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velocio
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1,0
Publiée le 3 octobre 2013
Premier long métrage de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, "Salvo" faisait partie de la sélection de la Semaine de la Critique de Cannes 2013 et il y a obtenu 2 prix, dont le Grand Prix de la Semaine de la Critique. Pas tellement étonnant dans la mesure où, en présentant ce film lors de cette manifestation, Xavier Le Herpeur avait annoncé qu'il s'agissait du seul film ayant fait l'unanimité parmi les critiques membres du comité de sélection. Très étonnant dans la mesure où, à la sortie de la projection, il y avait très peu de spectateurs pour prendre la défense d'un film au scénario famélique et invraisemblable et à la mise en scène à la fois prétentieuse et peu imaginative. En fait, "Salvo" est un exemple quasiment parfait de la coupure qui existe entre une certaine critique et les spectateurs « normaux » : les premiers se focalisent sur les qualités du film en matière d'images et de prise de son ; se sont-ils ennuyés, ne serait-ce qu'un peu, on ne le saura jamais ! Les seconds, à la sortie de la salle, ont surtout en tête le fait de s'être ennuyés, même si ils peuvent s'être montrés sensibles, de temps en temps, aux qualités du film déjà évoquées.
Etrange film à l'ambiance moite qui nous fait pénétrer d'emblée dans l'univers mortifère de la mafia sicilienne. Les 30 premières minutes sont absolument brillantes, avec notamment un long face-à-face plus ou moins muet entre une aveugle et un tueur effrayant, qui donne son nom au film, dans une maison étroite et labyrinthique. Les deux acteurs principaux sont parfaits, le premier, un tueur monolithique, qui fait penser à Alain Delon dans "Le Samouraï", la deuxième, une jeune aveugle qui a quelque chose de la Madone, une victime simple sans défense, éprise de variété italienne et capable de tout pardonner. Malheureusement, l'histoire s'embourbe un peu par la suite. Il y a des longueurs, et l'évolution des personnages manque de cohérence. Comment croire à une histoire d'amour entre un homme complètement dénué de sentiment et la femme dont il vient de tuer le frère ? C'est dommage, parce que le début mériterait presque qu'on classe ce film parmi les classiques. Mais enfin, c'est déjà très bien pour un premier essai. Espérons que ces deux réalisateurs feront encore mieux la prochaine fois.
Salué par le Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes 2013, Salvo s'avère être le parfait film d'auteur qui se la pète.
On a en effet droit à tous les tics qu'on peut reprocher à un certain cinéma qui se regarde le nombril, l'anus, filmer : fausse bonne idée de départ (un tueur de la mafia doit accomplir un meurtre en présence d'une aveugle), refus obstiné de donner le moindre rythme au ... la suite ici :
Un film qui manque cruellement d'ambition. C'est mou, longuet tant le premier quart d'heure laissait entrevoir des choses... Mais au final Salvo se perd ensuite et sombre, comme son personnage, dans une histoire convenue où la paresse de la réalisation n'a d'égale que l'absence de souffle dramatique.
Ce film souhaite dénoncer l'omniprésence et le pouvoir de la mafia en Italie. Si l'idée ne brille pas par son originalité, force est d'avouer que le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances. Oui d'accord, on est plus dans la mouvance du thriller psychologique....mais un peu de dynamisme dans l'ensemble n'aurait pas été de trop. Parce-que une fois passées la première quinzaine de minutes, le rythme est insoutenablement long. Heureusement que la mise en scène soignée doit être saluée...
A partir d’un scénario anémique, les réalisateurs ont élaboré une narration figée, interminable et dénuée de toute cohérence. Le héros, sponsorisé par les polos Lacoste (dont l’un d’eux, d’un plan à un autre, se transforme en chemisette, bravo la scripte !), a tout d’un cyborg : froid, inexpressif et dont les motivations émotives nous échappent. La jeune femme non-voyante nous offre dans un premier temps un exercice oculaire de haute voltige (un mélange de Jean-Paul Sartre et de Marty Feldman) et par la suite agit et se déplace dans des endroits hostiles et inconnus avec une aisance inouïe, comme si sa cécité avait été guérie en un claquement de doigt. Si c’est ça le renouvellement du cinéma sur la mafia …
ce film, je me suis dit "tiens, je connais ce visage". et en effet, je le connaissais. Saleh Bakri est un acteur israelien, et il a joué dans quelques bons films de là-bas. d'où ma surprise de le voir jouer un homme de main italien. il s'en sort plutôt bien (il a peu de texte ^^). son charme ténébreux sert au mieux son personnage. Salvo est un film de mafia classique, si ce n'est le fait que la fille qu'il était censé éliminer est aveugle, et retrouve miraculeusement la vue après que celui-ci lui ait touche le visage... mouais... on aurait tout aussi bien pu se passer de de cette fantaisie scénaristique qui n'apporte rien au film. la fin est poétique, alors que la situation ne l'est pas. ça, c'était bien trouvé.
Quelle claque ! J'ai découvert l'an dernier Miguel Gomes avec Tabou. Qu'il attribue cette année le Grand Prix de la semaine de la critique, dont il était le président, à Salvo ne pouvait qu'être révélateur. Salvo est saisissant. Acceptez d'y entrer, de percevoir combien il est d'une beauté folle, au-delà de son ingéniosité. Ne quittez pas la salle de cinéma. Salvo est transgressif et réactualise certains procédés des interdits et des frontières qu'un auteur comme Dostoïevski, par exemple, pouvait mettre en place en son temps.
Si un film reussi est basé que sur sa qualité technique tel que la lumière et les effets sonores , alors oui il l'est . Mais alors pour ce qui du travail de texte et du choix scenaristique des personnages ( surtout les bonnes , ridicules ) , alors ce film sonne l'ennui total et la tristesse de perdre son temps .
Un film qui démarre assez bien montrant un homme de main qui va au bout des choses et qui fait bien son travail s'ensuit une longue scène dans la maison ou il fait face à cette femme aveugle c'est une scène assez longue et qui aurait pu être bien meilleure si on ne savait pas la suite car le synopsis enlève toute surprise et toute tension à cette scène ou on imagine le stress de cette femme. Jusque là tout va bien mais une fois qu'on sort de cette maison tout l’intérêt retombe, le rythme est lent, les dialogues pas plus nombreux et tout devient plat voir ennuyeux on assiste à cette relation naissante entre le geôlier et sa victime qui est pas forcement intéressante puis comme je l'ai dit il suffit de lire le synopsis pour connaitre l'histoire.
Les aveugles ont déjà beaucoup servi dans les polars, de même que les relations géolier/prisonnière. La seule originalité de cette version, c'est son côté maniéré et prétentieux. Les plans sont d'une longueur incroyable, le scénario décousu. Bref, c'est très, très ennuyeux.
c'est un film presque sans action, on y parle très peu, c'est lent, c'est peut-être voulu, le personnage principal est un être solitaire silencieux qui essaie de prptéger une jeune mal-voyante qui, grâce à lui, recouvre la vue par miracle, la triste réalité de la vie mafieuse se heurte ici ou surnaturel, l'homme qui devait tuer le témoin gênant donne la vue à sa victime, l'âpreté du sujet ne vient que renforcer le dépouillement d'action ce qui rend le film un peu fastidieux à regarder d'autan plus qu'on devine la fin, sauver cette fille devient une forme de rachat pour tous les méfaits commis avant
Film noir ou on ne voit pas trop ou Salvo veux en venir ? Pourquoi tue t'il son frère s'il souhaite la cacher ensuite...Il ne se passe pas grand chose, d'ailleurs il est noté Drame = Ok mais Policier = Non, on ne voit aucune enquête dans le film ou même un policier posé des questions.Voilà le film est tout de même longuet du faite qu'il ne se passe pas grand chose.