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Alasky
358 abonnés
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3,0
Publiée le 26 août 2021
Docu-biopic un peu fouillis mais que j'ai aimé regarder, car j'aime ce personnage d'Amy Winehouse, cette jazzwoman, cet ovni de la musique, cette jeune femme torturée en proie à ses démons. De son adolescence jusqu'à ses derniers jours, on suit à travers des vidéos rares sa vie entre déchéance, mal-être, harcèlement médiatique... Intéressant mais sans plus, et pas sûre que la star l'aurait approuvé.
Comme toute grande star qui se respecte Amy Winehouse a elle aussi droit à son documentaire. Sans revenir dans le détail, me film raconte la vie de la star de son enfance malheureuse à sa chute vertigineuse en passant par son incroyable ascension. Rien de nouveau. Pourtant la nouveauté de ce documentaire réside dans les nombreuses interviews de ses proches qu'on avait très peu entendu parler dont la chanteuse Juliette Ashby. Mais aussi la brasse de vidéo qui vont de la collection privée familiale au vidéo de paparazzi. Le montage rends le tout captivant et consistant. Pourtant on regrette que le réalisateur ne soit pas allr plus loin dans sa vision des choses, et l'on comprends mieux pourquoi ce film est autant aimé qu'adorer. Cela reste tout de même un très bon essai, à visionner pour les fans plus spécialement.
Retraçant le parcours chaotique de l'icône jazz partie trop tôt, le réalisateur Asif Kapadia s'efforce avant tout d'ouvrir grand les portes sur la femme et sa psyché bouleversée, d'où le titre (sobre) qui ne cache pas son approche intimiste de Amy Winehouse. Une fois qu'on traverse le paravent translucide créé par la sphère médiatique ou l'imaginaire collectif rattaché aux vedettes, que reste-t-il ? Un individu avec son passif, son univers et ses zones troubles. Comment ne pas se sentir empathique puisqu'on en est tous là une fois qu'on a fini de gratter le vernis pailleté de l'illusion manufacturée ? Amy, c'est un destin qui s'est écrit, parlé (et chanté bien sûr) à plusieurs voix : des tonalités les plus légères aux lancinantes plaintes les plus graves, des ami.e.s parti.e.s aux amants perdus en passant par la famille dispersée. Sans oublier la sienne. Pour peu qu'on ait été transporté et bouleversé par les titres (clairement autobiographiques) Back to Black ou Rehab, le documentaire fonctionnera aisément comme le condensé d'une vie où la chandelle fut consumée par les deux bouts. En contrepartie, ceux qui ont suivi l'aventure contée dans les chansons et les mésaventures dans les médias n'apprendront guère plus que ce qu'ils savaient déjà. Le dispositif instauré par Asif Kapadia (superposant archives et témoignages de familles ou des amis aux chansons de la diva) permet d'élargir au maximum le panorama sur son héroïne, et finit avec le sentiment horrible d'une vie perdue dont l'héritage mérite incontestablement une...réhabilitation.
Sans spoiler quoi que ce soit, on connaît la fin et un peu l’histoire qui nous y a emmené. “Amy“ nous l'explique logiquement et nous épargne aucun détail. A.Kapadia construit son riche documentaire par un beau travail de montage de vidéos d’origines multiples (personnelle, de fans, des médias) en accompagnant les images par des témoignages en voix off qui nourrissent le sujet sans jamais décrocher la caméra de l’hypnotique Amy et de sa voix. Tout le film se concentre et se regarde sous cette chape de plomb dramatique de la mort de A.Winehouse, ce qui le rend constamment lourd et assez éprouvant. On regrettera que A.Kapadia n’aille pas suffisamment loin dans la genèse de l’artiste et de son oeuvre, même si les séquences musicales ou encore lorsque les paroles apparaissent à l’écran, confirment que l’artiste avait tout d’une grande. On en ressort ému, un peu exténué par les trop longues 2h, mais convaincu que le funeste « club des 27 » (K.Cobain, J.Morrison, J.Joplin...) a accueilli un de ses membres des plus éminents.
Je ne suis pas un fan inconditionnel de l'artiste mais on en apprend beaucoup sur notre Amy. Certains biopics deviennent assez intéressants car l'on peut compter désormais compter sur de nombreuses vidéos prises par des parents ou des amis lors de leur jeunesse. A l'instar du Biopic sur Kurt Cobain on en apprend énormément sur l'enfance et la mise en lumière progressive de ces chanteurs. On en sait plus sur les éléments fondateurs de leur vie qui va les rendre célèbres à jamais. La où ce biopic sort du lot, c'est que l'on a fait une superposition très intéressante des paroles de ses chansons avec les événements de sa vie. Sa rupture avec son petit ami, la 'Rehab', très instructif pour mieux comprendre ses titres. C'est très émouvant de voir la sensibilité de l'artiste et de voir à quel point son attachement à son petit ami et mari a pu l'affecter, et paradoxalement et sans doute la faire atteindre le chaos total. On sent aussi à quel point ses chansons et ses paroles s'améliorent et deviennent de plus en plus puissantes avec le temps. Comme le dit si bien Tom Bennett, c'est dommage qu'elle ne soit plus là aujourd'hui. Les épreuves, si elle avait pu les surmonter, l'auraient rendu plus forte.
Ce documentaire retraçant la vie d'Amy Whinehouse est très poignant. Il montre un être très sensible et particulièrement mal entourée. La période qui précède la fin de sa vie est terriblement cruelle à voir car on en connaît l'issue fatale. Je regrette seulement que le réalisateur se soit à ce point préoccupé de la vie privée de la chanteuse au détriment de sa créativité artistique qui passe on second plan. On a l'impression de mieux connaître la femme blessée mais moins l'artiste.
un super biopic / documentaire sur Amy Winehouse c'est toujours bien de voir des oeuvres sur les méfaits du succès et de la drogue. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
J'aime beaucoup Amy Winehouse mais ce documentaire, quoique bien documenté semble-t-il est vraiment trop fouillis, part dans différentes directions et n'explique pas grand-chose. Je m'attendais à voir presque un "thriller" avec une descente aux enfers plus ou moins rapide. Ce documentaire manque singulièrement d'émotions.
Un bon documentaire sur le destin brisé d'une icône. Images d'archives et commentaires retracent ce parcours exceptionnel et tragique. On touche tout de même les limites du genre documentaire, dans le sens où le manque d'images est compensé par un discours trop présent et que cela manque un peu d'émotion.
Dans la catégorie biopic à voir, Amy en fait partie. Très vite encensée pour sa carrière, sans véritable accroc, artistiquement parlant, Amy Winehouse était devenue la nouvelle grande star de la musique anglaise, bien avant les Duffy, Adele ou Leona Lewis. Evidemment, sa chute vertigineuse à cause notamment de mauvaises fréquentations, consommation de drogue lui a été fatale. Dans ce documentaire retraçant, et heureusement, sa carrière à succès, et sans faire véritablement l'éloge du coté commercial de sa carrière, Amy se veut plus touchant grace à des témoignages très vrais : père, meilleurs amis, agents et managers, garde du corps, ce film est véritablement une ode au niveau genre docu-biopic où les images d'Amy Winehouse en valent le coup. Grace à ce film, Amy Winehouse reste dans la légende de la soul music anglaise pour très longtemps, et ses disques seront véritablement ancrés pour toujours dans la légende. Biopic mérité!
Belle , nature et très drôle avant la dope , le documentaire n'est intéressant que les 30 premières minutes avant de ressembler à un timelapse sur un cobaye de biotrial devenant assez "violent" pour des gamins de 10 ans et voyeur ou malsain à l'image de ces paparazzis ou de son entourage musical . Les années 70 ont sanctifié l'idée qu'un artiste a le droit de se défoncer . Tu rajoutes de l'argent , tu remues un peu et voilà le très triste résultat . Comment des sois-disant artistes autour d'elle ont-ils pu goûter à cette soupe amère ? Back to black est pourtant une bombe sereine ...
Il fallait un documentaire pour rendre compte de la courte et insensée vie d'Amy Winehouse. Celui-ci lui rend honneur dans certains aspects, nous aidant notamment à éclairer ses qualités de compositrice et, à la Lennon, ses paroles terriblement autobiographiques. Mais de la musique, il en manque pas mal, c'est souvent presque trop court. De même, malgré de précieux témoignages de ses proches, son mal-être reste flou, peut-être aussi parce que personne n'a jamais vraiment compris son personnage. Enfin, le réalisateur n'hésite pas à reprendre, sans doute un peu trop, les pires photos d'Amy Winehouse démontée, jusqu'à la sortie de son corps sans vie. Au final, un documentaire à la fin très intéressant et imparfait.
A travers le portrait que dressaient les médias, Amy Winehouse s’était surtout illustré par ses excès faisant presque oublier une voix exceptionnelle. Ce documentaire signé Asif Kapadia (déjà à l’origine du passionnant Senna) n’entend pas forcément réhabiliter la chanteuse mais offre l’opportunité de voir ces événements sous un tout autre angle. Derrière les frasques se cache en effet une femme qui, si elle était faite pour la Musique avec un talent indéniable pour la composition, n’était pas forgée pour la célébrité et ses dérives extrêmes. On découvre ainsi Amy, une femme qui aura cherché continuellement l’amour ; celle d’un père qu’elle a connu sur le tard et une relation amoureuse fusionnelle et destructrice.
Amy, tout naturellement. Intitulant son film par le prénom de la chanteuse, Asif Kapadia nous explique clairement qu'il fera une plongée dans l'intime de l'artiste. Au fil de ces formidables images privées qui se dévoilent sous nos yeux, on se rend compte que celui-ci s'est davantage intéressé à la femme, plutôt qu'à la chanteuse.
Comme pour son précédent travail sur Ayrton Senna, le réalisateur est parvenu à rassembler de nombreuses archives, qui feraient presque passer Amy pour un film de famille, tant ces dernières semblent personnelles. Il est jubilatoire de voir l'artiste avec ses copains, en cercle restreint. Le réalisateur n'a par ailleurs jamais voulu filmer les personnes qu'il interroge, en laissant seulement leurs voix dominer la narration. Mais l'audio n'est pas le seul à participer à la construction de ce récit, chronologiquement impeccable.
L'image est toute aussi primordiale car elle laisse apparaître des clichés originales de Winehouse. Non pas parce qu'ils sont esthétiques, bien au contraire. Ces derniers montrent la jeune femme sous son vrai visage. Sans fard, sans paillette, sans masque. Cette figure peut, parfois, faire peur, mais elle nous en apprend également beaucoup sur l'interprète. Émotivement très fragile, ses peines de cœur ont succédé aux drogues, qui n'ont pas réussi à lui faire oublier l'omniprésence des médias. Sans oublier une figure paternelle absente, mais professionnellement trop lourde.
Amy nous explique finalement que chacun a une part de responsabilité dans la mort de cette surdouée. Y compris celle-ci, qui n'arrivait plus à vivre dans un monde pour lequel elle n'était pas faite.