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    Braddock America
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Braddock America" et de son tournage !

    Projection cannoise

    Braddock America a été sélectionné par l'Acid - Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion - lors de la 66ème édition du Festival de Cannes et projeté pour la première fois devant un public : "Nous l’avons terminé deux jours avant sa projection à Cannes, dans le cadre de la sélection Acid (...). Les spectateurs, me semble-t-il, ont été émus par la sensibilité, la sincérité de ces durs à cuire des aciéries", a déclaré le réalisateur.

    Toute première fois

    Pour les deux réalisateurs, c’est la première fois que l'une de leur réalisation gagne les écrans de cinéma. Jean-Loïc Portron a principalement collaboré avec la chaîne Arte, pour qui il a réalisé des documentaires ("Paysages", "Les Foyers de créations", "Collection Arts du mythe") et un long-métrage ("L'Energumène"). Quant à Gabriella Kessler, elle s'est illustrée dans des courts-métrages et un moyen-métrage ("Sebastian"), mais n'avait jamais participé à un long-métrage.

    On the road again

    Les routes de Jean-Loïc Portron et de Gabriella Kessler se sont croisées en 2004, lorsque le premier réalisait un documentaire à New York pour la collection "Foyers de Création" : "Nous nous sommes découverts beaucoup de points communs, notamment le même plaisir de conduire sur les grandes autoroutes aux Etats-Unis en écoutant du rock américain", confie la co-réalisatrice.

    Du rêve à la réalité

    Avant de se rendre dans la ville ouvrière de Braddock, Jean-Loïc Portron ne pouvait compter que sur son imagination pour tracer les contours de cet ancien bastion sidérurgique. Cette plongée dans l'inconnu lui a permis de confronter ses fantasmes à la réalité : "Je suis allé à Braddock et j’ai découvert que la réalité n’était pas très éloignée de ce que j’avais imaginé : une ville naufragée où survivaient des teigneux infiniment attachants qui puisaient la force de vivre dans la fierté de leur passé."

    Un homme à histoires

    Historien de formation, Jean-Loïc Portron dit s’être souvenu, à la fin du tournage de son précédent film, d’un cours d’histoire reçu lorsqu’il était encore lycéen. Un fait historique qui remonte à 1754, lorsque le meurtre d’un officier français de l’Ohio avait impliqué George Washington. Le roi d’Angleterre fît alors envoyer sur place le général Braddock dans le but de chasser les Français de la région. Ces derniers ne se laissèrent pas faire, éliminant sauvagement Braddock.  Ce fût le début de la guerre des Sept ans, qui découla sur la révolution américaine. "Par curiosité, J’ai voulu voir le champ de bataille sur mon ordinateur et, en deux clicks, je suis tombé sur une énorme aciérie… Il n’a pas fallu longtemps pour découvrir qu’Andrew Carnegie, un siècle après la mort de Braddock, avait édifié sur l’emplacement même du champ de bataille la première aciérie moderne des Etats-Unis", détaille le réalisateur qui s’est dit happé par cette histoire qui marqua à jamais les Etats-Unis.

    Laurel et Hardy

    Jean-Loïc Portron a écrit seul le scénario mais a co-réalisé le documentaire avec la franco-américaine Gabriella Kessler, dans le but de constituer une équipe cosmopolite et de rendre plus crédible leur histoire. Pendant les deux mois de tournage, le duo s'est réparti les rôles, Jean-Loïc se chargeant de l'image, Gabriella du son : "Nous sommes rapidement devenus des figures familières, des sortes de Laurel et Hardy. Un duo improbable, exotique mais rassurant, suffisamment familier pour qu’on se sente en confiance, mais assez étranger pour qu’on se confie à lui comme on ne le ferait pas à des proches."

    Un air de famille

    C’est le fils de Jean-Loïc Portron, Valentin Portron, qui compose la bande-originale de Braddock America, via le groupe de musique Portron Portron Lopez : "C’est la troisième collaboration avec mon père, le courant passe entre nous, les idées filent vite et bien. Nous avons une culture musicale commune et nous nous entendons sur l’émotion et l’instrumentation."

    Du duo au trio

    C'est Véronique Lagoarde-Ségot, célèbre notamment pour avoir monté le documentaire 5 Caméras Brisées, qui s'est chargée du montage de Braddock America. Elle a rejoint le duo quelques mois plus tard mais n'a pas souffert de leur complicité déjà bien installée : "On pourrait imaginer que ce serait dur pour une troisième personne de s’infiltrer à un stade avancé du film alors que Jean-Loïc et moi avions travaillé à deux pendant si longtemps, mais le duo s’est transformé en trio sans aucune difficulté", confie Gabriella Kessler. Pour imbriquer les plans du documentaire, la monteuse s'est mise dans la peau d'un chef d'orchestre : "Je voulais le montage de "Braddock America" comme une valse à trois temps (archive/entretien/tournage), sur une musique désaccordée, ou du moins qui semble désaccordée, mais qui, en réalité, est réglée comme du papier à musique."

    Et après ?

    Pour sa prochaine réalisation, "Le Monde de Nell", Jean-Loïc Portron bénéficiera de nouveau de l'aide à l'écriture du CNC. Braddock America ayant reçu du CNC l’aide à l’écriture et au développement du Fond d’aide à l’innovation audiovisuelle documentaire ainsi que de l’avance sur recettes. Après avoir mis en lumière la désindustrialisation qui règne dans l'ancienne cité ouvrière de Braddock, le réalisateur se penche sur l'Angleterre industrielle de la fin du XIXème siècle, où Nell, une jeune femme de 17 ans qui n'a d'autre choix que de se prostituer pour survivre, tombe sur George Gissing, écrivain anglais en devenir.

    Tout feu tout flamme

    Les Brasiers de la Colère, de Scott Cooper, place également son intrigue dans la cité ouvrière de Braddock, située sur la côte Est des Etats-Unis. On y suit deux frères, interprétés par Christian Bale et Casey Affleck, l'un travaillant comme ouvrier métallurgiste, l'autre préférant se livrer à des combats à mains nues. Poisseuse et dévastée, la ville de Braddock est devenue le repaire de parieurs aspirant à une vie meilleure.

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