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Pourquoi, là encore, Michel Ocelot n'évoque-t-il pas ouvertement son hommage évident à la magie de Lotte Reiniger dans sa promotion? La peur de la comparaison? Autant son kirikou a de l'originalité, autant ses autres films ne me touchent pas et surtout pas autant que ceux de la réalisatrice allemande auquel il aurait dû dédier son film et faire activement la promotion. Celui-ci est généreux et bienveillant - on se demande s'il s'adresse vraiment à des enfants car son rythme est particulier. J'y vois vraiment plus l'hommage à Reiniger qu'une création originale, Azur et Asmar a plus de corps, et c'est dommage il est passé à côté de quelque chose à mon sens.
Six contes magnifiquement travaillés par un visuel de type ombres chinoises qui confère magie et raffinement à la mise en abîme permettent de varier les schémas autour de narrations féériques qui jouent avec les codes de ces romances animées et les attendus thématiques ou psychologiques. Malgré la difficulté de conserver un niveau de qualité similaire d'une saynète à l'autre (à titre personnel Le Château de la Sorcière me touche particulièrement alors que le système répétitif de Prince et Princesse me lasse quelque peu) leur subtilité didactique convainc autant que leur illustration de la puissance créatrice de l'art. Délicat, original, merveilleux!
"Princes et princesse" : un chef d'oeuvre de Michel Ocelot. Durant 1h10 (durée du film), nous sommes entièrement plongés dans les quelques histoires contées, avec de superbes personnages, un doublage fantastique, des musiques sublimes et une narration unique. Ayant regardé ce film étant enfant, cela nous débloque des souvenirs et une nostalgie folle en le regardant à nouveau, et on l'apprécie alors encore plus ! Avec "Les contes de la nuit", du même style que "Princes et Princesses", je ne peut que vous encourager à regarder ces 2 merveilleux films, comme tous ceux de Michel Ocelot ! Un grand Merci pour ce chef d'oeuvre !
Cette animation regroupe 6 histoires en ombres de princes ou prétendants ou autre et princesses ou reines ou autre de 1999 avec un contexte qui raconte le procédé de création des histoires. C'est le même procédé qui sera repris dans d'autres films regroupant plusieurs histoires. C'est assez inégal, le point commun étant l'originalité ou plus exactement l'astuce avec une chute voulue heureuse ou optimiste ou plutôt optimiste. C'est plus ou moins complexe et intéressant, l'accent est mis sur la créativité et l'exploration de différents contextes et styles. Je ne vais pas jusqu'au bien car plusieurs de ces histoires m'ont paru peu intéressantes notamment la première et la dernière et l'ensemble un peu violent dans le déroulé. Car si l'on veut qualifier ces histoires de poétique, cela ne me parait pas être bien exact.
Michel Ocelot, l'homme qui a bercé l'enfance des 90s/2000s avec ses Kirikou et Azur et Azmar, avait déjà créé de petites histoires en théâtre d'ombre lorsqu'il était encore inconnu. Après le succès de Kirikou, Ocelot peut ainsi sortir ses récits dont une partie a donné ce Princes et Princesses. 6 histoires certes simples voir un peu niaises et assez manichéennes, qui offrent pourtant un moment d'émerveillement unique. Ocelot prouve là aussi qu'il est à part dans le paysage de l'animation. Ce Princes et Princesses, par son romantisme, sa poésie et la beauté permanente de ses images et de ses dialogues que la BO magnifie, est un immanquable. Si je retire mon affect d'enfance sur Kirikou, ce film est aussi mon préféré du cinéaste.
En passant sur gulli lorsque j'étais jeune, j'avoue qu'il y a une scène qui m'avait fait horriblement peur
spoiler:
(au moment de l'homme avec les figues, qui se fait couper la tête)
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Mais ce film restera un de mes préférés rien que pour son côté imaginaire vraiment créatif, le fait que ça soit des "ombres" le rend encore plus unique.
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Mais ce film restera un de mes préférés rien que pour son côté imaginaire vraiment créatif, le fait que ça soit des "ombres" le rend encore plus unique.
ça sent vraiment fort les années 2000 ! tout me replonge dans une nostalgie très émouvante, si un jour j'ai des enfants, c'est un film que j'adorerai leur montrer
Le long métrage d'animation est réussi. Il a bien vieillit en dépit de la date de sa sortie (2000). 21 ans après, le film est quand même toujours magique et féerique. Cela-dit, c'est un très bon film pour les enfants. Sur-ce, j'ai passé un bon moment avec ces 6 comptes. Au revoir.
Je pensais que j’allais aimer ce film, mais je suis complètement passé à côté de sa poésie. Je m’en excuserais presque, parce que je sais qu’il ne manque pas de qualités, mais je n’y ai pas été sensible, bien malgré moi. J’ai essayé de faire preuve de bonne volonté, mais je dois reconnaitre que j'ai passé mon temps à compter les minutes qui me rapprochaient du générique de fin. Alors, comme il s’agit d’une note personnelle, j’ai opté pour la plus mauvaise : le film ne m’a pas diverti, mais ennuyé profondément. L’animation, surprenante et agréable, lors des premières secondes, attend très rapidement ses limites. Les ombres chinoises ne laissent pas transparaitre l’émotion. Les personnages bougent comme des robots. Il n’y a aucune fluidité. L’histoire est un ensemble de contes, mettant en scènes un Prince et une Princesse qui en appelle à l’amour, rien de vraiment transcendant pour moi. L’œuvre manque cruellement d’originalité (si l’on excepte son identité visuelle, le point sur lequel semble miser le film tout entier). Que dire de la musique ? Il n’y en a pas, il me semble. En tout cas, je me souviens surtout d’une ambiance sonore vide. Pour résumé, ce film est d’un ennui profond, et je ne peux pas imaginer qu’il s’adresse aux enfants. Mes neveux et nièces ne tiendraient pas une minute devant ce film, c’est certain.
Arthur Debussy
Comme tous les artistes dignes de ce nom, Michel Ocelot a compris ce qui fait l'essence des belles œuvres d'art : leur sens. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Que peu importe la forme, un riche et beau sujet est inépuisable. Et quel sujet plus intemporel que l'amour ? Quels héros plus antiques et modernes à la fois que l'homme et la femme, le couple : le prince et la princesse ? Peu importe la forme, certes, encore que... Mais si la forme est sublime, comment ne pas se réjouir de l'idée toute simple et pourtant géniale de reprendre un même thème, subtilement décliné à l'infini, telles les variations d'un Bach ou d'un Vivaldi ? « Princes et Princesses » c'est cela : des histoires toutes simples servies par un visuel épuré mais néanmoins de choix, à la manière des théâtres d'ombres chinoises. Un sujet intemporel, une forme intemporelle, et le tout d'une beauté... On y sent toute la sensibilité de Michel Ocelot, mélange harmonieux de poésie, d'audace et d'humour. Ça aurait pu confiner à l'exercice de style, c'est finalement éclatant, passionnant, et beau, tout simplement. Certes, c'est parfois maladroit, mais c'est ce qui rend ces dessins, ces héros en deux dimensions d'autant plus humains. Chaque conte se distingue par son originalité, une approche et une époque différentes. Chaque conte est construit avec le même soin et la même « patte Ocelot ». Oui Michel Ocelot est un grand monsieur de l'animation française et mondiale. Merci à lui !
Je me souviens encore de la première fois où j'ai vu "Princes et Princesses" alors que je n'étais encore qu'un enfant. A l'époque, je découvrais ce style unique d'animation, ce théâtre d'ombres que je trouvais à la fois effrayant et fascinant. Plusieurs années après, le premier qualificatif a disparu fort heureusement, pour laisser place au deuxième. Et c'est justement l'une des forces de cette oeuvre du grand Michel Ocelot (le père de Kirikou) : sa magie. A travers 6 contes aux histoires et personnages spécifiques, notre âme d'enfant reprend le dessus et nous plonge dans la féerie des 6 univers présentés : la quête du collier de diamants, les machinations d'un intendant en quête de richesse, le siège d'une forteresse du Moyen-Age, les voyages d'une vieille dame et d'un voleur à travers les paysages du Japon, le jeu cruel d'une Reine qui l'est tout autant ainsi qu'une histoire d'amour peu banale entre un prince et une princesse. De 7 à 77 ans, ce film d'animation garde tout son potentiel fabuleux et réunit chaque génération dans des mondes imaginaires et somptueux. On notera également la beauté des histoires et de la musique qui, toutes deux, continuent d'apporter toute la magie à cette oeuvre qu'il ne faut pas rater.
Cette compilation de six contes de l'auteur de Kirikou est un pur régal, un trésor de poésie et de beauté. Je suis vraiment séduit par ce type d'animation en ombres chinoises malheureusement trop rare dans le cinéma d'animation. Par contre, il y a un détail qui me déplait, c'est la fin du dernier conte. Le fait que le prince et la princesse sont dans leurs corps inversés sonne trop bizarre et s'avère presque gênant.
En 2000, en plein tournant millénaire, John Lasseter (Pixar) sortait Toy Story 2 et Michel Ocelot livrait Princes et Princesses. Entre les deux œuvres, il y a pourtant un monde, une génération, quelques millions de dollars mais aussi quelques points communs si l'on cherche bien. Le petit théâtre de papier d'Ocelot réussit le tour de force de créer un film fort avec trois bouts de ficelle et une bonne dose de malice. Le film enchaîne six contes mettant en scène des princes et des princesses. Cucu ? Du tout ! C'est mignon, drôle, inventif, beau et la transition entre chaque conte est terriblement ingénieuse. Au fond, cet objet animé est un bel hommage aux conteurs et aux créateurs. Il dit combien le monde est plus beau quand on va chercher dans les rêves et combien l'on a besoin de la création artistique pour donner du sens et sortir de la morosité routinière ou de la routine morose. Il rappelle également la force du récit poétique quand il s'agit de délivrer un message. Alors oui, c'est un peu daté mais c'est peut-être ce qui apporte cette petite touche de charme en plus. En tout cas, en 2016, c'est reposant et stimulant.
Un film d'animation tres poetique et tres joli. Une petite heure de reverie et de douceur dans ce monde
Profitant du succès de "Kirikou", Michel Ocelot ressortit et mis sous la forme d'un long métrage une série qu'il réalisa pour la télévision. "Princes et princesses" nous narre six contes de facture classique mais agréables et prenants. On retrouve l'empreinte esthétique d'Ocelot à travers un visuel magnifique tant dans l'animation que dans les couleurs. C'est beau, ça fait rêver et l'on en redemande à la fin.
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