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Ykarpathakis157
4 511 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 18 octobre 2020
La Dune est bien écrit et réalisé et les acteurs sont tous bons. Enfin ceux que je connais Niels Arestrup et Guy Marchand. Toute l'histoire est intrigante avec chaque détail qui est nuancé pour une bonne raison. Le mystère vous engage dès le début. Vous voulez rapidement comprendre ce qui se passe et comment les personnes dans le film sont connectées les unes aux autres. Cela prend un certain temps avant que tout ne devienne clair. C'est le genre de film qui vous fait deviner la fin et j'ai voulu le revoir pour apprécier tous les petits indices en cours de route. J'ai beaucoup aimé parler avec ma femme par la suite de toutes les différentes facettes des relations et de la façon dont tout était parfaitement logique à la fin. Les aspects culturels sont fascinants avec des contextes en Israël et en France. Tous les personnages sont des personnes intéressantes, des personnes authentiques avec de la profondeur et de l'authenticité il n'y a rien de faux ou de superficiel à leur sujet. Et j'aimerais être ami avec tous ces personnages...
septiemeartetdemi.com - La France a toujours bien aimé les films narrant la courte tranche de vie de personnages austères, généralement d'origine maghrébine (ici, ils sont israëliens). Parfois, on est très forts pour rendre agréable ce genre de concept, même si l'intérêt de prendre un matériau de base déplaisant est un point de vue difficilement défendable si on ne met pas une volonté au moins aussi forte que celle de distraire le spectateur à la place. Là, ce n'est pas agréable.
La mise dans l'ambiance est longue ; on pourrait dire contemplative mais il nous faut réfléchir et il n'y a pas d'images particulièrement épatantes. On est emporté par un Niels Arestrup insipide et geignard vers un débouché convenu et sans impact. Bref, seules jolies fleurs sur ce tableau automnal : Emma de Caunes et la langue hébraïque.
Dire de ce film qu'il est d'un ennui mortel signifie qu'on a rien compris à l'émotion que distillent les personnages tous émouvants et justes sans jamais en faire des caisses (faut dire que le jour où Niels Arestrup en fera des tonnes , il faudra qu'il arrête de jouer ^^) comme on le serait dans la vie quand justement les démons de la frénésie moderne nous lâchent enfin pour nous accorder le soin d'être nous mêmes. Jusqu'à Emma Decaune d'habitude brouillonne dans ses seconds rôles est remarquable de maturité dans cette interprétation pourtant peu signifiante. On est même gentiment ému de voir enfin Guy Marchand troquer sa veste de crooner irrésistible pour endosser celle iconoclaste du vieil homo sobre plein de tendresse et d'empathie pour son compagnon comme le serait une mère Juive pour son petit dernier sans jamais le montrer. Comme quoi la direction d'acteurs , ça a un sens et Yossi Aviram y est parvenu avec brio !
Après une séquence d’introduction située en Israël, on se retrouve soudainement dans les rues parisiennes à promener le chien de Niels Arestrup ; un sentiment de confusion qui ne nous quittera pas tout au long du film. La dune s’intéresse en fait aux deux personnages que sont Ruben et ce mystérieux homme qui à priori ne semblent pas se connaître mais partageant assurément un lien. Disons-le franchement même si le scénario tente d’alimenter le suspense sur cette relation, on devine aisément de quoi il en retourne. Quant à l’enquête menée par l’inspecteur, elle n’est pas très captivante et les occasions de décrocher ne manquent malheureusement pas.
On reproche souvent aux films, notamment américains, de trop surligner leurs propos et de manquer de la subtilité que l'ellipse ou le non-dit peuvent apporter à un récit. S'il est donc parfois payant de ne pas tout expliciter pour le spectateur en faisant appel à son intelligence dans l'interprétation de ce qu'il voit, il faut quand même savoir garder le sens de la mesure. Parce qu'à trop vouloir laisser planer le mystère on finit par perdre le spectateur et faire un film inintéressant et ennuyeux. C'est malheureusement le cas de ce film. Le réalisateur laisse beaucoup trop de choses dans l'ombre et l'histoire qu'il nous présente, plus qu'ennuyeuse, en devient irritante. De plus, les deux personnages principaux sont deux hommes tous deux en pleine déprime ( voire pour l'un en pleine dépression), du coup le film lui-même en devient déprimant à regarder. On se désintéresse du secret qui semble lier ces deux hommes et quand la vérité surgie, on se prend à se dire tout ça pour ça ! Bref un film peu intéressant qui étire en longueur ( et ce même s'il fait moins d'une heure trente) une intrigue bien peu passionnante qui a force d'ellipse en devient carrément insipide et ce malgré la présence toujours impressionnante de Niels Arestrup. Un petit film parfaitement évitable et en tout cas oubliable sans grand regret.
un film lent qui sera suivi essentiellement par les inconditionnels de Niels Arestrup, plus que pour l'histoire longue à être racontée, le rythme n'aide pas à rester concentré. PLV : Emma De Caunes apporte un peu de fraicheur avec son sourire efficace
Cette histoire aurait pu faire un bon livre avec de nombreuses descriptions surtout sur les sentiments mais sous forme de film, cela donne un rythme très lent sans action et très peu de dialogues. Les acteurs sont fatigués, ils sont mous et on ne croit guère en leurs personnages. De plus, le début du film est confus.
La Dune. Drôle de nom à priori pour un film. Et bien drôle de film aussi. Autant le dire tout de suite je n'ai pas été emballé par le film et le scénario. Pas d'émotion palpable. Pas vraiment d'histoire. Ou presque. La Dune c'est l'histoire d'un type qui vit en Israël, un réparateur de vélo qui joue aux échecs la plupart du temps, et qui semble aussi être en échec dans sa vie personnelle. C'est aussi l'histoire d'un type, un policier, presque à la retraite qui s'occupe de retrouver des disparus. Les 2 vont être amenés à se rencontrer et c'est tout. La Dune il faut le regarder pour les belles images, et les acteurs, ni pour la musique ou le scénario. Niels Arestrup joue son rôle classique je dirais. Et c'est sympa de retrouver Guy Marchand. En petit femme du logis. La Belle Emma de Caunes est aussi très craquante Dommage que son personnage soit un peu sous exploité. Bref La Dune on peut s'en passer.
Ce drame sur fond de road-movie, première réalisation de Yossi Aviram est, malgré une intrigue tout en lenteur et de nombreux silences, pourvu d'un scénario bien écrit et porté par l'excellent duo Niels Arestrup/Lior Ashkenazi. Un bon divertissement.
Pour son premier Yossi Aviram s'entoure d'un très bon casting ce qui empêche le film de sombrer définitivement car c'est bien la seule chose à retenir de ce film qui est terriblement ennuyeux. L'histoire est trop longue à se mettre en place et une fois que c'est fait on se rend compte que le scénario est bien trop faible puisque tout semble évident et prévisible ce qui bien sur enlève le peu d’intérêt qu'il pouvait rester.
Voici un très, très beau film! Voilà bien longtemps que je n'avais vu Niels Arestrup dans un rôle tout en retenue, tout en pudeur. Guy Marchand est également dans un rôle à contrecourant. Et ces deux-là nous surprennent dans les rôles qu'ils occupent. Lior Askenazi et Emma de Caunes sont aussi parfaits dans leurs interprétations. Voilà un film, qui nous fait voyager, qui nous transporte de Tel Aviv à Paris, puis dans le sud-ouest de la France. Qu'est-ce qu'un père? Qu'est-ce qu'une mère fait exister de ce qu'est un père ? Qu'est-ce que devenir père, mère ou en être empêché(e)? Telles sont quelques unes des questions posées par ce film. Quand le désir se tourne ailleurs, quelles en sont les possibles conséquences? Qui est coupable et y-a-t-il lieu de s'interroger sur l'existence d'un(e) coupable? Lorsque l'enfant est là, le reste devrait s'effacer.
Un film correcte.Arestrup est un flic désabusé qui recherche les personnes disparues. Marchand ( bon, dieu qu'il a veilli) est son mec ( si, si).On jour on retrouve un amnésique sur une dune près de l'océan Atlantique. Arestrup se charge de l'enquête. Parmi les témoins rencontrés, la fille De Caune, toujours aussi belle.L'ambiance est donc assez noir, le thème général, assez dure (la filiation et surtout l'amour entre deux vieilles pédales) mais la fille De Caune amène une vraie énergie est beaucoup d' optimisme.A voir, donc, mais peut ètre plus à la télé;N.B.: la scène d'ouverture est à ne pas manquer.
J'ai trouvé "la dune" d'un ennui mortel. Le scénario est squelletique, les coincidences (sans dévoiler l'intrigue) sont tirées par les cheveux et le film semble davantage être le prétexte de faire tourner Emma de Caunes et Guy Marchand, discrets sur les écrans de cinéma depuis des années. Et que dire de Lior Ashkenazi dont le rôle mutique m'a complétement exaspéré. Je ne suis pourtant pas allergique aux films contemplatifs ayant beaucoup apprécié "winter sleep"qui est très Bergmanien et plutôt cérébral.
Un homme seul (Lior Ashkenazi super acteur israélien) , muet face à un vieux flic qui en a vu d'autre (magnifique Niels Arestrup comme toujours), un polar étrange qui rappelle un peu David Lynch mais en plus réaliste. J'ai adoré l'ambiance, la lumière et le couple Guy Marchand/Niels Arestrup, il fallait oser et ils ont bien fait de l'oser !!!