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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 mai 2014
Un beau film sur le métier d'éducateur qui malgré quelques invraisemblances donne un petit aperçu de cette profession. Les personnages sonnent juste et on s'attache à eux. Juste une petite critique: j'ai trouvé que ça avait un côté un peu trop documentaire à mon goût. Mais ça reste agréable à regarder.
Justesse du ton et de l'interprétation (notamment Brie Larson) pour ce premier long-métrage, sensible et gracieux. Avant d'être réalisateur, Destin Cretton était éducateur en centre spécialisé, et on sent qu'il y a du vécu derrière. "States of Grace" a d'abord été un court-métrage, mais contrairement à beaucoup de courts ça méritait d'être étiré, ces portraits d'enfants abimés et d'éducateurs qui tentent de se reconstruire en aidant autrui sont souvent saisissants, et même s'il y a quelques baisses de rythme, la générosité de l'ensemble finit par l'emporter.
Gros navet, d'un ennui mortel. Finalement regardé télécommande à la main afin de pouvoir sauter un bon paquet de scènes insupportables de lourdeur: Souffrance écourtée de moitié. Inventaire complet de clichés pour sociologue psy bobo, qui se succèdent "proprement" les uns aux autres, inexorablement: Fugues, inceste, coups de ceinturon (what else...), auto mutilation, tentative de suicide. Tout y est laborieux, sirupeux, poncifs, on a même droit au "truc" de la fin qui fait écho au début... Que cette "recette" puisse être si bien notée est un grand mystère.
Il y a à l'évidence quelque chose dans States of Grace qui attire potentiellement le cynisme. Une interprétation hyper-sensible de l'actrice Brie Larson, un sentimentalisme parfois un peu trop tape-à-l'oeil (exemple : la demande en mariage), des personnages un peu bisounours, un air général de "performance pour Sundance", des effets pas toujours discrets. La suite ici :
Porté largement par une critique très avantageuse, ce film se voulant prétendument révélateur d'une frange de la population semble avoir été produit par des amateurs qui ne maîtrisent pas leur sujet. En effet, les situation présentées ne sonnent pas juste. On effleure le problème de ces jeunes et des éducateurs chargés de s'en occuper. C'est mielleux et cela dégouline de stéréotypes. La réalisation évite de manière presque systématique d'aborder le fond du problème. Ce film ne révèle en rien le travail de ces personnes. Un film quasi indécent à l’égard des travailleurs sociaux et des jeunes placés en institution. En gros c'est un propos bien lisse, bien propret pour convenir à un public convenu. Et ce n'est pas l'histoire d'amour d'une des éducatrices qui relève la chose. A éviter.
Un sujet sérieux voire lourd traité avec une incroyable habilité mêlant rire et crainte, joie et révolte. Des personnages attachants, un sujet complexe et un beau cocktail d'émotions. Je vous recommande ce film où le transfère permet finalement aux personnages de se libérer et d'avancer.
Un vrai joli film, plein de sincérité et de sensibilité et très bien interprété, notamment par Brie Larson qui trouve là son premier vrai grand rôle. Tout n’est pas parfait et l’ensemble sent un peu trop le cinéma indépendant américain mais il est quand même difficile de ne pas tomber sous le charme.
Des enfants défavorables dit-on. Des enfants sur qui le sort s'acharne. Des enfants victimes, marqués à vif par une vie faite de violence. Mais les choses ne sont pas constamment vouées à l'échec, elles peuvent changer. Notamment grâce à des gens comme Grace, Mason ou Nate. Nous vous invitons dans leur foyer d'accueil réservé aux adolescents en difficulté afin de voir la vie d'une manière différente.
Lumineux par sa photographie, aérien par sa bande son, States of Grace nous évoque les blessures de l'âme qu'on ne peut guérir, seulement mettre sous silence. Ces traumatismes font partie intégrante d'un quotidien que Cretton filme avec pudeur. Au plus près de ce jeune public, il arrive à capter le geste qui trahirait la moindre expression, qu'elle soit joyeuse ou mélancolique. Par l'intermédiaire de l'art, ces jeunes arrivent à se confier après qu'une certaine confiance se soit installée. L'ancien éducateur spécialisé devenue réalisateur reprend alors ses anciens réflexes pour prendre le temps de les laisser parler (le rap, le conte) et nous en faire pleinement profiter.
Alors qu'on aurait pu s'attendre à un casting plus important, on se rend compte que le réalisateur s'arrête sur peu de personnages, justement pour prendre le temps de voir l'évolution de chacun. Autant physique que verbal, le métier d'éducateur s'apprend non pas dans des livres mais sur le terrain. Avec eux, nous apprenons la patience et la manière d'appréhender un public compliqué. Subtil et clairement inspiré de fais réels, States of Grace sait ne pas trop se montrer démonstratif pour en dire le plus possible.
Révélation du film, Brie Larson (Greenberg) manie son rôle à la perfection. Très souvent repliée sur elle-même, elle détient un regard qui ferait plier le plus solide d'entre nous. Mais dès qu'on s'approche un peu plus, on constate alors de nombreuses fêlures qu'elle reflète par un jeu tout en nuance. Il est impossible de cerner l'être humain, mais il est fascinant de regarder ce genre de film, rendant hommage à ceux qui se battent chaque jour pour tenter de le comprendre.
A travers un personnage trituré superbement interprété le spectateur est plongé dans un monde difficile mais reflétant une réalité. Cette réalité touche car le réalisateur a su ne pas tomber dans la mièvrerie même si certaines relations sont accentuées pour dérouler l'histoire. Tout est amené avec simplicité et grâce et les acteurs sont très bons. A découvrir.
Quelle nullité! je ne vais pas en faire un roman, mais presque rien n'est crédible. Utilisé un sujet sérieux et faire du dégoulinage de psychologie ado et de bons sentiments; détourné à la façon série, comédie américaine, plein de clichés; le cinéma américain ne se réinvente si peu, enlisé dans ses stéerotypes. C'est même anti pédagogique (et pour les plus jeunes) de faire croire que c'est un film réussi.
Un film indépendant américain comme on les aime. States of Grace est l'un de ces films venant de l'autre côté de l'Atlantique où tout est fait dans l'efficacité, jamais dans la surenchère, avec de la simplicité pour nous toucher. Et ça marche. L'histoire est originale et prenante. On s'accroche à ces gamins défavorisés et cette éducatrice qui ne veut que leur bien. Son petit-ami, l'homme le plus compréhensif et le plus amoureux qu'il soit possible, la soutien et l'aide à avancer. La réalisation, entièrement à l'épaule, déstabilise un peu. Par moment, on souhaite du répit pour souffler et se reconcentrer. A trop vouloir rendre le propos réel, quitte à se rapprocher du documentaire, on prend de la distance et c'est dommage. Les acteurs sont parfaits. Brie Larson a enfin un premier rôle et prouve que l'on peut compter sur elle dans les années à venir. Vivement son prochain film. States of Grace est un film réussi qui mérite ses prix.