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Vinz1
176 abonnés
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2,0
Publiée le 19 juin 2024
Certes, c'est sanglant au possible et les acteurs cabotinent à mort, mais le scénario est à l'avenant ! Sorte de "La nuit américaine version yakuza", ce film met trop de temps à démarrer (environ une heure ! ) et on décrochera alors assez vite. Et même si le final à la Tarantino pourra nous régaler, il arrivera trop tard et les pantomimes des interprètes auront eu raison de nous avant ! Heureusement, il y a la ravissante Fumi Nikaidô, mais elle ne sauvera pas le métrage !
Un film de Sion Sono amusant mais presque sage par rapport aux autres films que j ai pu voir de lui. Il y a tout de même quelques bonnes idées de mise en scène, un côté décalé, généreux et un rythme frénétique qui rend le film assez jouissif. Mais j ai eu par moment des impressions de déjà vu ce qui est un comble pour un réalisateur normalement si atypique.
En tant que grand fan du cinéma japonais, j'ai adoré « Why Don't You Play in Hell? ». Ce thriller d'action comique et décalé est une expérience unique et déjantée. Au début, les histoires semblent décousues, mais tout prend sens à la fin. Sono mélange les genres et rend hommage au cinéma en 35 mm avec une passion palpable, rappelant l'approche de Quentin Tarantino. Le film suit un groupe de jeunes passionnés de cinéma, les « Fuck Bombers », qui rêvent de réaliser un film épique. En parallèle, deux clans yakuza, Kitagawa et Muto, sont en conflit. Muto promet à sa femme, en prison depuis dix ans, de faire de leur fille une star de cinéma. Les jeunes cinéastes et les yakuza s'unissent pour tourner un film au milieu d'une véritable bataille sanglante. Ce film est une lettre d'amour au cinéma japonais, rempli d'action, de violence stylisée et d'humour. Les performances de Jun Kunimura, Shin'ichi Tsutsumi et Itsuji Itao sont remarquables. Malgré quelques longueurs, l'énergie et l'originalité du film en font une œuvre mémorable. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Why Don’t You Play in Hell est un ovni, que j'ai trouvé dur à apprécier. Il joue dans tous les registres à la fois, à mélanger histoire de yakuza avec des jeunes qui veulent filmer des trucs cools, le tout avec un rythme à 1000 à l’heure qui n’aide pas à comprendre le scénario déjà bien farfelu. La mise en scène reste cependant excellente et l’originalité m’a tenu en haleine au début, mais ça s'essouffle assez vite dans un film assez incompréhensible selon moi.
Un film complétement déjanté, un cartoon avec des personnages haut en couleur. Des acteurs qui surjouent un peu, mais c'est à cause de l'histoire qui part dans tous les sens, avec des rebondissements à foison. Ma note sera 12.5/20, car j'ai aimé l'humour noir, et je n'ai pas vu les 2 h passées, de cette comédie sanglante.
Pendant toute la première partie je me disais 'mais c'est quoi ce cirque...' tant ça part dans tous les sens de façon assez incompréhensible, ce n'est que dans la deuxième partie que les choses se mettent en place. Et là c'est un délire total de combats au sabre et à la mitraillette, un joyeux carnage jouissif avec des bras et des têtes qui volent dans tous les sens et des centaines de jets de sang numérique. C'est très drôle et on comprend bien le message d'amour au cinéma en général et plus particulièrement aux films de combats asiatiques. Mais "Why don't you play in the hell" est globalement bien trop long à cause d'une première moitié très foutraque, donc je n'ai pas totalement adhéré au délire.
Après des mois de recherche, j’ai enfin pu trouver ce film dont on m’avait tant vanté les mérites et la folie, je l’ai regardé, je l’ai adoré. « Why Don’t You Play in Hell » nous présente deux clans yakuzas en guerre pendant qu’une jeune bande de cinéastes cherche à réaliser son premier film et que la fille du chef d’un des clans yakuza veut devenir actrice… C’est une pure folie ! Sur 2h10 de film on n’a pas le temps de s’ennuyer, les personnages sont tous complètement dingos, l’amour pour le cinéma n’a jamais été aussi bien déclaré, et le sang coule à flot, que demander de mieux dans un long-métrage de Sono Sion ? En effet, c’est à Sono Sion que l’on doit cette pépite cinématographique insolite. Ce réalisateur ne cessera jamais de nous étonner tant il y a de genres différents dans ses films (les yakuzas avec celui-ci, la comédie musicale avec « Tokyo Tribe », le thriller érotique avec « Guilty of Romance », le film de sérial killer avec « The Forest of Love », et bien d’autres), même si son « Prisonners of the Ghostland » est l’un des pires films que j’ai vus, mais passons…
Je dirais que W.D.Y.P.I.H se compose en 3 temps : -1 : La découverte des personnages, leurs passions, leur métier et leurs ambitions. -2 : Le début de l’aventure avec les mêmes personnages mais 10 ans plus tard où les conflits commencent à se faire sentir et où les cinéastes et les yakuzas se rencontrent. -3 : Enfin, la création d’une scène de bataille qui est le point culminant de l’histoire, permettant aux héros d’exprimer librement leurs pulsions meurtrières. Car oui, les 30 dernières minutes du film sont une immense scène de bataille entre les deux clans yakuzas, seulement armés de katanas, et filmée par l’équipe de cinéastes (c’est une mise en abyme : un film dans le film), et autant vous dire que ça tranche, ça déchire, découpe, ça « sharkle », mais je vous assure qu’on prend autant son pied que si on regardait la scène finale de la bataille dans « Avenger : Endgame ». Côté acteur, vous ne les connaissez probablement pas sauf un : le superbe, le grandiose, le magnifique Jun Kunimura qui joue le chef du clan yakuza « gentil » ; cet acteur a joué dans je ne sais combien de films, et il est toujours excellent quel que soit le rôle. Un des seuls points négatifs que je citerai, c’est les effusions de sang lors de la scène de bataille qui ne sont vraiment pas réalistes, on croirait du dessin-animé, mais on pardonne.
Donc pour moi, « Why Don’t You Play in Hell » est un des plus grands films du genre délirant que j’ai pu voir de toute ma vie.
Comme à son habitude, Sion Sono ne fait pas dans la dentelle en réalisant avec Why Don't You Play in Hell (2013), un véritable pastiche (moqueur) des films de yakuzas et de Tarantino.
Généreux en tout point, grand-guignolesque à outrance, il transforme son film en un véritable bain de sang et ce, dès le début du film, avant de véritablement nous achever sur un final digne de ce nom, à grand renfort de geysers sanguinolents.
Seule ombre au tableau, et pas des moindre, le film met un temps fou à démarrer (il y a clairement 60min en trop). Ça n’est réellement qu’en deuxième partie que le film prendra une toute autre tournure et se révèlera.
Une chose est sure, le réalisateur nous fait partager sa passion pour le cinéma, véritable amoureux du 7ème Art, il nous offre un film totalement délirant qui, s’il avait été tourné sous coke, ne nous surprendrait pas.
Un film à ne pas laisser entre toutes les mains, la surenchère de violence, l’hémoglobine par hectolitre et les jets de membres en laisseront plus d’un dubitatif.
Sion Sono est un génie. "Why don't you play in hell" est seulement le deuxième film du réalisateur que je regarde après le magnifique "Love Exposure" et je peux pourtant déjà affirmer que Sion Sono est un génie. "Why don't you play in hell" vous fera bêtement sourire pendant 2 heures, un film dans lequel sont parfaitement mêlés humoir noir, musiques, action, clins d'oeil, le tout formant le meilleur film déjanté de ces dernières années. Hirata réussira-t-il à créer le plus grand chef d'oeuvre de l'histoire ? Le film vous le dira, Sion Sono lui, semble s'en rapprocher.
Avec Sion Sono, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Ses films sont variés et le plus souvent décalés. "Why Don't You Play In Hell" ne fait pas exception. On peut considérer ce film comme un hommage au cinéma à la fois par cette mise en abyme et par les nombreuses références qui le parsèment. On peut compter sur le réalisateur japonais pour déclarer sa flamme au Septième Art de manière originale et insolite. On retrouve avec plaisir cette folie, cette absurdité qui caractérise son cinéma, sans oublier une bonne touche humoristique. Sono s'inspire des films de yakuzas et de samouraïs des années 60/70. On pense notamment aux films de Kinji Fukasaku ou d'Hideo Gosha. Une autre référence, plus contemporaine, est évidente: celle de Tarantino et de son "Kill Bill". Ces clins d'oeil appuyés n'empiètent pas sur le style marqué du cinéaste. "Why Don't Play In Hell" n'est pas exempt de quelques longueurs et lourdeurs notamment vers la fin et cette longue scène d'action. Bon film.
"Why don't you play in hell" est un film décalé dans la tradition des films japonnais. Néanmoins si on savoure certains passages excellents, l'ensemble est trop moyen pour nous satisfaire...
Film complétement déjanté avec des personnages très loufoque. Un scenar malgré tout original, et assez rythmé. Reste toute la dernière partie ultra grand guignolesque. Le film a un coté Tarentino. Les acteurs se défendent bien. Un film un peu OVNI...
Le synopsis n'est pas tout a fait exact, en réalité nous suivons ici la vie de plusieurs personnages, qui vont tous se réunir au même point, au milieu du tournage du film le plus réaliste qui soit, un règlement de compte sanglant ( cest peu de le dire xD) entre 2 clans yakuza. Un mélange des genres extrêmement bien réussi a la morale complétement décalé et aux clins d’œil multiples. Bref un moment fun qui vaut vraiment le coup. 3.5/5