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Spider cineman
152 abonnés
2 018 critiques
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2,0
Publiée le 12 novembre 2024
Un des premiers longs métrages, si le début est prenant et l intrigue bien introduite, malheureusement la suite s embourbe maladroitement. Dommage le casting et l idée sont intéressantes, d autant que Ce tueur taiseux a un air de Delon / Samouraï.
4 511 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 30 juin 2020
Le film est centré sur un tueur à gages nommé Salvo. On voit principalement le gros plan de ses yeux alors qu'il conduit une voiture. Il semble attentif, observateur, alerte et concentré sur son travail. Après une tentative infructueuse, Salvo traque un homme parvient à savoir le nom de l'homme. Son nom est Renato. Lorsque Salvo se rend chez Renato pour ce qui est censé être un assassinat de routine il rencontre la sœur de Renato, Rita une femme aveugle dont il a pitié. Salvo garde Rita dans une usine désaffectée hors de la ville pour la garder en sécurité. Pendant ce temps, le film prend une direction similaire au film français Leon. Il y a certainement une allégorie religieuse mythique qui se joue ici avec l'intervention divine inexpliquée en relation avec la vue de Rita qui est restaurée. Car elle était aveugle et soudain elle peut voir. Trop prétentieux, le film ne m'a cependant pas amené à me soucier émotionnellement de l'un ou l'autre des personnages principaux...
Une redemption impossible, une rencontre entre 2 êtres que tout séparent chacun dans leur propre mal-être, ils vont essayer-de s''apprivoiser Une très belle madone Une photo splendide
Fabio Grassadonia et Antonio Piazza deux réalisateurs italiens dont la renommée n'a guère dépassé les frontières transalpines réalisent en 2013 ce film minéral qui se veut une prolongation extrême de la démarche entamée par Jean-Pierre Melville avec "Le samouraï" (1967) et prolongée depuis par le cinéaste danois Nicolas Winding Refn ("Drive" en 2011) dont le fondement est basé sur un dépouillement du genre policier de tout son folklore traditionnel sur les mœurs du milieu et des motivations psychologiques de ses protagonistes. Les dialogues réduits au minimum sont la marque de fabrique de cette approche où les hommes comme désincarnés agissent mécaniquement, façonnés par les rituels de leur fonction. "Salvo" pousse la logique encore un peu plus loin autour d'un paradoxe plutôt bien trouvé. Son héroïne aveugle (Sara Serraiocco) dont le seul moyen d'expression est la parole est tout aussi mutique que Salvo (Saleh Bakri) le tueur spoiler: venu à son domicile liquider son frère pour le compte d'un clan rival. Comme le Jef Costello (Alain Delon) du "Samouraï", Salvo est au bout de son chemin sans le savoir. C'est la rencontre accidentelle avec Rita qui va lui faire rencontrer sa part d'humanité. Refuser de tuer pour un tueur à gages c'est comme rencontrer sa propre mort semble nous dire les deux réalisateurs italiens comme Melville avant eux. Mais à force de minéralité et sans guère de rebonds dramatiques le film perd un peu de la force qu'il avait su trouver dans une scène d'ouverture remarquable où Rita démunie par sa cécité comprend qu'un étranger malveillant est entré dans sa maison . Le film sans doute grâce à son parti pris radical a remporté le prix de la critique à Cannes et a été remarqué dans d'autres festivals. On atteint tout de même ici la limite d'un exercice qui peut friser la vacuité à vouloir rejeter toute narration classique.
Trés réaliste, histoire intrigante et rapide à démarrer, le film est pénalisé par une lenteur de mise en scène et de réalisation absolument incroyable. Les plaies de la contemplation... On comprend bien que certaines scènes sont plus puissantes quand elle dure un peu, sur un plan fixe, mais là c'est trop, clairement on s'ennuie, c'est vraiment dommage. La photographie n'est pas agréable, les plans sombres sont beaucoup trop obscures.
Une tragédie grecque entre deux protagonistes dans la Sicile d'aujourd'hui, bien portée par les deux principaux acteurs qui ne se contentent pas de demi-mesures. Un film beau et ambitieux. Laisser son popcorn à l'entrée de la salle !
Les aveugles ont déjà beaucoup servi dans les polars, de même que les relations géolier/prisonnière. La seule originalité de cette version, c'est son côté maniéré et prétentieux. Les plans sont d'une longueur incroyable, le scénario décousu. Bref, c'est très, très ennuyeux.
Film noir ou on ne voit pas trop ou Salvo veux en venir ? Pourquoi tue t'il son frère s'il souhaite la cacher ensuite...Il ne se passe pas grand chose, d'ailleurs il est noté Drame = Ok mais Policier = Non, on ne voit aucune enquête dans le film ou même un policier posé des questions.Voilà le film est tout de même longuet du faite qu'il ne se passe pas grand chose.
Ce film souhaite dénoncer l'omniprésence et le pouvoir de la mafia en Italie. Si l'idée ne brille pas par son originalité, force est d'avouer que le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances. Oui d'accord, on est plus dans la mouvance du thriller psychologique....mais un peu de dynamisme dans l'ensemble n'aurait pas été de trop. Parce-que une fois passées la première quinzaine de minutes, le rythme est insoutenablement long. Heureusement que la mise en scène soignée doit être saluée...
c'est un film presque sans action, on y parle très peu, c'est lent, c'est peut-être voulu, le personnage principal est un être solitaire silencieux qui essaie de prptéger une jeune mal-voyante qui, grâce à lui, recouvre la vue par miracle, la triste réalité de la vie mafieuse se heurte ici ou surnaturel, l'homme qui devait tuer le témoin gênant donne la vue à sa victime, l'âpreté du sujet ne vient que renforcer le dépouillement d'action ce qui rend le film un peu fastidieux à regarder d'autan plus qu'on devine la fin, sauver cette fille devient une forme de rachat pour tous les méfaits commis avant
Un film qui manque cruellement d'ambition. C'est mou, longuet tant le premier quart d'heure laissait entrevoir des choses... Mais au final Salvo se perd ensuite et sombre, comme son personnage, dans une histoire convenue où la paresse de la réalisation n'a d'égale que l'absence de souffle dramatique.
Un film qui démarre assez bien montrant un homme de main qui va au bout des choses et qui fait bien son travail s'ensuit une longue scène dans la maison ou il fait face à cette femme aveugle c'est une scène assez longue et qui aurait pu être bien meilleure si on ne savait pas la suite car le synopsis enlève toute surprise et toute tension à cette scène ou on imagine le stress de cette femme. Jusque là tout va bien mais une fois qu'on sort de cette maison tout l’intérêt retombe, le rythme est lent, les dialogues pas plus nombreux et tout devient plat voir ennuyeux on assiste à cette relation naissante entre le geôlier et sa victime qui est pas forcement intéressante puis comme je l'ai dit il suffit de lire le synopsis pour connaitre l'histoire.
Un film de gangsters, autour de la mafia, très, très lent, prétexte ou support pour mieux dire l’indicible entre deux êtres que rien n’aurait dû réunir. Sinon le mal qui tue et que les deux réalisateurs rendent palpable, dans l’intimité de cette relation contre nature. Salvo, le tueur solitaire va se révéler d’une toute autre composition au contact de la cible qu’il vient d’épargner, après avoir tué son frère. Le contrat, c’est lui désormais, ou la fille qu’il doit rendre. Un dilemme vite assumé par l’intéressé que les cinéastes scrutent au plus près de ses contradictions. Attention, certaines séquences n’en finissent pas, il faut résister.
Avis bonus Un excellent court métrage qui a dû servir de témoin au film. Pour en savoir plus
Salué par le Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes 2013, Salvo s'avère être le parfait film d'auteur qui se la pète.
On a en effet droit à tous les tics qu'on peut reprocher à un certain cinéma qui se regarde le nombril, l'anus, filmer : fausse bonne idée de départ (un tueur de la mafia doit accomplir un meurtre en présence d'une aveugle), refus obstiné de donner le moindre rythme au ... la suite ici :