La vraie force du film réside dans un scénario qui réserve quelques surprises bien senties et une violence qui frappe même ceux auxquels on ne s'attendait pas forcément. Cette ville qui semble vivre en complète autarcie, c'est justement un soucis, jamais on entend parler de police ailleurs dans la région, pas de soutien et/ou de renfort même simplement suggérés. Si le scénario est sans doute un peu trop invraisemblable l'histoire est particulièrement prenante avec un sorte de chasse au trésor en arrière-fond et surtout un jeu du chat et de la souris particulièrement jouissif et tragique. Site : Selenie
Après deux films plus ou moins d'épouvante (Apollo 18 & Open Grave), Gonzalo López-Gallego revient vers un genre qu'il connaît bien à savoir un thriller qui met en scène une chasse à l'homme. On avait déjà eu ce schéma dans l'un de ses précédents films qui était l'excellent "El rey de la montaña" seulement même si le contenu était complètement différent, l'ensemble était bien plus intense et prenant. On suit un shérif qui tente d'arrêter une sorte d'ange de la mort, un tueur brutal qui élimine ceux qui gênent les affaires d'un cartel. L'histoire qui est classique manque de constance et de consistance, c'est ce qui fait principalement défaut au film puisqu'on passe d'une scène intense et violente à quelque chose de mou et de futile. Il y avait tout pour un film bien neveux notamment avec les scènes d'action qui sont bonnes, mais le scénario laisse à désirer donc c'est un film sympathique qui se laisse voir, mais sans plus.
Le jeune réalisateur espagnol Gonzalès Lopez-Gallego avait fait des débuts très prometteurs en 2007 avec "Les proies", un survival "routier" très tonique et angoissant se déroulant dans une région isolée d'Espagne. Depuis "Appolo 18", il tente sa chance à Hollywood sans trop de succès, restant confiné aux séries B. Avec "Desert Gun", il tente de profiter de l'aura nouvelle de Patrick Wilson, très populaire depuis qu'il est la vedette des sagas horrifiques "Insidious" et "Conjuring", en proposant un polar ultra violent jouant sur la tension qui mine les petites villes frontières entre les Etats-Unis et le Mexique. Les cartels y règnent en maîtres pour asseoir toutes sortes de trafics. Complètement livrées à elles-mêmes les populations locales et leurs maigres effectifs policiers n'ont d'autres choix que de participer ou de se faire justice par leurs propres moyens. Autour de ce contexte assez binaire, Lopez-Gallego développe une intrigue minimaliste dont on a pourtant du mal à suivre le déroulement tellement l'écran est rempli d'hémoglobine. Les invraisemblances se multiplient avec les membres arrachés et l'on décroche très vite faute de la dose d'humour nécessaire pour accepter tant de violence gratuite, ce qu'avait sur faire en son temps Roberto Rodriguez avec "El Mariachi" (1193) et "Une nuit en enfer" (1995). Reste tout de même la très jolie Lynn Collins et le roublard Ian McShane qui parviennent quelque peu à dissiper un peu l'ennui de ce petit polar indigeste.
un scénario sinueux, alambiqué et bourré d'incohérences. les interactions entre les personnages sont parfois discutables et le jeu d'acteur pas toujours juste. une série B assez navrante!
Sur le même thème du trafic en tout genre à la frontière mexicaine, j'avais préféré Le Dernier rempart avec Schwarzenegger. Oh, il a quand même des qualités. Une violence brute de décoffrage (le pauvre Patrick Wilson va prendre cher), d'excellents seconds rôles (le toujours roublard James Belushi, le glaçant John Leguizamo), une ambiance que j'apprécie beaucoup : ces petites villes coupées du monde écrasées par le soleil, où il ne s'y passe pas grand-chose habituellement. Mais l'enquête peine à intéresser et manque un poil de rythme. En la matière, et nonobstant sa noirceur et son aspect western toujours plaisant, dans le domaine impitoyable du DTV, il y a bien mieux. Et je ne parle même pas de No Country for Old Men.
C'est du très bon, vraiment. Certes il y a des petits cotés Tarentino, mais on ne peut que s'en réjouir. Tous les rôles sont bien tenus. Et même si c'est délicieusement amoral, on passe un très bon moment de cinéma dans cette ultra violence des sentiments et des cœurs. Une réussite.
Desert gun ou la quintessence du téléfilm moyen sur un sujet original et peu traité mais dont la réalisation et le scénario sont incohérents et mal maîtrisés..... c'est lent et rapide à la fois, les scènes d'actions sont pas mal mais entre temps on s'ennuie ferme avec des dialogues assommants et des personnages surgit de nulle part et qui y retournent sans explications.....
le casting plutôt bon mais le film par un peu trop dans la confusion narrative. Les scènes d'action sont plutôt bonnes permettant d'oublier parfois la lenteur du film malgré de belles images des paysages entourant cette ville.
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1,0
Publiée le 26 décembre 2020
Desert Gun est un film qui se sent paresseux il a de l'allure, des moments très violents et des stars fiables. Qui s'en soucie si cela n'a pas de sens ou si vous ne vous souciez d'aucun des personnages. Il devient très vite évident qu'il n'est pas nécessaire d'investir dans les personnages non seulement parce que le film n'explique pas correctement qui ils sont ou ce qu'ils veulent mais aussi parce que vous savez qu'ils vont être mutilés de manière assez horrible et graphique dont seuls les effets spéciaux semblent comprendre les répercussions. Exemple très tôt notre héros si c'est ce qu'il est est attaqué par un fou brandissant une machette qui lui arrache un de ses membres. Cette scène est dépeinte de manière aussi violente qu'on peut s'y attendre. Il est en état de choc s'évanouit à cause de la perte de sang ?. Parvient-il à obtenir de l'aide, à aller à l'hôpital, à se rétablir, à apprendre à vivre sans son membre à quitter les forces de police car je suis presque sûr qu'un manchot serait inéligible au service et à vivre ses jours d'invalidité. Il se traîne apparemment jusqu'à la maison de son partenaire si c'est bien lui saigne sur les murs du type et attend poliment le lever du soleil. Lorsqu'il se rend enfin à l'hôpital il s'interroge avec ironie sur les chances de retrouver le membre et de le rattacher ce à quoi le médecin ou l'infirmière répond avec une désinvolture presque cruelle. Car c'est un thriller inutile, sinistre, sombre et nihiliste...
Une belle surprise avec ce polar aux accents de western, qui lorgne du côté des films des frères Cohen et dont l'atmosphère évoque immanquablement Sicario et Comancheria. Le scénario recèle pas mal de surprises, articulé autour d'une intéressante galerie de personnages plutôt bien étoffés. Un mot aussi sur l'interprétation, excellente dans sa globalité.
Faut s'accrocher pour comprendre les motivations des personnages .....et je pensais avoir plus d'action avec un tel titre !!!! un peu trompeur quand même....