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Nadia T
3 abonnés
429 critiques
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2,0
Publiée le 28 octobre 2023
Je nai pas aimé ce film... Il se veut année 90 mais il n'y a rien de cette période à part 2 3 chansons... On dirait un film bien 2016...les scenes sont beaucoup trop longues... Lactrice principale elle est sublime
Être plus humain et apprendre à se taire. Je suis tombée amoureuse du jeu de Manal Issa. Film accompagné d’une bande son sortie tout droit des années 80 avec Franck Black et Niagara.
Le récit d’initiation et d’intégration profond, engagé et poignant d’une jeune libanaise arrivée à Paris au début des années 90, illuminé par la prestation de Manal Issa.
A la fois farouche et roublarde, naïve et déterminée, une étudiante libanaise jongle avec ses relations et les administrations pour intégrer une université française et ses cours d’histoire de l’art d’anthologie.
Après trois longs-métrages réalisés au Liban, Danielle Arbid tourne Peur de rien en France. Bien qu'elle s'en défende, il est très tentant de voir dans ce récit d'initiation (et d'intégration) d'une jeune libanaise à Paris, une sorte de manifeste en partie autobiographique.
Sans être exceptionnel, Peur de rien séduit principalement par la fraîcheur de son casting et de sa réalisation.
La jeune Manal Issa, détectée lors d'un casting sauvage, apporte tout d'abord son innocence résolue au film. On a l'impression, et c'est probablement vrai, que l'évolution de son personnage suit en partie celle de l'actrice : d'abord volontaire et maladroite, puis de plus en plus sereine et assurée. Ces trois amants successifs sont joués par des acteurs formidables : Paul Hamy (qu'on verra exploser deux ans plus tard dans le très bon film L'autre continent), Damien Chapelle et enfin Vincent Lacoste, égal à lui-même.
A l'unisson de l'histoire et de son actrice principale, la réalisation est fraîche et enlevée, très proche de ses acteurs, multipliant prises de son directes, caméras subjectives, plans rapprochés. Certaines situations et seconds rôles apportent beaucoup de charme au film (Dominique Blanc en prof, India Hair en jeune royaliste).
Le résultat est un joli portrait de jeune fille devenant jeune femme, doublé d'un sensible récit autour du thème de l'intégration.
Parcours amoureux d'une jeune beauté déterminée à s'affranchir, un film équilibré et bien conduit, qui s'étire un peu en longueur sur la fin. Une galerie de portrait des amants juste et représentative des relations éphémères et dépoétisées de ces années 90. Trente ans plus tard, le romantisme n'est pas revenu.
film sans aucun intérêt sauf pour l'actrice Mana Lissa qui a beaucoup de mérite à tenir le rôle principal, nul et affligeant, mais qu'est ce qu'on s'ennuie, il ne se passe rien d'autre qu'une jeune fille qui déambule dans Paris au gré d'opportunités... bof ! rebofbof !
Improbable, truqué et mal joué. Manal Issa est très jolie mais ne parvient pas à faire croire en son personnage. "Peur de rien" ressemble à un vieux téléfilm des années 90, mal fagotté, maladroit et qui jamais ne touche sa cible. Où est donc passé le talent de Danielle Arbid ?
Un film tout à fait réussi sur bien des plans. Il dépeint avec justesse une certaine réalité sociétale , traite avec beaucoup de finesse les rapports humains et amoureux et les thèmes politiques et sociaux sont abordés avec un regard objectif. Manal Issa est éblouissante de naturel et tous les seconds rôles(mention spéciale à Dominique Blanc et India Hair) sont interprétés avec réalisme.
Film intéressant sur une immigré libanaise qui découvre la vie en France !!! Certaines scènes sont prenantes et émouvantes mais d'autres sont ennuyeuses au possible ce qui rend le film inégal et plutôt ordinaire !! Les scènes de politique sont lassantes et les personnages pas très attachants !! Dommage car ce film aurait pu être un joyau mais au final il se révèle être banal !
Un beau film sur l'intégration dans les années 90, joliment interprété par l'inconnue et charmante Manal Issa, incarnant son personnage avec simplicité mais aussi force et détermination. A noter la bande son qui est tout à fait en coordination avec l'époque.
Pour son premier film en dehors du Liban, Danielle Arbid a décidé de poser sa caméra en France. Sous les traits d’un film faussement autobiographique (la réalisatrice vit depuis ses dix-sept ans en France), Peur de rien parle de cette liberté unique que peut ressentir une personne lorsqu’elle débarque dans un pays étranger. Mais le film évoque aussi les difficultés d’insertion inhérente à une culture nouvelle. Lina doit oublier les codes qu’elle connaît pour apprendre et se plier à ceux d’une ville telle que Paris. Les sentiments qui se dégagent du film sont d’une authenticité remarquable : au gré des rencontres, Lina passe de la peur à la curiosité, des déceptions à l’amour, de la solitude à la jouissance. Elle apprend à transcender ses craintes, elle découvre que l’on peut oser, s’affirmer et dire non mais aussi lâcher prise et se laisser porter par le vent du hasard. Elle apprend à aimer la France alors que le spectateur, lui, se délecte de découvrir le Paris d’il y a vingt-cinq ans. La performance de Manal Issa et de l’ensemble des rôles secondaires qui gravite autour d’elle rend l’œuvre sensible, touchante et incroyablement réaliste.
La reconstitution des années 90 est bien. Ce qui manque au film, c'est un scénario solide. Des personnages principaux, la "royaliste" et son copain skin, disparaissent comme ça de la scène alors qu'ils sont en contact direct, par le logement, avec l'héroïne. Leur évanouissement de l'image est d'autant plus dommage que les personnages sont bien campés, tout à fait crédibles dans cette période d'il y a plus de vingt ans. Du coup, la fin tombe sans rien résoudre. Certains films d'Yves Boisset pouvaient laisser à peu près la même impression, sauf que, ici, on ne saisit plus très bien quel était le sujet de l'histoire. En effet, on n'est pas censé être dans une oeuvre politique, or c'est ce que semble suggérer cette fin un peu bâclée. Un film qui se laisse voir sans déplaisir tout de même.
Voici le portrait de Lina. A tout juste 18 ans elle débarque de Beyrouth pour s’inscrire à l’université à Paris. Nous suivons son intégration, pas tous les jours simple, dans un pays accueillant aux premiers abords, mais finalement assez hostile, alors qu’elle cherche simplement à mener une vie saine. C’était sans compter certaines rencontres malveillantes qui la mèneront sur de mauvaises trajectoires. Lina est adulte et parviendra néanmoins à savoir ce qu’elle veut. Peur de rien est un film sur l’émancipation et l’intégration. Sans aucun cliché, Danielle Arbid livre un récit presque documentaire mais avec les codes émotionnels recherchés dans ce type de drame. Pour son premier long-métrage, l’actrice Manal Issa délivre une prestation sur la réserve et nous la découvrirons avec une distance méfiante. Mais au fur et à mesure que le film avance, l’actrice transperce littéralement l’écran et nous laisse participer à sa quête de liberté. Peur de rien est la photographie d’une période peu enclin à l’ouverture dans notre pays. Malheureusement, l’intrigue se concentre peut-être trop sur son personnage principal ce qui ne nous donne pas toutes les clés en mains pour comprendre pleinement le contexte des années 90. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44