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Dressée avec le poing
1 abonné
6 critiques
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4,5
Publiée le 21 novembre 2016
Tout y est et oui c'est possible, un jeu d'acteur magnifique de sensibilité qui leur colle à la peau dans un décor des années 40 ravissant d'authenticité, au son d'une musique qui nous accompagne sans la moindre impression de longueur bien au contraire, vers une fin surprenante de cette sublime histoire qui nous laisse dans un profond bien être et pour longtemps encore....je dis bravo!!!! ne passez pas à coté de ce film vous y perdriez!
Quelle réussite que ce film! Qu'il est difficile d'aimer quand on n'a pas été aimé et que l'on ne s'aime pas soi même ... QUE le personnage de José est humble et patient... ce qui finira par dilater le cœur de gabrielle Bravo ! Film remarquablement bien joué.
Un film superbement maîtrisé et interprété, mais que la lenteur de ce film est longue pour que notre attention ne soit pas entachée. Dommage car tout est magnifiquement filmé.
Beau film avec une belle photographie. Mais même î Marion C est brillante et à fleur de peau tout au long du film, ça n à pas suffi pour me faire accrocher... à voir quand même pour la qualité du jeu des acteurs. Les rôles secondaires auraient d ailleurs pu être mieux mis en valeur car certains étaient très bons dans leur jeu.
Le roman « Mal de Pierres » de Milena Agus est sacrifié par une mauvaise réalisation et c’est dommage car on aurait voulu y croire.
C’est un beau roman, c’est une belle histoire… Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard ? Elle descendait dans le midi, le midi… Ils se sont trouvés au bord du chemin, enfin presque (merci Fugain).
Marion Cotillard peine à vouloir être transcendé par l’amour, son mutisme buté dissimule la violence de sa tourmente. Ses yeux ne brûle ni d’amour pour l’instituteur, ni de passion pour le lieutenant. Trop de sagesse, de joliesse pas assez de folie. Gabrielle navigue entre Manon des Sources et Camille Claudel sans jamais trouver sa place.
Louis Garrel est figé dans son rôle, lui aussi ne semble rien ressentir vraiment, ses yeux de braise et sa chevelure fourni ne lui donne pas la dimension espérée, il est comme engoncé dans son costume.
Seul Alex Brendemühl nous touche en plein coeur dans le rôle de José, son regard, sa douceur et sa bonté donnent l’air à la chanson et sauve la coquille de noix d’une longue tempête sans fin.
Nicole Garcia donne habituellement plus de ferveur. On remarque quand même une belle lumièrespoiler: et la toute fin nous surprend tant Gabrielle ne semblait ni délirante ni possédée.
Marion Cotillard porte ce film un peu laborieux qui ne trouve pas son rythme. Dommage car l'histoire est magnifique, les images aussi, et le casting impeccable. Je trouve qu'il mériterait d'être raccourci, ou coupé différemment pour que l'émotion très réussie de certaines scènes soit plus présente tout au long du film.
Le film vaut surtout pour l'intense interprétation de Marion Cotillard, littéralement habitée par le personnage de Gabrielle... Je n'ai pas totalement adhéré à cette histoire d'amour contrariée, aux séquences parfois crues (aucune interdiction pour ce film ? Moins de 12 ans ?), entre réalité et fantasme...
Oula la la, la claque devant la performance de Mario Cotillard ! Un scénario abouti, des décors splendides, une ambiance indescriptible... Un très grand bravo pour cette merveille cinématographique.
Avec son corps qui brûle du désir d'aimer, de se livrer passionnément à l'amour au point qu'on la prend pour une folle, Marion Cotillard, une fois de plus, donne plus que la mesure de son superbe talent d'actrice. Dans ce film, elle est Gabrielle, une mal mariée, quasiment vendue par ses parents à un journalier exilé d'Espagne pour se débarrasser d'elle. Sa grande passion, elle la trouvera au sanatorium où on l'a envoyée pour soigner son mal de pierres. Elle y rencontre un malade, un militaire, (Louis Garrel) dont elle tombe éperdument amoureuse. Elle remercie le Christ, qu'elle avait déjà prié autrefois, en sortant un crucifix d'un tiroir. Mais c'est pour être bientôt désappointée. Le militaire a été emporté par une ambulance et les lettres enflammées qu'elle lui envoie restent sans réponses. Ce film de Nicole Garcia est passionnant, à la fois incandescent et mélancolique, mais malheureusement sa fin est complètement ratée. La réalisatrice a fait exactement ce qu'il ne fallait pas faire. Elle a installé du mystère au long du film, elle y a insufflé une énigme et elle a cru bon, pour finir, de tout expliquer. Les scènes finales, lourdement explicatives, étaient à éviter. Il fallait se contenter de suggérer, mais non de résoudre l'énigme et d'éclaircir le mystère. Quel dommage! Sans ces scènes finales, j'aurais donné à ce film un 9/10. Mais en l'état, je ne lui accorde qu'un 7,5/10
"Mal de Pierres" permet de nouveau à Marion Cotillard de jouer divinement bien ; pour compléter le casting Louis Garrel et Alex Brendemühl sont d'ailleurs au diapason. L'histoire racontée dans "Mal de Pierres" donne envie (mis à part certains détails ou retournements de situations qui n'apportent rien). Mais voilà... au delà de ça, le défaut principal de ce film est "juste" qu'il n'est pas passionnant : un film basé sur une histoire au potentiel aussi fort aurait dû être emmené sur une voie beaucoup plus tranchée. J'ai vraiment trouvé que le film manquait de parti pris, de personnalité, d'émotions. Une déception donc même si, encore une fois, le casting est excellent, la photo du film belle et le potentiel dramatique indéniable.
Plus que des boniments, Marion Cotillard est une actrice virevoltante. Croisée entre une fille qui erre encore en enfance, fragile, et une femme au caractère pugnace. Elle est touchée par la grâce et son jeu graveleux fait encore des étincelles dans "Mal de Pierres". On aurait pu penser à une alchimie parfaite avec une cinéaste qui avait retrouver la simplicité de son trait dans "Un beau dimanche". Mais Nicole Garcia est retournée dans le convenu. Scénario pourtant séduisant sur le papier, la transformation est bien trop sage. Une folie trop conciliante, des personnages secondaires amorphes et une intrigue tuée dans l'oeuf dès le départ.
C'est une construction très littéraire. Logique puisque le titre et l'inspiration viennent du roman éponyme. Avec sans nul doute des adaptations et des écarts que peuvent ne pas apprécier les lecteurs dudit roman. Et ces derniers subissent sans doute l'inconvénient de savoir par avance quelle est la chute, le dernier morceau du puzzle, pour peu que le scénario du film et roman soient peu ou prou conformes sur ce point. Ce dont personnellement je ne sais rien n'ayant jamais lu le récit. Et je pense que c'est un avantage. Car sinon, jusqu'à cette conclusion (le film démarre en fait par le premier plan de ce qui mènera à la conclusion et au dénouement de l'histoire), il pourrait y avoir du désintérêt faute de surprise attendue. Pour revenir et rester sur le film, il s'agit d'une histoire d'amour. Complexe et aux multiples ressorts. Et pas seulement ceux de l'apparence. spoiler: Le mari désigné par la famille et délaissé par l'épouse n'est pas si mal-aimant que ça, du moins en termes d'attentions protectrices, on le verra. [/spoiler] Je crois aussi que la qualité du film vaut par celle de l'interprétation de Marion Cotillard. Une autre actrice aurait peut-être fait faire flop à Nicole Garcia.
S’il n’était pas si étonnant de le voir ici, à Namur, le découvrir à Cannes a du être une toute autre affaire. Mais que le festivalier de mai compatisse avec celui d’octobre : la séance de Mal de pierre n’était ici pas suivie de Rester verticale, Elle ou Toni Erdman pour « se purger les yeux ». Enfin, restons sur le (télé-)film, si tant est que ce soit possible vu le vide abyssale dans lequel nous entraine Nicole Garcia (qui réussit apparemment mieux à duper les programmateurs qu’à faire des films). Bien sûr, il n’y a aucune mise en scène, mais il n’y pas non plus vraiment d’histoire : aucun évènement ne vient troubler cette Lithiase rénale qui, dirait-on n’a jamais démarré, le spectateur restant bloqué face à un écran — et non face un film — où, maladroitement, on a lancé l’idée d’un film sans savoir comment la concrétiser. Mais il faut croire que le sanatorium est vendeur ces temps-ci puisqu’après Youth, c’est ce Pierres aux reins qui, tout aussi vain, s’y installe.