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    L'Image manquante
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    ned123
    ned123

    159 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    J'ai vu un film... qui est un véritable chef d'oeuvre !!! Tant la forme que le fond... Quelle originalité pour faire connaître la tragédie du peuple Khmers... Le traité graphique, la voix off, les images d'archives sont dosés avec une maestria incroyable... pour que non seulement l'émotion naisse, mais que la connaissance se diffuse pour faire ressentir la force de l'histoire... J'ai été soulevé par la force de ce documentaire. A voir absolument.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Grave, profond et émouvant le témoignage de Rithy Panh !
    Voici des hommes qui asservissent et tuent par idéal !
    Voici un peuple, enfants, femmes et hommes soumis au génocide au nom d’une idéologie « barbelé » !
    Faut il craindre tous ces idéalistes qui confondent uniformité décérébrée et égalité dans la différence ???
    Méfions nous de tous ces slogans que nous imposent les idéologues de tous bords !

    Le réalisateur cambodgien Panh nous offre avec « L’image manquante » rien moins qu’un véritable CHEF D’ŒUVRE…

    Utilisant des petits personnages de terre sculptée et peinte en les superposant sur un fond d’images animées le plus souvent noir et blanc empruntées aux fils de propagande khmers, ou en couleurs pour évoquer le Cambodge d’avant Pol Pot, Panh nous offre une œuvre « mixte » tout à fait originale… Une sorte de mélopée tragique et tourmentée en quête du deuil, d’un deuil impossible !

    Ici tout fait sens : les images de la mer en ouverture et en fermeture du film qui suggèrent l’éternel ressac du temps… Les images de l’alunissage et des premiers pas de l’homme sur la lune… Et surtout, surtout les terribles images du régime dément de khmers rouges !
    Les images filmées parlent de l’histoire collective…
    Les petits personnages, sculptures fixes (il ne s’agit pas d’animation), reflètent le récit dramatique et personnel de l’auteur.
    La forme même, le choix des techniques est simplement remarquable et judicieuse.

    Magnifique documentaire qui dénonce les crimes commis en nous mettant en garde contre les démons qui se cachent en chacun de nous…
    Démons qui se nourrissent des belles phrases des philosophes traduites sous forme de slogans….
    Démons qui surgissent ici et là, encore et encore, au travers des tyrannies meurtrières…

    Le génocide cambodgien: Au total, entre 1,7 et 2 millions de personnes ont trouvé la mort sous le régime par exécution, torture, suite à une surcharge de travail forcé, par le fait de maladies non traitées, ou bien encore de famine.
    Sous le régime malade des khmers rouge, sous la folie furieuse de Pol Pot !

    Gardez nous des hommes « providentiels » !

    UN TEMOIGNAGE EXCEPTIONNEL A MEDITER !
    aldelannoy
    aldelannoy

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Il faudra au réalisateur choisir entre la littérature - en ce cas-là, ce sera nul - et le seul cinéma - ce serait mieux ! Du coup, ce film qui hésite entre le blablatage et le visuel est médiocre, malgré une réalisation talentueuse.
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2013
    Le titre de ce documentaire de Rithy Panh marque précisément le point faible principal de ce film. En effet, l'absence de nombreuses images pousse le réalisateur à les remplacer par des reconstitutions en pâte à modeler assez figées et à combler le vide sonore par une voix off continue qui devient monotone à force de vouloir être solennelle. C'est effectivement dommage car dès que les images d'archives apparaissent le film gagne en intérêt. Mais Rithy Panh se trouve devant un problème quasi insoluble : comment faire un documentaire sans reconstitution sur un sujet à propos duquel les images se font rares ? La solution du réalisateur n'est peut-être pas la meilleure mais elle permet au moins de ne pas faire tomber dans l'oubli un des pires génocides de l'histoire de l'humanité (près d'un tiers de la population du Kampuchéa démocratique a été massacrée par les Khmers rouges) qui est pourtant rarement évoqué dans les médias. Un documentaire peut-être un peu ennuyeux mais nécessaire d'un point de vuie historique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    L’Image manquante est un film d’1h30 qui se démarque de tous les films documentaires que j’ai pu voir jusqu’ici (sur le Cambodge comme sur d’autres sujets) car il réussit le prodige de réunir à mon avis 4 points d’intérêts en 1:
    1) Le réalisateur parle (enfin) de LUI !
    On apprend que derrière le réalisateur qui travaille au devoir de mémoire et qui filme le Cambodge, se cache un survivant du régime de Pol Pot, subissant lui-même ce qu’on peut nommer « la douleur du survivant ». (...)
    2) Rithy Panh avait 13 ans lorsque Phnom Penh a été pris par les Khmers Rouges. Il a vécu le régime de Pol Pot en tant qu’enfant. Les souvenirs qu’il a de cette époque sont donc des souvenirs d’enfant. Ainsi, pour la première fois, le public a la possibilité de découvrir le témoignage d’un enfant qui a vécu ce régime.
    3) Un recul sur l’idéologie Khmer Rouge et ses contradictions : Pour ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’est l’idéologie Khmer Rouge, ce film documentaire s’avère être une présentation très intéressante de l’idéologie.
    4) Rithy Panh signe probablement son plus beau documentaire de création.
    Cliquez sur le lien pour lire l'intégralité de la critique.
    Santu2b
    Santu2b

    252 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2019
    Comment rendre la folie meurtière des hommes de manière à la fois fidèle et ludique ? C'est le pari que semble s'être donné le réalisateur Rithy Panh à propos du massacre des Khmers rouges, qui n'a cessé d'être exploré ces dernières années sous l'angle de l'animation. Sorti en 2013, "L'image manquante" est modeste par sa durée mais grand par son style. Plutôt qu'un film d'animation, le long-métrage se présente davantage comme un documentaire animé, destiné à rendre compte des atrocités commises. Le cinéaste utilise de magnifiques figurines d'argile, filmées judicieusement en plan fixe. Il rajoute par la suite un mélange astucieux d'images d'archives qui donnent le ton de la véracité. C'est cet entre deux entre le parti pris esthétique et le regard de l'histoire qui livre à "L'image manquante" toute sa puissance et son émotion. Cette production franco-cambodgienne est à découvrir.
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2015
    Quelques vagues furieuses viennent cogner inlassablement l'écran. Symbole des souvenirs qui continuent quarante ans après à revenir en mémoire, cette scène d'ouverture de "L'image marquante" nous secoue,. Chaque spectateur a ce réflexe instinctif de lever la tête, comme pour essayer de ne pas se noyer et s'installe tout de suite dans l'état douloureux où se trouve le réalisateur lorsque les souvenirs affluent.
    Rithy Panh a vécu son adolescence dans les camps infâmes des khmers rouges. De cette époque il ne reste rien que les images de la propagande et bien sûr l'atroce souvenir des souffrances endurées et de la perte de tous les siens, père, mère, soeurs, victimes de la folie de ce régime. Pour repousser et maîtriser ces vagues mémorielles et surtout lutter contre l'oubli, le réalisateur, plutôt que de reconstituer avec caméras et comédiens l'enfer de sa jeunesse, va faire revivre ce passé avec des installations fixes peuplées de personnages d'argile.
    Ce procédé que l'on peut trouver radical et dérouter, surprend très vite par sa beauté plastique, mise en valeur par une caméra inspirée qui slalome doucement au milieu de ces décors en bois, feuilles et terre. Accompagnées par un texte simple et clair et une voix parfaite ( celle de Randal Douc qu'il faut signaler car il y est aussi pour beaucoup dans la réussite du projet, permettant à la fois empathie et projection personnelle), le film raconte ces quatre années de travaux forcés où la mort, la faim, le désespoir sont toujours présents. Au travers de cette histoire personnelle, c'est le sort de toute une jeunesse cambodgienne dont les souffrances ont été longtemps ignorées qui nous est proposé. Entrelacées parmi les images du régime khmer, souvent des adolescents se traînant en file indienne sur des terres arides, petites fourmis prisonnières d'un régime dictatorial, les personnages en argile témoignent de l'envers de ce décor pourtant pas glorieux. Ils parlent des humiliations, des espoirs envolées, de vies volées, de désintégration de la personnalité, de l'irrémédiable chaos intérieur que ce régime impitoyable a laissé dans les têtes. Et dans la tragédie, par la magie d'une réalisation inspirée, se glisse une poésie presque enfantine, surement celle qui n'a pu être vécu en son temps et emporte le film très haut.
    La fin sur le blog
    Fabien D
    Fabien D

    179 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2015
    L'image manquante, deux ans après son passage sur ARTE, sort enfin au cinéma et ce documentaire méritait réellement cette sortie tant son parti-pris particulier (l'incarnation du drame du génocide cambodgien par des figurines en terre cuite) en fait un objet cinématographique aussi déconcertant que fascinant. La force du propos réside dans cette mise en scène de l'indicible et dans cette envie de faire ressentir l'horreur sans la montrer (le fait qu'il n'y ait pas d'images du drame renforce l'aspect métaphysique de l'expérience). L'histoire individuelle de l'auteur renvoie à celle du peuple cambodgien et ces passerelles se font sans encombres avec une fluidité que le dispositif particulier du cinéaste permet. Alors certes, il y a des longueurs, l'émotion a tendance à être un peu étouffé par le concept même du film mais la beauté radicale du projet, son refus du pathos et sa description poétique et mélancolique de l'horreur en font une œuvre des plus intéressantes. A découvrir sans aucun doute.
    Acidus
    Acidus

    726 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Rithy Panh, grand cinéaste cambodgien et survivant du régime des Khmers Rouges, a concentré l'essentiel carrière cinématographique à son pays natal et surtout sur la pèriode du Kampuchéa démocratique (1975 - 1979) dirigé par Pol Pot. "L'image manquante" ne fait pas exception mais se distingue par son approche personnel, intime et introspective puisque le réalisateur choisit de se livrer totalement et de nous faire partager son dur passé dans les camps de travail. C'est donc un témoignage dur que nous délivre Rithy Panh à travers de rares documents d'archives mais principalement en emttant en scène des personnages fabriqués en terre cuite. Cela permet, à défaut de visuels d'époque, une reconstitution matèrielle des souvenirs du cinéaste khmer. L'ensemble est survolé par une narration faite à la première personne. Ce documentaire, profondément émouvant, constitue un parfait témoignage autant pour les générations cambodgienne futures que pour les autres afin de comprendre et de ne pas oublier.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    69 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Un film poignant et remarquable d'un point de vue pédagogique. Basé sur l'absence même d'images qui pourraient révéler l'horreur du massacre des khmers rouges, Rithy Panh opte pour un dispositif qui fonctionne à merveille. L'utilisation de figurines et de décors de maquette pour compenser l'image manquante permet de faire passer son message avec beaucoup de puissance. L'histoire, bien sûr est poignante et malheureusement si banale dans ce pays dont la cicatrice est béante. Le propos est juste et le rythme sied parfaitement à la lourdeur du propos. Un film magnifique d'utilité publique et à montrer dans toutes les écoles.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Documentaire sur la période sombre des khmers rouges au Cambodge. L'idée de génie du film est d'avoir utilisé des maquettes et des bonhommes en terre cuite pour illustrer ce génocide quand les images manquent faute d'avoir été détruites ou volontairement effacées. Ça rend du coup le récit d'avantage plus poignant et émouvant. Un très beau documentaire !
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2024
    Des bobines de film, entassées dans un local quelconque, vomissent des kilomètres de pellicule abîmée, rongée par le temps. Un homme en déroule un morceau qui a visiblement été épargné. Il semble y chercher quelque chose de précis. Les photogrammes défilent un à un. On croit percevoir la présence d’une danseuse. Soudain, les images prennent vie et la danseuse apparaît à l’écran. Sa beauté est saisissante. En tenue traditionnelle, il s’agit vraisemblablement d’une cambodgienne. Le ralenti sur ses gestes accentue la grâce de cette image éthérée.

    C’est ainsi que débute ce documentaire bouleversant. On le comprendra plus tard mais cette image de danseuse fait partie des souvenirs auxquels Rithy Panh s’est accroché lorsque, enfant puis adolescent, il a vécu l’enfer dans les camps de travail khmers entre 1975 et 1979. A l’image, on pourrait presque ajouter, comme dans La Jetée (Chris Marker, 1962) : « Ceci est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance ». Mais comme le montre le plan suivant, dans lequel une succession de vagues donne l’impression d’une noyade, cette image d’enfance semble plutôt avoir rattrapé Rithy Panh, 50 ans au moment du tournage du film.

    Pourquoi cette image ? Rithy Panh le raconte. Avant la prise de pouvoir des Khmers rouges, il a grandi à Phnom Penh. Il avait alors un voisin réalisateur qu’il accompagnait sur les plateaux de tournage. Cet univers le fascinait. Il s’amusait à récupérer des morceaux de pellicule qu’il se repassait dans des boîtes avec une petite lumière. Il lui semblait alors que ces belles actrices « dansaient pour lui ». Puis c’est l’évacuation des villes. Des citadins qu’il fallait « rééduquer » par le travail forcé dans les rizières. Les conditions de vie sont inhumaines, la faim hante les esprits, les maladies prolifèrent, la mort est partout.
    Après avoir survécu aux traitements d’un « hôpital » khmer (à base de jus de coco, les médicaments « capitalistes » ayant tous été détruits), dans lequel il aura perdu sa mère et ses sœurs, Rithy Panh se voit contraint d’y rester quelques temps pour laver les malades, et surtout transporter les morts jusqu’à la fosse :
    « Parfois, je suis au bord du vide. Il y a des sons creux, des os qui tapent, des mains qui cherchent et qui trouvent celle d’un enfant. Cet enfant qui se dit vivant et qui raconte : c’est moi. »

    On l’a dit plus haut : en 2013, Rithy Panh a 50 ans et son enfance le rattrape. Les souvenirs lui reviennent et l’interrogent dans sa vie d’homme. Il repense à son père qui s’est laissé mourir car il ne souhaitait pas être nourri comme un animal.
    Il se rappelle n’avoir pas compris et lui en avoir voulu. Dans un dilemme final bouleversant, il se demande s’il est encore autorisé à vivre, lui qui se sent rongé par la culpabilité de ne pas avoir su (pu) aider ses prochains. Et c’est finalement le cinéma, évoqué au travers de ce souvenir salvateur, qui lui donnera la possibilité de le résoudre :
    « Bien sûr je n’ai pas trouvé l’image manquante. Je l’ai cherchée, en vain. Un film politique doit découvrir ce qu’il a inventé. Alors je fabrique cette image. Je la regarde, je la chéris, je la tiens dans la main comme un visage aimé. Cette image manquante, maintenant je vous la donne, pour qu’elle ne cesse pas de vous chercher. »

    Il y a des images qui ne manquent pas, qui ne manquent jamais : celles de la propagande. En tant que témoin, il y a ceux qui choisissent, pour des raisons diverses, d’oublier. Et puis il y a ceux, afin de combler les vides toujours béants laissés par les idéologies criminelles, qui choisissent de replonger dans le passé, les remous d’une mémoire hantée par les morts et la souffrance ; qui choisissent de ne pas y sombrer, qui sortent la tête de l’eau et qui racontent. Au nom de tous les peuples ayant subi le joug intolérable de l’idéologie, au nom de toutes les images qui manquent pour rétablir la vérité (on pense ici à La Zone d’intérêt (Jonathan Glazer, 2023) qui propose une manière différente de combler ce manque) : merci d’avoir eu la force et le courage de témoigner.
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    ce documentaire n est diffusé que dans une salle parisienne c est très peu contenu des nombreuses nominations et récompenses lors par exemple des oscars et festival De cannes 2014 ainsi que des excellentes critiques de la presse. l auteur de ce film nous raconte les atrocités commis par les khmers rouge dans les années 1970, je ne connaissais que très peu cette page de l histoire, il est vrai que "l image manquante" est un doc instructif, poignant et intéressant mais le point négatif de celui-ci c'est le fait que l'auteur n'utilise que des figurines afin de retracer son histoire ce qui selon moi fait perdre la force de ce documentaire.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    87 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    À l’instar de "Shoah", "L’Image manquante" apparaît comme un documentaire majeur et nécessaire sur un génocide. Nécessité de raconter sans posséder d’illustration, de faire prendre conscience de la cruauté de la dictature et de la beauté d’une période d’avant-guerre ne subsistant que dans les rêves en l’absence de document filmé. Rithy Panh raconte donc son enfance tragique en remplaçant les prises de vue réelle par des maquettes mettant en scène des figurines en glaise. Extrêmement touchant, ce procédé associé au commentaire déchirant provoque la même émotion que le feraient de vraies images, créant même l’illusion du mouvement jusque dans les moments les plus statiques. On ressort de ce film secoué, terrassé par la cruauté à laquelle certains hommes peuvent se livrer. "L’Image manquante" a beau être pessimiste, il participe néanmoins à la prise de conscience de l’humanité et contient quelques séquences oniriques célébrant avec adoration la période de la petite enfance, précédant l’arrivée des Khmers Rouges.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Dans l'admirable livre L'élimination" Rithy Panh avait raconté (avec la collaboration de de C. Bataille) sa survie pendant le règne effroyable des khmers rouges. Dans ce film, toujours avec C. Bataille , il imagine une solution au problème de l'image manquante, à dire vrai de toutes les images manquantes de la vie sous les Khmers rouges, en filmant des scènes fixes reconstituées avec des personnages comme des santons. Sont intercalées les images de propagande du régime, tandis qu'une voix off dit le texte de C. Bataille et rithy Pahn. Il se dégage de tout cela quelque chose d'unique et de bouleversant.
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