Avis sur Cheap Thrills

Une bonne idée, un petit budget, et le tour est joué ! C'est glauque, limite crade, mais aussi drôle et sexy (merci Sara Paxton), ça change des sentiers battus et ça fait du bien. Un direct-to-video à voir tranquillement dans son canapé,en mode décomplexé. Attention aux heures qui suivent le visionnage du film car vous aussi vous allez vous demander ce que vous seriez prêt à faire pour de l'argent ( spoiler: combien vaut un petit doigt ?
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Incroyable, quand je vous dis que les plus belles petites pépites ne sortent jamais au cinéma et finissent directement en dvd ! En voilà un nouvel exemple flagrant : "Cheap Thrills" nous propose de suivre Craig, jeune papa un peu débordé par son fiston pleurnichard, qui part au boulot. En sortant de chez lui il trouve un avis d’expulsion pour la fin du mois s’il ne trouve pas 4500 dollars et, comme si tout cela ne suffisait pas, son boss lui annonce à la fin de la journée qu’il est viré !! Totalement désespéré, Craig décide de ne pas rentrer chez lui et affronter le regard de sa femme, et d’aller boire dans un bar où il va retrouver un vieux pote de lycée avec lequel il va se payer une bonne cuite. Au cours de leur soirée, les deux potes vont faire la connaissance d’un couple qui va leur proposer un jeu quelque peu incongru mais qui pourra leur rapporter jusqu’à 250 000 dollars… Voilà, "Cheap Thrills" est la parfaite démonstration du premier long-métrage qui, à cause de son petit budget, se doit de faire des économies (ici on choisit un huis-clos : ça limite les décors) et d’avoir des idées. Et c’est ici l’idée principale (et intelligente !) qui tient le film du début à la fin : jusqu’où est-on capable d’aller pour de l’argent ? Oui, car c’est les petits jeux du couple énigmatique qui feront la démonstration de cette idée : d’abord assez simples et plutôt bon enfant (X dollars pour le premier qui boit son verre, X dollars pour celui qui arrive à retenir sa respiration le plus longtemps), ces derniers vont devenir de plus en plus de mauvais goût (X dollars si tu cognes le videur en premier, X dollars pour le premier qui chie chez mon voisin) voire carrément immoraux (X dollars si tu baises ma femme). Mais le pire, c’est que ces jeux installent peu à peu une concurrence véritablement malsaine entre les deux amis qui vont se livrer à une compétition féroce pour gagner la mise en jeu, quitte à mettre leur éthique et leur orgueil de côté pour subir humiliations et déshonneur. Et toute la force du film repose sur ce dilemme moral auquel vont être confrontés Craig et Vince ainsi que sur la volonté d’identification du spectateur (qu’est-ce que je ferais si j’étais à leur place ?!). C’est ainsi que nous assistons impuissants à la déshumanisation progressive de nos héros qui va aller crescendo jusqu’à un incroyable final absolument nihiliste qui laissera chez beaucoup d'entre nous un goût plus qu'amer dans la bouche !!
Pour un premier film, E.L. Katz réussi une comédie noire prenante avec des acteurs très convaincants qui nous propose une satire assez violente de l’individualisme de notre société actuelle qui découle directement de l’hypocrisie capitaliste existante. En trois mot : malin, nihiliste, brillant ! Vous vous devez de ne pas passer à côté de "Cheap Thrills" !

Le premier film de E.L. Katz, Cheap Thrills sortira le 23 Avril (ou dès aujourd’hui avec le magasine Mad Movies) en Direct-to-DVD sans avoir l’honneur d’une sortie en salle. Il a toutefois été projeté lors de l’édition 2013 du Paris International Fantastic Film Festival. Une vrai claque qui rend honneur au film de genre. Une chronique horrifique de la convoitise sociale et du pouvoir de l’argent. À mettre entre toutes les mains, pourvus qu’elles ne soient pas trop sensibles.

Craig (Pat Healy) est un écrivain qui doit travailler dans un garage pour combler les fins de mois. Lorsqu’il se retrouve au chômage suite à des réductions de postes (que son patron annonce après lui avoir demandé des nouvelles de sa femme), il part boire un verre avant de rentrer chez lui. Il rencontre alors Vince (Ethan Embry), avec qui il était au collège, et qu’il n’a pas vu depuis cinq ans. Les deux amis, en pleine retrouvaille se font aborder par un couple, Colin (David Koechner) et Violet (Sara Paxton). Celui-ci, ostensiblement riche, argue de fêter l’anniversaire de la femme. Peu à peu, augmentant la mise, ils proposent aux deux acolytes d’accepter des défis de plus en plus vicieux.

Ici, l’épouvante retrouve son but le plus noble, chroniquer les travers de notre société, à travers le prisme à peine déformé de l’horreur. E.L. Katz ne rajoute à l’intensité du propos, qu’une violence graphique mesurée, le gore se situant souvent hors-champ. On n’en sort pas moins totalement retourné par la violence symbolique de la situation. Cheap Thrills est un film noir et tristement lucide sur le pouvoir que peut octroyer l’argent, et surtout sur l’aliénation des masses qui se battant entre elles ne distingue plus clairement d’où vient réellement le danger.

Craig a poursuivi ses études sous l’édile de ses parents tandis que Vince devenait une petite frappe opérant notamment dans l’intimidation pourvu que des créanciers le paie pour régler leurs affaires. Mais l’un comme l’autre en sont finalement, sensiblement au même point. Tout deux ont perdu leurs illusions. L’un n’a pas réussi comme on lui faisait croire qu’il pourrait réussir. La méritocratie n’est qu’un leurre. Le second a été lâché par le système, et il a fini par se complaire dans son rôle de voyou. Parce qu’on ne leur a pas laissé penser qu’il pourrait en être autrement. Parce que chaque seconde, en allumant leur télé, on leur a dit que c’est ainsi et que l’heure n’est pas aux utopies. Alors, ni Craig ni Vince ne se rebellent contre l’autorité établie qui a contribué à leurs misérables vies. Et lorsque Violet et Colin viennent étalaient leur indécente richesse sous leurs yeux, ils ne s’unissent pas pour rétablir un équilibre. Ils ne deviennent ni guérilleros ni robin des bois. Ils deviennent ennemis, convoitant tout deux la plus haute place. Et deviennent ainsi, à la fois les jouets de l’ordre, et les garant de celui-ci. Colin déclare durant le film qu’il s’offre une séance de télé-réalité. C’est exactement ça ! N’est-ce pas le spectacle désolant que nous livre les tenants de l’audiovisuel ? Des pauvres types, prêts à s’humilier pour espérer, un jour, devenir aussi riche que le producteur du jeu, se faisant les chiens de garde de ceux qui par la sainte finance, les tiennent, en laisse, et en respect à une distance convenable. Mal vibrant de notre siècle, les opprimés préfèrent convoiter la place, à peine plus enviable, du péquin qui gagne légèrement plus qu’eux, plutôt que de s’unir pour prendre ce qui leur revient de droit : leur dignité et le fruit de leur travail. Ici, Graig considère Vince comme un raté, un sous-prolétaire, tandis que Vince jalouse sa situation qu’il juge plus enviable, alors même que son ami d’enfance est juste endetté jusqu’au cou.

Poursuivant des chimères, jugeant qu’il pourrait changer leur vie du tout au tout, en acceptant ce jeu pervers, comme ils joueraient à la loterie, les deux frères d’armes ne retourne pas leurs colts contre les tyrans, mais contre leur propre classe. Et à la fin, il ne reste plus rien de ce qui caractérisait leur humanité. Ils ne restent que des pions. Colin et Violet reste, dans l’encadrure de leur luxueuse demeure, ce qu’ils sont vraiment, l’ombre planante et lancinante de la déshumanisation financière. Pour ceux qui ont trouvé que le navet de Chapiron, La crème de la crème, représentait un sommet de subversion, voilà qui devrait leur donner à réfléchir. Cheap Thrills ne porte jamais un regard complaisant sur les bourreaux, sans s’affranchir de porter à la lumière, la responsabilité collective des victimes. Non pas parce qu’elles seraient faible, ou moins digne de porter les honneurs que l’élite, parce qu’elles sont désorganisés et égoïstes. Un appel vibrant à nous serrer les coudes, et à discerner avec davantage de lucidité qui profite réellement de qui.

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SANS PITIE. Devant ce festin de provocation, de perversité, d'ignorance, d'éruptions, de dégouts, de violence et de plaisir, l'indigestion nous guette.

ce film est vraiment bien, ca va crescendo jusqu'a ......, a voir, les acteurs sont excellents, mieux que certains pseudo films horreur

Grand gagnant du Paris International Fantastic Film Festival en 2013, Cheap Thrills n'a cependant convaincu aucun distributeur pour une diffusion en salles. C'est directement en DVD qu'il est finalement sorti le 30 avril 2014 en partenariat avec Mad Movies en boutique ou avec le magazine. Un film déjà considéré comme culte qu'il serait franchement dommage de rater.

Sur le point d'être expulsé, Craig perd le même jour son travail. Alors qu'il noyait son désespoir dans un bar il y retrouve par hasard Vince, un ami d'enfance qu'il n'avait pas vu depuis cinq ans. Durant la soirée, un couple les invite à venir faire la fête pour l'anniversaire de Violet. Visiblement très riche, son compagnon lance des paris insensés aux deux amis avec de fortes récompenses à la clé. Voyant là l'occasion de régler ses problèmes Craig va totalement se prendre au jeu.

Jusqu'à quel point iriez vous pour de l'argent ? c'est la question que pose le premier film de E.L. Katz ancien critique ciné devenu réalisateur. Un sujet qu'il illustre dans le style du thriller nerveux mélangeant effets gore et humour noir. C'est une histoire totalement folle que nous réserve Cheap Thrills pleine de rebondissements inattendus.

Des petits regards en coin, des sms discrets, on comprend bien vite que les deux amis qui viennent de se retrouver sont en train de se faire manipuler par le couple qui les a invité à leur table. Une escalade qui débute par des jeux simples et amusants qui vont progressivement sombrer vers les pires folies. Il faut avoir le cœur bien accroché pour supporter ce que vont endurer les deux amis a tel point que ce qui commençait comme un simple thriller va presque tourner au film d'horreur.

E.L. Katz s'inscrit dans le renouveau du film d'horreur au coté de Ti West (House Of The Devil) ou Adam Wingard (You're Next). Des réalisateurs visionnaires qui arrivent à reprendre les codes du genre tout en proposant des films totalement surprenant. Avec seulement quatre acteurs et très peu de moyen, il arrive à signer un thriller au suspens haletant.

C'est d'ailleurs auprès de Ti West que le réalisateur est allé chercher ses comédiens. En effet Sara Paxton et Pat Healy étaient tous deux déjà les héros du film The Inkeepers sorti lui aussi directement en DVD & Blu-Ray en France. Une histoire d'auberge hanté dans laquelle ils étaient collègues. Dans Cheap Thrills, ils sont cette fois ci opposé. Pat Healy est le héros de cette mésaventure tandis que Sara Paxton est la complice de la manipulation diabolique menée par son mari.

Le deuxième malheureux de cette histoire est joué par Ethan Embry, un acteur peu connu vu récemment dans la série Once Upon A Time. Un personnage de costaud qui cache lui aussi bien son jeu. Pour compléter ce quatuor de comédiens, il est pour le moins étonnant de retrouver David Koechner. Le comédien certainement le plus connu du lot est plutôt spécialisé dans la comédie et se montre parfait en maitre du jeu de cette terrible manipulation.

Véritable virtuose de la caméra, E.L. Katz arrive avec peu de moyens à signer une oeuvre dont on entendra encore parler pendant très longtemps pour ses scènes chocs. On comprend aisément pourquoi personne n'a eu le courage de sortir un tel film au cinéma en France même si cela est bien dommage.

En voila un film original et plein de surprises ! Comme quoi avec un petit budget, quatre acteurs de qualité et surtout un très bon scénario, on peut faire quelque chose de très bien qui dépasse largement la plupart des films qui ont l'honneur de sortir en salle. "Cheap thrills" est un film de genre un peu hybride : pas vraiment un thriller, un peu gore et pas mal glauque, l'humour noir est omniprésent et les scènes "jouissives" s'enchaînent à merveille jusqu'à un final...

Jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour de l'argent ?

Cheap Thrills le démontre assez bien d'une manière perverse, barrée et violente ! Sans avoir la prétention d'un Squid Game (pour le côté riche au pouvoir) ce film sait malgré tout être dérangeant et drôle à défaut d'être gore. Il y a vraiment tout ce qu'il faut pour nous offrir une excellente comédie dramatique, et ça fonctionne !

De plus, la distribution est plutôt simple et sympa avec David Koechner qui est assez grotesque et marrant dans son genre et la jolie Sara Paxton qui se débrouille très bien, elle est aussi évangélique que sadique.

Tout salaire mérite sa peine, voilà comment on pourrait résumer ce film. A voir pour tout amateur de BONNE série B indépendante!

Je ne pensais pas revoir un film avec l'excellent scénario de "13 jeux de mort" , film coréen étonnant.
Cette histoire qui se déroule quasiment à huis clos monte crescendo, les jeux proposés deviennent de plus en plus dramatique et les personnages se dévoilent doucement, la tension monte, les jeux sont ridicules voir dangereux, le spectateur est prit dans l'engrenage de la trame et de l'intrigue. C'est une belle réussite meme si le scénario n'est pas nouveau mais il a le mérite de n'avoir été proposé que trés peu de fois au cinéma, bravo.

Aussi sordide que génial. Et cette question que l'on se pose pendant tout le film: mais comment cela va se terminer?
Bref, à ne surtout pas rater cette petite pépite

Tout au long du film au ce pause la question "si j'était a leur place, que ferais-je ?". Mais au bout d'un moment on se la pose plus tellement les challenges sont tordus. D'ailleurs bizarre que les protagonistes n'ai pas vu qu'ils se faisaient manipuler...

Le Fric c'est Chic et Choc
Par dépit, un brave type Pat Healy va boire un coup après avoir été licencié, jusque là normal… Il y retrouve un vieux pote Vince (Ethan Embry). Les deux copains vont rencontrer un drôle de couple : Violet et Colin (Sara Paxton et David Koechner). Tout ce petit monde part en live sur des paris de plus en plus loufoques et c’est justement le problème du film, pourquoi ? Jusqu’où va-t-on pour du fric ? Et ça dégénère sérieusement. Les paris s’accélèrent au point de non retour.

Mais la question, si toutefois elle existe, c’est la motivation du couple : le plaisir de voir se développer la rivalité de deux vieux copains, l’observation de la cupidité d’autrui… On se demande vraiment si ce n’est pas juste une comédie qui se voudrait satyrique et cynique car ça n’a rien de drôle, c’est juste macabre.
Un pauvre type qui bataille pour sauver femme et enfant et son pote qui s’entredéchire pour du fric.
C’est pathétique et en voulant nous choquer ils nous écœurent carrément.

Voilà un film qui veut prendre des allures provocatrices mais qui tombe à l’eau à force de vouloir aller de plus en plus loin et d’être de plus en plus trash.

E.L. Katz nous présente son premier film, soyons tolérants et attendons le prochain, le bonhomme va prendre sûrement un peu de recul.

Deux anciens amis en difficulté financière se réunissent dans un bar et entrent en contact avec quelqu'un qui leur offre de l'argent pour effectuer des actes de plus en plus violents. Ils vont chez lui et décident de le cambrioler. Agréable du début a la fin avec une tonne de rebondissements en cours de route. Dans ce film, il n'y a jamais un moment ennuyeux et il vous offre de nombreux moments dignes de grincer des dents et rire aux éclats. Une fantastique comédie noire où des jeux de surenchère naissent du désespoir des protagonistes. Cheap Thrills est une belle histoire avec un bon jeu d'acteurs. Ceci est un excellent exemple qu'on n’a pas besoin d'un budget énorme pour faire un film vraiment génial...

Voilà un film qui ne peut laisser indifférent quiconque. Je dois avouer ici que je n'ai jamais vu un scénario aussi immonde que celui-ci, ou l'Homme est rabaissé à l'état de bête par l'appât de l'argent. C'est complétement indécent et vous donne presque la nausée, et ce n'est pas dû aux scènes gores!
Pour les acteurs, la réalisation : c'est très bien fait. On y croit vraiment!
Ce film est à réserver à ceux qui réalisent des études de psychologie basées plus particulièrement sur la corruption des sentiments qu'entraîne le manque d'argent dans certaines sociétés occidentales ultra capitalistes voire libérales. Les autres, vous pouvez passer votre chemin.