Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 26 septembre 2014
Très belle mise en scène dans un univers carcéral, qui met à mal la relation d'un homme "carcanisé" à vie et de son fils nouvel arrivant. des dialogues violents sans fioritures, les scènes n'en sont pas moins criantes de vérités, de sincérités et révèlent un beau jeu d'acteurs. Oppressé et mal à l'aise le spectateur se prend des baffes à chaque vérité exposée sans faux semblants, à l'opposé d'une (micro) société lissée et où en aucun cas les vérités ne sont dites de la sorte. De l'extérieur on se protège, on se confie ou on s'engueule à distance auprès d'un public (virtuel ou non) que l'on croit acquis à notre cause... on envierait presque cet univers mis à l'écran..
Après cette réflexion (peut-être) Hors sujet , ici pas d'échappatoire, les faces à faces sont nombreux dans ces couloirs qui à chaque seconde peuvent se transformer en ring de boxe..Ici dès les premières minutes, on nous fait comprendre que l'on ne peut compter avant tout que sur soi, et qu'il faut vite s'adapter aux règles, se protéger, anticiper..
Mais néanmoins dans l'oeil du cyclone, une lueur apparaît à travers un groupe de discussion animé par des taulards en mal de rédemption et instauré par un jeune maton prédicateur, préchant la bonne parole et la parole juste.. De lautréamont, les participants se trouvent touchés et touchants en expulsant ainsi leurs vieux démons... Ainsi le jeune écorché vif (au doux nom de "Love") et son père noueront non sansdifficultés une relation basée sur le fondamental, à savoir l'amour que l'on peut porter à son enfant. et le "fil" aussi mince soit-il, il existe et nous prouve que tout espoir est permis.. Belle lapalissade mais elle n'a que très rarement été aussi bien mise en avant dans un film.
Prix du jury bien mérité pour le drame carcéral du britannique David MacKenzie au dernier festival international du film policier de Beaune. Porté par un Jack O’Connell habité par son rôle, le film en impose.
Œuvrant depuis 17 ans pour le septième art, David MacKenzie affiche 12 œuvres à son compteur dont 9 longs-métrages. Loin de s’enfermer dans un genre précis, l’homme passe du drame à la comédie et va jusqu’à flirter avec l’univers fantastique. Pour son dernier film, le réalisateur britannique nous plonge dans le système carcéral.
Les poings contre les murs s'inscrit dans la veine de Dog Pound ou encore la série Oz et puise sa force dans un casting remarquable, porté par le jeune Jack O'Connell (révélé dans la série britannique Skins et Eden Lake) oscillant entre force et faiblesse tout au long du film.
Outre le casting, le film tire son originalité de la relation père/fils qui nait dans ce huis-clos. En effet, le fiston Love n'est pas le seul à être délinquant, son père Neville, (Ben Mendelsohn) est incarcéré depuis de nombreuses années déjà. Ces retrouvailles n'ont bien sûr rien de magique et l'incompréhension, la rancoeur sont au cœur de cette relation.
Evitant tout sentimentalisme, la caméra s'immisce dans le quotidien d'Eric et plonge au cœur des cellules de prison avec un réalisme qui permet de nous accrocher à cette histoire malgré un scénario qui donne parfois l'impression de ne pas être abouti. On regrette certains raccourcis et le traitement peut-être trop léger de certains personnages qui pourtant semblaient intéressants et auraient permis au film de dresser un portrait plus complet de ce microcosme. Rapports de force, amitiés, survie, le jeune Eric va devoir laisser de côté sa violence primaire et apprivoiser tous les codes de la prison pour s'en sortir.
Les poings contre les murs manque certes un peu de nerfs par moment mais fait partie des belles surprises de ce printemps 2014 !
Jack o'connell toujours aussi convainquant depuis Eden lake ou Harry brown,mais sa ne fait pas tout pour sauver un film ma foi sans plus racontant peu de choses,N'est pas Audiard qui veut dommage
Les Poings contre les murs est vraiment un film réussi sur les affres de la prison vécus par un jeune caïd pas si endurci que ça. Les acteurs sont géniaux et ce long-métrage témoigne d'une vraie pudeur, sans jamais verser dans la violence inutile ou le sexe crado. A mi-chemin entre Un Prophète et Dog Pounds, c'est sans doute le meilleur film carcéral depuis quelques années. A voir.
Un film qui nous plonge de manière très réaliste dans l'univers carcéral. Nous y constatons que la vie en Prison n'est pas comme celle présentée par la série Prison Break. L'acteur principal y est ici très bon. Il nous transmet, avec réussite, son mal-être, son instabilité ainsi que son désespoir. La réalisation est si bien faite que l'on pourrait croire à un film mêlant documentaire et fiction. A voir, sans attendre.
démonstration froide, clinique, de l'animalité qui règne en prison, "les poings contre les murs" réussit son but qui est manifestement de frapper les esprits en pointant une violence sans retenue à l'image. La caméra nerveuse se promène de couloir en étage, de cellule en cellule, la bande son se résume à des cliquetis de serrure qui résonnent pour accentuer le réalisme de l'action et c'est réussi; Mais il manque une certaine dimension psychologique, une dramaturgie évolutive qui placerait ce nouveau film carcéral au dessus des autres, rendant finalement le long-métrage intéressant plus pour le jeune acteur que pour ses qualités intrinsèques. au vu des critiques j'en attendais bien plus, le résultat me laisse sur ma faim...
Difficile à dire si cette histoire retrace de façon véridique ou non l'univers carcéral mais ce film arrive très rapidement à capter notre attention. Tout d'abord grâce à Jack O'Connell qui réalise là une très belle performance de réalisme et de sensibilité. Ensuite bravo à Rupert Friend qui arrive à sublimer son personnage et qui arrive à nous donner l'espoir qu'il y a tout de même quelqu'un de sincère s'inquiétant du bien être des prisonniers malgré la constant violence qui y règne. Le tout est mis en scène dans une atmosphère pesante qui soulève quelques points pouvant porter à réflexion à propos de cette vie carcérale : arriver à créer son réseau de personnes influentes, manger ou être mangé, cacher ses sentiments pour ne pas paraître faible, la corruption de ce système à quelque niveau que ce soit... Bref, belle trouvaille qui va sûrement en bouleverser plus d'un !
Sans révolutionner le genre, David Mackenzie nous livre un bon film carcéral doublé d'un drame familial, misant assez justement sur le réaliste sans tomber dans des travers moralistes.
Un film brutal et sans détour, une sale tranche de vie en taule. Une interprétation intense car c’est sans reprendre son souffle que le gamin va nous scotcher .
Sa colère est palpable, il est la rage et le désespoir. On le suit, toujours prêt à mordre pour se défendre. Seul un éducateur semble croire à la rédemption et tente de canaliser la colère de chacun, mais sa tâche n’est pas considérée voir sabotée par certains de ses supérieurs.
C’est aussi et les retrouvailles d’un père et de son fils. Le père, déjà bien bousillé par l’univers carcéral, semble vouloir l’aider mais avec tant de maladresse, difficile d’être père sur le tard.
La vie entre quatre murs sans issue et sans espoir; heureusement la fin nous laisse supposer un peu de lumière dans ce monde de brutes.
David Mackenzie (as David MacKenzie) nous livre un film poignant, d’une rare violence mais avec un grande intensité et un rythme infernal.
Un film brut, d'une rare violence. On pénètre l'univers carcéral avec froideur et brutalité. Jack O'Connel explose à l écran dans un mélange de rage, de colère et émotions à fleur de peau. On découvre un très grand acteur qui à les épaules pour endosser une magnifique carrière. On se retrouve devant un film d'une froideur extrême qui pourtant nous amène peu à peu à nous attacher à ce personnage cabosser par la vie, ultra violent qui va peu à peu s'intégrer à ce monde. Ici on n'hésite pas à dénoncer les dérapages de l administration pénitentiaire avec froideur et réalisme. Voici donc un très bon film, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Morale, morale et encore morale. En fait, il fallait s'y attendre surtout avec un film traitant du milieu carcéral. Mise à part la prestation de Jack O'Connell qui est toujours aussi bon et le fait que l'on ait pas le temps de s'ennuyer, je me demande ce qu'il y a retenir de "Starred Up". Alors oui, c'est cru, c'est assez réaliste, poignant mais ça ne fait pas tout dans un long métrage. Il manque déjà clairement de bande originale, on nous emm*rde avec les relations familiales, les clichés sur le racisme (encore et toujours), les mecs qui sont en rédemption, etc ... En fait, ce n'est pas vraiment une daube mais il manque beaucoup de chose et surtout, on veut presque nous faire culpabiliser d'une chose qui ne nous regarde pas. Le style anglais est assez présent et ce n'est pas spécialement un défaut mais bon. Je ne sais pas trop quoi ajouter car la matière n'est pas énorme car on tourne vite en rond. Bref, je ne vais pas y aller par quatre chemins, c'est tout simplement moyen. 10/20.
Un drame britannique qui nous immerge dans le monde violent et brutal du milieu carcéral. Un film peu surprenant et innovant, à la démonstration trop froide et clinique, qui manque d’une dimension psychologique et d’une tension dramatique pour vraiment émouvoir et convaincre. L’unique point fort du film réside en Jack O'Connell, acteur talentueux déjà aperçu dans "Eden Lake" ou encore "This is England". Une réalisation qui s’inscrit complètement dans le genre social, typique du cinéma britannique, mêlant question sociétale et drame familial, mais qui s'avère malheureusement bien peu mémorable !