Après la nuit : les secrets du tournage

Après la nuit est présenté à la Quinzaine des réalisateurs 2013.

Suisse d'origine portugaise, Basil Da Cunha s'est fait connaitre pour ses courts-métrages Nuvem et Os vivos também choram, présentés à la Quinzaine des Réalisateurs. Après la nuit est son premier long-métrage. 

Basil da Cunha a souvent pris l'habitude que le langage utilisé dans ses films soit du créole-portugais. 

Le réalisateur suisse a une manière bien atypique de faire travailler ses comédiens : ces derniers ne font jamais de répétition et ne lisent jamais le scénario. Tout ceci dans un but de spontanéité dans les dialogues et dans les actions des personnages. 

Lorsque Basil da Cunha vivait à Lisbonne, il habitait dans le quartier de Reboleira dans lequel les loyers étaient certes bas mais dans lequel le quotidien était bien souvent difficile. Malgré cela, le réalsateur appréciait énormément le quartier ainsi que la simplicité de ses habitants. Cela a motivé sa décision de tourner son film dans ce bidonville quelques années plus tard. Il raconte : "Un ghetto, c’est comme un petit village. Tout le monde se connaît, tu croises les mêmes mecs dix fois par jour. La culture créole du Cap-Vert y est très présente. Comme partout, il y a des gens qui bossent, d’autres qui glandent. Je me suis fait un tas d’amis."

Excepté le réalisateur et le chef opérateur, le reste de la distribution technique du film est essentiellement non-professionnelle : "L’équipe se résume à deux professionnels : le chef op et l’ingénieur du son. Pour le reste, ce sont des habitants du quartier. Tout le monde fait un peu de tout."