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    States of Grace
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    4,1
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    255 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    849 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Film émouvant, sensible mais assez démoralisant dans l'ensemble.
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2014
    "States of grace" est un film délicat, sincère qui sonne très juste de bout en bout, et illuminé par son actrice principale, excellente. Beaucoup d'émotions, de grâce, d'humour : une belle réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juin 2014
    Ecumant tous les cinémas de ma région pour voir ce film, j'ai finalement atterri dans le petite salle où j'étais allée voir Her. Pas de soucis en ce qui concerne les places, ce cinéma ne passant que 4films rigoureusement sélectionnés dans les grands festivals, peine à trouver sa clientèle. Face à la concurrence des grands cinémas aux alentours distribuant des blockbusters, ses salles sont rarement pleines (peut-être que l'absence de pop corn y est aussi pour quelque chose, enfin..). Et malgré l'unicité de lieu du film dans les 50km à la ronde, encore une fois la salle était (presque) vide.
    Cette merveille méritait clairement plus de public.
    States of Grace aborde des sujets lourds avec une légèreté accessible et touchante. On entre avec le nouveau moniteur dans ce foyer d'adolescents en difficulté. Destin Cresson nous met en garde : nous ne sommes pas leur père, ni leur psy. Autrement dit nous ne sommes pas dans cette salle pour les juger ou leur donner un conseil. Nous sommes aussi mal placés que Grace pour donner des conseils d'ailleurs. Grace est la chef du foyer ou peut-être au fond une personne du foyer tout court. On découvre son histoire en même temps que celle des autres enfants. Emouvante, sensible, et surtout incroyablement humaine, la très bonne Brie Larson nous offre le portait d'une des femmes les plus fortes vues au cinéma...peut-être l'une des plus fragiles aussi. La première scène où on l'aperçoit, seule, fait un énorme contraste avec ce que l'on a vu d'elle auparavant. Plus vulnérable et perdue, cette Grace détonne avec le personnage fort et convaincu des premières minutes. On entre alors dans un univers plein d'authenticité où deux mondes parallèles coexistent : celui du foyer et celui de Grace.
    Celui du foyer nous permet de nous attacher à des mômes plus torturés que les uns que les autres. Mais Cresson ne va jamais dans la caricature. Il filme juste et reste simple, permettant une véritable émotion et un attachement instinctif à ces personnages. On déplore néanmoins que certains jeunes ne soient pas plus fouillés que ça. On aimerait connaître l'histoire de chacun mais voilà comme Grace nous avons nos préférences et nous nous attardons sur les plus difficiles. Par exemple, Marcus, avec sa casquette, nous est montré comme un type dur qui cherche la moindre occasion pour s'embrouiller. On lui demande ce qu'il veut pour son anniversaire et il nous répond qu'il veut se raser. Non pas de gâteaux, pas de bougies, il n'en a rien à foutre. Il veut se raser. Pourquoi ? Là, un nouveau Marcus se dévoile. Un enfant maltraité qui ne connaît rien du bonheur, de la tendresse et qui crève d'envi d'y goûter.
    Tout comme Jayden. La jeune fille se protège sous une carapace elle-aussi. Eye liner, vêtements noires, pénis accrochés à son mur (très scientifiquement comme lui avait demandé Grace), écouteurs dans les oreilles et crayon à la main, elle se coupe du foyer. Ce foyer qui va vite lui apparaitre comme un refuge.
    Encore une fois, le film nous montre que l'habit ne fait pas la moine. spoiler: Si cette gosse, au nom très féminin de Jayden, a ce comportement; ce n'est pas parce que son père ne peut pas s'occuper de lui. Au contraire, on découvre en même temps que Grace que son père lui porte bien trop d'attention. On est outré que le supérieur autorise Jayden à aller voir son père le week end. Il n'a pas de preuve. Pas grave, on va éclater la tronche de ce salaud. Grace alors prend le relai et va chez lui avec une batte de baseball. Sauf que là, on regrette un peu. Peut-être y a-t-il d'autres moyens non ? L'empoisonner par exemple ? Aucune preuve comme ça. Parce que la batte de baseball, ce n'est pas discret. Finalement on se contentera d'exploser sa voiture et d'accompagner Jayden chez le supérieur. Cette fille qui nous apparaissait complètement antipathique devient si attachant qu'on sourit bêtement devant cet happy ending.
    Enfin le monde de Grace est presque aussi déprimant que celui de Jayden ou Marcus. La jeune femme se retrouve enceinte alors qu'elle est incapable de s'occuper d'elle-même. Incapable de se débarrasser de son passé. Incapable d'en parler. Même à son fiancé qui est l'homme le plus adorable qui existe. Il est d'ailleurs le premier à nous faire rire, à nous faire aimer Grace. Il apporte une vraie légèreté au film hypnotique de Larson.
    C'est simple on ne détache pas les yeux de l'écran et les 1h30 passent crème. Larson a une maîtrise du temps excellente. Alors que le film pourrait facilement tombé dans l'ennui, les scènes s'enchaînent, ne nous laissant aucun répit. On découvre des morceaux de vies au fur et à mesure des minutes et la caméra toute en simplicité passe d'un univers à l'autre pour mieux nous émouvoir, encore. AUTHENTICITE, voilà la force de States of Grace. Que ça soit dans les acteurs, les cadrages, le scénario, les dialogues, les personnages. On voit que le réalisateur connaît son sujet et qu'il sait cadrer une équipe.
    Il nous emporte avec lui et, 3h après, on ne s'en remet toujours pas. La générosité de l'équipe nous touche en plein coeur et on ne peut qu'être ému par ce film simple qui nous montre la vie dans ce qu'elle a de plus dure et de plus douce...
    States of Grace est un énorme coup de cœur.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2014
    States of Grace est un film d'une grande simplicité, et pourtant il tape juste. Le film suit en quelque sorte le quotidien d'un foyer pour adolescents, le Short Term 12, à travers quelques-uns de ses éducateurs et de ses jeunes en difficulté. C'est surtout la responsable du centre, Grace, superbement interprété par Brie Larson, qui concentre l'intérêt du réalisateur. Ensemble ils composent un personnage terriblement tourmenté, qui pourtant ne laisse rien paraître devant les adolescents. Le film a un côté très documentaire tellement les jeunes interprètent leur rôle à la perfection. En plus d'être assez passionnant, le réalisateur maîtrise sa mise en scène de main de maître. Le film se clôt de la plus belle des manières dans une ellipse qui reprend la construction de la première scène du film. Toujours bien filmé, bien rythmé, avec une musique subtile et envoûtante, States of Grace est un de ces petits bijoux du cinéma indépendant américain qui nous offre un joli moment de grâce.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Un sujet périlleux ... mais très bien traité. Une mise en scène rythmé et juste.
    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Bravo! Typiquement le film indé US bien fait, avec des personnages attachants et réalistes, sans fioriture. Une sorte de réalité brute avec ses moments de désespoir ou de joie.
    nicoreflexo
    nicoreflexo

    8 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Étant moi Éducateur spécialisé dans une Maison d'enfants à caractère social depuis 7 ans, j'avais hâte de découvrir ce film. Hormis Polisse et le gamin au vélo, peu de films m'avaient plu sur l'enfance maltraitée . States of Grace est un beau film, très bien interprété. Certaines scènes sont très fidèles à la réalité que je vois au quotidien (scarifications, peur des 18 ans et de la majorité, fugues, TS, erreurs des stagiaires, l'écriture de chansons ou de contes en guise de support à la communication, similitudes entre vie professionnelle et vie privée, pourquoi faisons nous ce métier? Etc...) Quelques bémols qui empêchent que les étoiles soient plus nombreuses : la solidarité dans l'équipe éducative est vraiment magnifique et si rare en réalité, le système social américain est il fidèle au film? Ou est ce surjoué? Car en France il serait anormal et relèverait de la faute professionnelle qu'un éducateur puisse fouiller dans une chambre d'ado sans sa présence, feuillette ses carnets et "viole"son intimité, qu'il puisse "toucher" un jeune, même si c'est pour lui faire baisser la pression, et enfin qu'il suive un jeune en fugue jusqu'au domicile de ses parents, qu'il s'y introduise et se défoule sur la voiture du "bourreau" à coups de batte de baseball? Hormis ces quelques invraisemblances, ce film reste vraiment à voir, au vu de la rareté et de la justesse du sujet traité. Un petit coup de cœur pour le jeune acteur interprétant le rôle de Markus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2014
    States of Grace...Même si le film pue le «sundance movie», ça reste une très belle chose. Le pitch ? Un foyer pour ados en difficulté aux USA. Grace dirige plus ou moins le centre, avec Mason son mec, et une poignée d’autres «employés» qui ne sont guère plus âgés que les ados qui occupent l’endroit.
    On oscille entre les problèmes des uns et des autres, sans tomber dans le film chorale, ni dans un pathos qui aurait vite été insupportable. Ici on ne juge pas...on montre les choses telles qu’elles sont, simplement.
    Je n’ai pas vu le temps passer, même si vers la fin du film on frôle le «déjà vu» et l’on tremble pour que le film retrouve son équilibre originel.
    Alors ce n’est pas le chef d’oeuvre promis, mais ça reste un film agréable, avec bien sur quelques moments de grâce. Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2014
    Comment ne pas faire entièrement confiance à Destin Cretton quand on sait qu’il s’est lui même occupé d’adolescents difficiles ?! C’est un sujet qui fait mal et qui nous prend aux trippes, mais filmé et incarné avec tant d’humanité que c’en est presque agréable parfois. Au fil des minutes on découvre les cicatrices de chacun de ces jeunes, sous les regards un peu moqueurs mais surtout protecteurs de leurs encadrants. Parmi eux, le couple Mason/Grace, qui malgré une vie privée et un passé secoués, parviennent toujours à garder le contrôle.
    Ce n’est qu’un épisode de la vie de ce foyer dans lequel on débarque un peu au hasard, mais qui sait captiver par son naturel et sa sincérité. Tout le long, les larmes étaient au bord des yeux, de chagrin ou de rire, mais toujours avec la même intensité. J’ai été profondément touchée, la force et la fragilité s’entremêlent parfaitement. C’est parfois aussi le pouvoir magique de ce genre de petit film indépendant. Je vous rassure, ça finit bien, mais alors… TELLEMENT BIEN ! Je vous laisse découvrir… une petite merveille !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Un film formidable, des acteurs génialissimes, une histoire bien construite malgré un petit creux, j'ai adoré ! Et j'ai aussi beauuucoup pleuré, donc attention au mascara !
    leobis
    leobis

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Mise à part vers la fin du film la scène des retrouvailles avec les parents où il est question de gros sentiments, Staes of Grace est bâti sur un suspense psychologique brillamment mis en scène et orchestré. De plus ce film est très instructif sur le milieu de la rééducation d'enfants soit disant difficiles.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Auréolé d’une solide réputation acquise tout au long des festivals indépendants qu’il a écumé, States of Grace illustre pourtant les limites de la transposition autobiographique littérale. Ne s’improvise pas metteur en scène qui veut. Aussi c’est sans finesse que Destin Cretton est passé d’un court sur le même sujet à son premier long-métrage. Tout n’est pas loupé, telles ces séquences où sont exaltées la libération par l’art de ces jeunes désœuvrés. Le rap de Marcus provoque même quelques frissons, mais reste comme une rare éclaircie dans la brume. Aussi grave soit-il, ce sujet devait-il être traité par les seuls pathos et grosses ficelles ? À force de survoler tous ses personnages, le film empile les bribes sans s’arrêter en profondeur sur la moindre histoire. À ne pas trancher entre fiction et documentaire, la narration noie aussi la quelconque empathie qui aurait pu naitre. Les scènes se succèdent sans le moindre souci de fil rouge ou de cohérence. Palme de la médiocrité à Mason, personnage interprété par John Gallagher Jr, dont la niaiserie et la candeur transpirent à chaque plan. À mille lieux de la saine ambition que recouvrait ce projet.
    alain-92
    alain-92

    326 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Le réalisateur Destin Cretton adapte un de ses courts métrages, inspiré de sa propre histoire d’éducateur. Documentaire ou fiction, peu importe. Le film ne manque pas d'intérêt et se veut, entre autres, une référence au film de Frank Capra tourné en 1946, "La vie est belle."

    Les manques et les déceptions de l'enfance ressurgissent dans la vie adulte de Grace, dont le rôle est interprété, non sans talent par Brie Larson. Autant de blessures jamais cicatrisées qui mettront à mal sa vie personnelle et son équilibre tout entier.

    Il lui faudra trouver une grande force de caractère. Indispensable pour se reconstruire après l'anéantissement d'une enfance à tout jamais démolie, mais pour assumer de surcroit, la prise en charge de tous ces jeunes en perdition devant le manque ou la cruauté de parents délinquants.

    La réalisation à la fois sage et sans bluff reste à saluer pour ce jeune réalisateur déjà multi récompensé. Si le film multiplie les bons et grands sentiments, n'évite pas quelques clichés, et une certaine pédagogie, on se laisse malgré tout gagner par l'émotion devant tant de souffrances sans jamais apercevoir les coupables.

    À l'exception d'un seul, qui dort d'un sommeil profond. Un salaud au repos.

    Un film à découvrir et un réalisateur à suivre.
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Le sujet est périlleux : le quotidien d'un centre pour adolescents en difficulté que States of Grace ne quitte jamais. Moments de crise, instants communautaires plus sereins : le film évolue sans surprise en équilibre instable mais ne verse pas dans le larmoyant ni dans le sordide. Son scénario a beau être parfois prévisible, il ne touche pas moins par sa façon insensible de s'éloigner de ses jeunes protagonistes pour se recentrer sur la personnalité de la responsable du centre qui, tout en se dédiant aux autres, cache un secret douloureux, une cicatrice qui ne demande qu'à se rouvrir. La mise en scène du débutant Destin Cretton est discrète, trop sans doute, privilégiant la parole -les dialogues sont touffus- à l'image. Le film se révèle pourtant émouvant par sa délicatesse, ses souffrances rentrées, cet espoir chevillé au corps. Et il fait découvrir une actrice remarquable à la force fragile : l'étonnante Brie Larson. States of Grace est un portrait de groupe avec dame dont la sensibilité farouche ne peut pas ne pas gagner les coeurs.
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Précédé d'une très bonne rumeur, States of Grace est le premier long métrage de Destin Cretton inspiré de sa propre expérience en tant d'éducateur. Le film a donc souvent des allures de documentaire et l'on sent bien le vécu dans la plupart des scènes avec les jeunes pensionnaires du centre d’accueil. La mise en scène est...
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