"Les Visiteurs" en 93, "Les couloirs du temps" en 98, "En Amérique" en 2001 puis enfin "La Révolution" en 2016. Avec cette saga comico-fantastique dont une version US donc, le Moyen-Age aura fait le bonheur du 7ème art français pendant près de 30 ans avec le pure patrimoine national d'époque, le choc culturel démesurer d'entre époque et de siècle surtout, dont le sucés colossal du premier. Mais en prenant toutefois un sacré recul sur les 4 films, on peux ou plutôt, je m'suis rendu compte d'une sacrée erreur scénaristique sur le premier à la place du 3ème longuement critiquer. En effet le premier film nous montre presque brièvement le quotidien de l'an 1100 à 1200, les décors fabuleux, costumes sublimes, langages à la limite du patois et ses nombreuses vulgarités, ainsi et surtout le contact "amical" entre un riche noble et son écuyer poisseux. Puis au 19ème, la découverte des voitures et une réaction des plus caricaturale, la découverte des avions, TGV, électricité, maisons modernes... Un récit de rencontre des descendants et un souhait de revoir son monde d'antan OK, mais à part cela, rien n'est vraiment exploiter, à part un parler complètement différents et un mode de vie rencontrer, rien de plus. Le 2 fut sans surprise niveau contenu avec les mêmes éléments. Le reboot aura lui, exploiter la face fantastique avec ce dragon en début de film, aura largement exploiter le personnage du mage en lui offrant une propre histoire et en fin de contenu, une bataille fantastique avec très bon effets numériques. "En Amérique" aura donc réussit ce que personne n'à réellement fait en profondeur dès le départ. Cet ultime volet alors ? Qu'en est-il ? Et bien avec ce générique à la "Star Wars" résumant les films, puis cette arrivée fracassante en 1780 / 1789, nos chevaliers y rencontre une fois encore les descendants mais dans un tout autre sens. D'un côté les Montmirailles sont chasser et traquer puisqu'ils sont riches, nobles et donc, détestés du peuples, et de l'autre les "Jaquouilles" ou plutôt les révolutionnaires, étant admirer et applaudis en raison de leur statut social. Les rôles sont enfin inversés, les riches sont huer, les pauvres sont rois. Et niveau choc culturel, et bien une fois encore il y en à une très belle : La guerre civile et l'occupation des soldats royaux, les premières armes à feux, un système politique plus sérieux mais tout aussi violent, la naissance des grands philosophes et des intellectuels, la naissance de la République / drapeau tricolore / L'hymne national (dont on en entendra une première version marquante)... Voilà donc, la presse et les spectateurs juge mal une suite qui n'à plus le charme d'antan, un humour baissant et un jeu trop limite et une distribution calamiteuse aux bord d'un gouffre profond, mais bien au contraire. Nos héros ont vieilli certes mais l'explication, totalement inattendue, est d'un percutant pas possible. Le compte "moderne" de Montmiraille par Franck Dubosc est parfait avec un jeu noble, sérieux, inquiet de son avenir alors que sa femme ne se préoccupe que de sa garde-robe inutile. Puis la révolutionnaire Sylvie Testud dans une mise en scène aussi royale que sexy par moment en tenue démonstrative. Marie-Anne Chazelle en "gueuse" ou surtout, concierge à la botte de tous ses habitant avec son parler de citadine normale. Des scènes de diners parfaitement refaite malgré une énorme caricature côté "auberge" ou nos personnages s'en vont trop vite dans une grosse colère. Le diner avec Nicolas Vaude en Maximilien de Robespierre absolument royal, certes un maquillage des plus caricatural, mais d'un jeu parfait et dont le font politique fut à la hauteur du rôle. Le final avec cette courte fusillade en campagne fut forte et l'arrivée complètement dingue en 39/45 aura été le coup de grâce puisque là, nos héros arrivent une fois encore à une autre époque mais surtout, une toute autre guerre des plus morbide dont on se demande comment l'humour va y avoir sa place. Une dernière virée folle, humour placer et scénario plus rechercher qu'avant, des éléments très bien exploiter, sans temps mort... Une bonne révolution pour la saga même si je dois en être le seul à en penser ainsi... Le Roi est mort, vive le Roi, et vive la République.