ascension – gloire –chute). En toute honnêteté, je trouve que l’ami Kapadia s’en sort beaucoup mieux sur les premiers enjeux de son documentaire que sur ses derniers. Le montage est très bon. Il arrive à faire beaucoup avec bien peu, il sait même tirer parti de la mauvaise qualité de ses échantillons pour en faire presque du pop-art cinématographique. Et lorsqu’on apporte la seconde partie du film, et que pour le coup le réalisateur dispose d’une orgie de documents, là il s’en donne davantage à cœur joie, sachant traduire intelligemment la diversité des points de vue (usant pour cela d’archives amateurs prises lors de certains concert, voilà une très bonne idée) tout en surappuyant malicieusement l’effet oppressif du piège qui se replie sur la pauvre Amy lors de ses dernières années de vie. Pour les chansons et la narration par contre, je trouve le bilan plus mitigé. Et franchement, à bien y réfléchir, Kapadia est pour le coup un petit peu tributaire de son sujet. Moi, je ne trouve pas le personnage d’Amy Winehouse si fascinant que cela. Certes, comme beaucoup sûrement, je trouve qu’elle a une sacrée voix, mais ses textes, sa sensibilité d’artiste, son parcours de vie ne me parlent pas du tout. Ainsi, quand Kapadia décide d’afficher les paroles pour faire insister sur le contenu textuel des chansons, eh bah moi j’ai trouvé que ça desservait la démarche du film car en fin de compte ça permettait de rendre plus évident que cette pauvre louloute n’écrivait rien d’extraordinaire (point de vue personnel encore, pas d’offense j’espère)… Alors après, on pourrait me répondre « Bah ouais mais il est pas malin lui, il va voir un documentaire sur quelqu’un qui l’intéresse pas ! ». Alors c’est vrai que ça ne semble pas logique. Mais d’un autre côté, je trouve justement que la force d’un documentaire, c’est d’être capable de nous sensibiliser à un sujet pour lequel on n’a pas de réelles affinités. Or, sur ce point, Kapadia, ne s’en sort quand même pas trop mal. Parce que bon voilà, je pense que par rapport au sujet triaité, le réalisateur anglais a su mettre le doigt sur ce qu’il fallait pour rendre cette Amy attachante même à celui qui n’en était pas fan. Cette nana était juste un cœur à vif, une sensibilité à bout de nerf, une éponge incroyable. Ça en faisait un personnage entier, un personnage sincère, un personnage noble, jusqu’au bout. Le problème c’est que sur la fin, le film rentre dans le schéma classique de la star qui se brûle les ailes. Alors certes, c’est ce qui s’est passé, mais je pense qu’on aurait pu écourter ce moment là de sa vie afin de donner plus d’intensité sur la fin. Parce que bon, voilà, 2h07, c’est trop. Certes, il y avait peut-être la pression du fan-service afin qu’on voit tout ce qu’on avait en magasin, afin de bien s’attarder sur tous ces aspects de la vie de la pauvre Amy qui l’ont fait sombrer, mais je pense qu’au final, là où le fan est satisfait, le cinéphile est mécontent. Mais bon, je ne vais pas cracher dans la soupe. Franchement, pour un documentaire, c’est là encore une fois un travail très riche et remarquablement intelligent. Pour moi Asif Kapadia est le maître du genre et cet « Amy », bien que sur un sujet qui ne m’attrait que très peu, le démontre une fois de plus… Bravo...
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    190 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2015
    On ne la présente plus. Connue pour sa voix incroyable et ses déboires dans les tabloïds du monde entier, la très talentueuse Amy allait forcement attirer le cinéma après sa disparition prématurée. Grâce à ce documentaire, on apprend l’intégralité de la vie de la chanteuse, de sa naissance à son décès, en passant par les problèmes de santé (la boulimie) qui ont commencé très jeune, une famille très peu présente dans sa jeunesse puis très exigeante une fois la célébrité arrivée, la rapide dépendance à l'alcool, le succès fulgurant et ce qui en découle (prix, paparazzis, drogues) et bien sur sa célèbre histoire d'amour. Les différents témoignages des parents, amies, managers, célébrités nous permettent d'avoir une idée précise du caractère de l'artiste. Ensuite, le documentaire est très linéaire et se déroule chronologiquement. On évite les célèbres interviews, face caméra, pour les témoignages. Nous voyons seulement des images d'archives d'Amy avec les interviews en voix-off. Cela donne un peu d'audace mais on en aurait aimé un peu plus. En tout cas, c'est un film qui n'est pas destiné qu'aux fans.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    111 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2015
    Au-delà de son talent musical et de ses addictions, Amy Winehouse apparaît comme la victime d'un système médiatique et du show-business qui dévore ceux qui ne sont pas prêts ou pas assez solides pour l'endurer. Entre ses relations toxiques et sa sincérité maladive, la chanteuse pouvait difficilement échapper à une fin tragique. Le film, un poil trop long, rend hommage à cette artiste qui aura, en seulement deux albums somptueux, marqué sa génération.

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    Blog Be French
    Blog Be French

    40 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2015
    Cinq ans après son documentaire sur Ayrton Senna, Asif Kapadia s'attaque de nouveau à un monstre de la culture populaire disparu tragiquement. Sans tomber dans le piège de la biographie wikipedia, le réalisateur choisit plutôt de s'intéresser aux origines du personnage Amy Winehouse, à ce qui se déroulait en coulisses plutôt que devant les projecteurs. Le documentaire surprend d'ailleurs par le nombre d'archives inédites et assez révélatrices du mal éprouvé par la chanteuse. Une certaine authenticité en ressort, le tout étant mis en parallèle avec les paroles écrites par la musicienne britannique. Et au delà du personnage trash et auto-destructeur présenté par les presses du monde entier, Kapadia nous prouve surtout qu'elle n'était pas une personne faite pour vivre ce qu'elle a vécu après la sortie de son album à succès Back to Black. Le réalisateur va même plus loin en montrant qu'Amy Winehouse finissait par tomber dans une forme de schizophrénie qui aurait fini par être incurable au long terme. Certains clichés auront de quoi imposer le silence dans une salle de cinéma, c'est garanti… Intéressant aussi de voir que certains membres de la scène musicale londonienne témoignent (Pete Doherty, le patron du club The Trash, etc…). Le film se finit d'ailleurs par une très belle conclusion de T. Bennett, révélatrice du talent gâché par une erreur de parcours.
    Quelques bémols sont toutefois à souligner : la production du film reste un peu lisse pour un personnage tel qu'Amy Winehouse, et à vouloir trop jouer sur le côté « Documentaire nouvelle génération » on finit parfois par tomber dans le cliché du doc moderne (notamment en terme de montage).

    Amy est un documentaire efficace, qui ne tombe pas dans l'hagiographie et propose quelques séquences assez troublantes sur l’interprète de Back to Black. La famille d'Amy Winehouse a d'ailleurs tenté d'empêcher sa sortie en salles… Un gage de bonne qualité donc ?

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juin 2015
    Un bon film très bien documenté...qui ne s'adresse pas uniquement aux fans de la chanteuse...le petit bémol du documentaire un coté un peu " paris match" par moment qui m'a un peu agacé...
    Pauline_R
    Pauline_R

    179 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2015
    Un documentaire assez poignant et très... documenté, qui nous permet de (re)découvrir les facettes d'un personnage hypersensible, autodestructeur et dépassé par sa célébrité. On peut regretter toutefois des longueurs (il y a 20 bonnes minutes de trop) et une seconde partie qui ressemble parfois à une émission people de TF1. Toutefois il y a une vraie émotion à réentendre ses chansons, à les écouter sous l'angle du documentaire, c'est-à-dire à en connaître le contexte de leur écriture, en comprendre le sens des paroles, leurs histoires, toujours intimement liées au vécu d'Amy Winehouse. On appréciera aussi quelques témoignages et hommages émouvants, en particulier celui du chanteur de jazz Tony Bennett.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    Le 23 juillet 2011, lendemain de mon anniversaire, je me retrouvais dans un appartement chaleureux du dixième arrondissement de Paris, entouré d'amis rieurs et ripailleurs; l'ambiance allait bon train quand nous apprîmes la disparition de la chanteuse Amy Winehouse. Ma culture musicale étant aussi désordonnée qu'atypique, je n'avais jamais réellement prêté attention à cette jeune anglaise au regard de braise et les convives qui m'entouraient s'attristèrent benoîtement du fait qu'il était dommage de mourir à 27 ans avec une carrière visiblement prometteuse.
    Pendant quatre ans, Mademoiselle Winehouse eut droit de ma part à une abyssale indifférence jusqu'à ce jour d'août où je découvris dans l'obscurité du cinéma MK2 Odéon le documentaire d'Asif Kapadia faisant la lumière sur la personnalité de cette icône trop vite éteinte. Et là, chapeau bas au réalisateur anglais qui avait déjà réalisé un film sur le très croyant Ayrton Senna, plus que bien ficelé. Pendant deux heures qu'on ne voit pas passer, on fait la connaissance de cette chanteuse souvent souriante, dotée d'une véritable humilité et d'une sensibilité à fleur de peau, qui presque surprise de ce succès éclair devient une star planétaire. Son registre musical m'a même plu, davantage que son hygiène de vie, qui la conduisit hélas où l'on sait. Images d'archives, témoignages de ses amies d'enfance, de ses collègues de bureau, de son boyfriend Blake, qui à mon sens, l'entraîna malgré elle dans la schnouf et la consommation d'alcools forts, trop pour la brindille qu'elle était. Son père apparaît lui aussi à plusieurs reprises, c'est d'ailleurs le seul personnage de ce documentaire sur lequel j'émette une réserve personnelle: aurait-il aimé autant sa fille si elle n'avait été que simple caissière chez Tesco à Sevenoaks ? Papa gâteau mais vite devenu papa magot.
    Point d'orgue du film, ce duo qu'elle enregistre avec l'élégant Tony Bennett, toute intimidée de faire des vocalises à côté de son idole, la regardant avec bienveillance derrière ses carreaux aux verres jaunis.
    Un documentaire fort et touchant, mettant joliment en relief le talent époustouflant de la chanteuse et le problème de la célébrité poussée à l'extrême avec tous les travers qui l'enrobent.
    Ma préférence pour Françoise Sagan demeure, mais la petite Winehouse, sans nul doute, était une fille bien que beaucoup continuent de pleurer.
    Laurent C.
    Laurent C.

    259 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    Avant d'être un film sur la fameuse Amy Winehouse, "Amy" est d'abord une magnifique illustration du dandysme contemporain et de la création artistique. Car, hélas, la courte vie de la chanteuse est déjà bien connue et l'on n'en apprend pas grand-chose de plus pendant le long-métrage, mais l'on assiste avec délectation et intérêt au processus même d'écriture. Amy écrit beaucoup. Elle est tout autant poète qu'interprète. Et chaque chanson qu'elle rédige est un morceau de sa propre vie sentimentale ou familiale. La force du film réside en effet dans les rapprochements serrés entre les affres de sa vie sentimentale et les textes qu'elle en extrait. Le réalisateur, d'ailleurs, a eu le génie de reproduire tous les textes de ses chansons pendant qu'elle les interprète. Il faut souligner la richesse des documents d'archive, mis bout à bout, comme si la propre vie de la chanteuse était conçue pour être mise en récit. Le réalisateur est même parvenu à dénicher des films qui remontent à l'enfance de l'artiste. Il échappe aux poncifs du documentaire, en accompagnant les images des voix off des protagonistes qui ont jonché la courte existence d'Amy, évitant ainsi l'écueil des interviews. Cela dynamise d'autant la narration qui délibérément cherche à fuir le voyeurisme et l'anecdote people. Asif Karpadia décortique le processus de création. On pense en regardant la belle Amy, aux destins terribles d'un Arthur Rimbaud ou d'un Charles Baudelaire, dégoulinants d'alcool, de drogues et de littérature. Jusqu'à cette image finale où les secours sortent le caveau du domicile de la jeune-femme où elle a été trouvée morte ou encore cette image glaçant du concert à Belgrade où elle refuse de chanter en titubant sur la scène. Voilà donc un beau film sur la création. On regrettera peut-être la froideur du propos et le montage qui aurait mérité de réduire d'au moins une demi-heure le film.
    Amaury F
    Amaury F

    27 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2015
    Annoncé comme "un chef-d'œuvre", Amy, documentaire événement consacré à la brève vie d'Amy Winehouse, fait l'unanimité depuis sa présentation à Cannes en mai dernier... À l'aide de nombreux témoignages en voix off et de différentes archives personnelles ou médiatiques, le réalisateur Asif Kapadia retrace la vie tourmentée de la célèbre chanteuse de jazz et nous propose un film percutant sur les ravages de la célébrité, mais aussi de la drogue et de l’alcool, tout en dressant un portrait sincère et touchant d'une artiste talentueuse partie bien trop tôt, à l'age de 27 ans. Seulement voilà, en ce qui me concerne, impossible d'oublier la claque visuelle Kurt Cobain: Montage of Heck de Brett Morgen, sorti il y a deux mois, qui était beaucoup riche et surtout bien plus innovant en terme de rythme et de montage. À côté de ce rockumentaire dédié au chanteur de Nirvana (autre membre du club des 27 d'ailleurs), Amy parait donc bien sage, voire assez convenu... Bon, j'exagère. Le film reste tout de même très poignant (les scènes de paparazzades comptent parmi les plus impressionnantes) et j'ai apprécié le fait que les chansons interprétées soient sous-titrées, les paroles étant bien sûr liées avec ce qui nous est raconté. Bref, Amy est un documentaire instructif et correctement monté, mais que je ne qualifierais pas de chef-d'œuvre (éloge qui à mon sens se prêterait mieux au film de Brett Morgen). À voir malgré tout pour quelques moments particulièrement émouvants (quand elle remporte ses Grammys en compagnie de tous ses proches par exemple), et bien sûr, pour la voix irrésistible d'Amy Winehouse.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    61 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    Malaise.... Certes un documentaire très riche avec un grand nombre de témoignages intimes....justement très intimes ! Un grand déballage qui éclaire la vie de cette étoile filante. Mais plus de 02h00 sur une fulgurance, cela finit par faire long. Filmer le vide et le néant génère ennui et tristesse.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    271 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    Dans la destinée d'Amy Winehouse, il y avait évidemment la matière d'un biopic passionnant. Le documentariste Asif Kapadia en a fait un étourdissant patchwork d'archives (dont beaucoup inédites), intelligemment montées, pour tisser des correspondances éclairantes entre vie perso, vie artistique, vie médiatique. C'est ce jeu de correspondances qui donne de l'intérêt et du piment à un déroulé biographique chronologique qui, même si l'on en connaît l'issue, conserve une réelle intensité dramatique. Il y a en effet beaucoup d'émotion dans ce documentaire. Beaucoup d'empathie pour ce petit bout de femme à la voix extraordinaire, qui cultive tous les contrastes et les excès : vulgarité et classe, indépendance (artistique) et dépendances (amoureuse, alcoolique, toxicomane...), intelligence et déraison, ascension glorieuse et déclin sordide. Se dégage de la vie brûlée de cette diva trash quelque chose d'infiniment pathétique. Le déluge de documents visuels (vidéos, photos) proposé par le documentaire donne l'impression que la jeune femme n'a jamais cessé d'évoluer sous les objectifs. Intranquilité permanente, intimité impossible, célébrité oppressante. Une exposition à laquelle son entourage (père, manager-tourneur...) a semble-t-il largement contribué. La dernière partie du film frôle l'overdose en éléments crus de faits divers. Le réalisateur aurait pu s'abstenir de montrer certaines photos intimes qui génèrent un malaise ; il n'évite pas ainsi, sur la fin, les écueils voyeuristes qu'il dénonce. C'est le travers d'une enquête approfondie. Mais le résultat demeure honnête et puissant.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    534 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Retraçant le parcours chaotique de l'icône jazz partie trop tôt, le réalisateur Asif Kapadia s'efforce avant tout d'ouvrir grand les portes sur la femme et sa psyché bouleversée, d'où le titre (sobre) qui ne cache pas son approche intimiste de Amy Winehouse.
    Une fois qu'on traverse le paravent translucide créé par la sphère médiatique ou l'imaginaire collectif rattaché aux vedettes, que reste-t-il ? Un individu avec son passif, son univers et ses zones troubles. Comment ne pas se sentir empathique puisqu'on en est tous là une fois qu'on a fini de gratter le vernis pailleté de l'illusion manufacturée ? Amy, c'est un destin qui s'est écrit, parlé (et chanté bien sûr) à plusieurs voix : des tonalités les plus légères aux lancinantes plaintes les plus graves, des ami.e.s parti.e.s aux amants perdus en passant par la famille dispersée. Sans oublier la sienne.
    Pour peu qu'on ait été transporté et bouleversé par les titres (clairement autobiographiques) Back to Black ou Rehab, le documentaire fonctionnera aisément comme le condensé d'une vie où la chandelle fut consumée par les deux bouts. En contrepartie, ceux qui ont suivi l'aventure contée dans les chansons et les mésaventures dans les médias n'apprendront guère plus que ce qu'ils savaient déjà.
    Le dispositif instauré par Asif Kapadia (superposant archives et témoignages de familles ou des amis aux chansons de la diva) permet d'élargir au maximum le panorama sur son héroïne, et finit avec le sentiment horrible d'une vie perdue dont l'héritage mérite incontestablement une...réhabilitation.
    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 443 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2021
    Docu-biopic un peu fouillis mais que j'ai aimé regarder, car j'aime ce personnage d'Amy Winehouse, cette jazzwoman, cet ovni de la musique, cette jeune femme torturée en proie à ses démons. De son adolescence jusqu'à ses derniers jours, on suit à travers des vidéos rares sa vie entre déchéance, mal-être, harcèlement médiatique... Intéressant mais sans plus, et pas sûre que la star l'aurait approuvé.
    moket
    moket

    539 abonnés 4 342 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2016
    Un bon documentaire sur le destin brisé d'une icône. Images d'archives et commentaires retracent ce parcours exceptionnel et tragique. On touche tout de même les limites du genre documentaire, dans le sens où le manque d'images est compensé par un discours trop présent et que cela manque un peu d'émotion.
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