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    Bande de filles
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    284 critiques spectateurs

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    De smet M.
    De smet M.

    12 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2014
    Là où le titre nous promettait un film de bande et le synopsis un récit initiatique inédit, force est de constater que "Bande de Filles" dévie fortement de son programme initial, jusqu'à une fin en décalage complet et s'apparentant à une véritable sortie de route [...]

    Suite de la critique sur Pours Cinéphilie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    Des scènes à ne plus en finir. Alors que les séquences devraient durer 10 secondes pour un plan, elle peuvent durée 30, 40, ... seconde. Finalement une histoire plate, on a du mal a accrocher. Pendant une projection en avant première plusieurs personnes ont quitté la salle.
    FaRem
    FaRem

    8 875 abonnés 9 665 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2015
    Sans vouloir forcément innover, Cécile Sciamma voulait surtout montrer un angle différent de la vie d'une cité en mettant au centre de son histoire une bande de filles. La réalisatrice montre la difficulté qu'ont ces jeunes filles à s'exprimer et à être reconnues en tant que personne à part entière et non pas comme la sœur ou la fille de... C'est seulement à travers et grâce à cette bande qu'elles peuvent enfin être elles-mêmes d'ailleurs l'une des premières scènes du film montre bien cela lorsqu'elles sont toutes joyeuses en rentrant du sport dès qu'elles rentrent dans la cité le silence prend le dessus et les têtes se baissent. Une vision intéressante et de bonnes intentions, mais pourquoi retomber directement dans les clichés ? Pourquoi les filles sont encore montrées comme des pestes sans respect pour les autres et qui sont en plus des voleuses ? Pourquoi ne simplement pas montrer le combat (féministe ?) d'une fille qui veut s'en sortir ça changerait et ça ne ferait pas de mal, car là, le discours est contradictoire. La réalisatrice a dit qu'après avoir vu ce film, on voudrait tous faire partie de la bande... bon, je ne suis pas une fille mais désolé, je n'ai ressenti aucune empathie pour ces filles. Globalement, je trouve le film pas mal, il y a de bonnes idées malgré quelques maladresses, le sujet est intéressant seulement le film aurait dû être plus court, car la dernière demi-heure est totalement vide d’intérêt.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    66 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    (...) Si on se laisse volontiers entraîner dans la dérive de Bandes de Filles, grâce à sa justesse et à ces nanas étouffées par une carapace souvent nécessaire, l’issue du film laisse à désirer. En effet, après un démarrage en force et un traitement par chapitre intéressant, Bande De Filles finit par s’épuiser trop vite et stagne dans l’incompréhension la plus totale. Malgré plusieurs scènes lumineuses, où la pop-culture égaye un quotidien bien sombre (les scènes où les filles chantent sur « Diamonds » de Rihanna ou la chorégraphie sur la chanson « Wop » de J. Dash sont merveilleuses), souvent fataliste et presque sans issue, le film de Céline Sciamma s’enfonce petit à petit dans une impasse. Du coup, on décroche car le film finit par se répéter, tout en se focalisant sur une héroïne perdue, sans jamais réussir à choisir. En voulant illustrer une jeunesse sans repère, la réalisatrice a beau proposer un drame au sujet puissant, permettant aussi bien de s’y retrouver que de découvrir un certain univers, toujours est-il qu’après deux tiers de film captivants, le dernier tiers est tout simplement décevant. (...)
    Penda K
    Penda K

    68 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    "Bande de filles" s'ouvre sur une belle séquence qui contient l'intérêt principal du film : une 2e famille que se crée une ado pour évoluer et sortir d son carcan. Mais cette belle promesse se délite peu à peu à force d'invraisemblances.

    Dans quelle famille africaine les personnes sont si isolées ? Une mère aussi absente ? Le frère sadique (d'ailleurs intéressant dans sa "noirceur" morale) sans contre-pouvoir ? Ca existe certainement mais je n'y crois pas une seconde.

    Autre manque : le jeune couple (l'héroïne et son copain Ismaël) sont si peu crédibles, aucune alchimie, scènes très hiératiques. D'ailleurs, il y aura beaucoup plus de sensualité entre deux filles dansant sur un toit que la "première fois" totalement en toc qui nous est présentée.

    La vacuité du propos permet de s'intéresser à la mise en scène aux outils du scénario : les passages au noir entre les chapitres, le signifiant de la chevelure, les archétypes au sein du quatuor : l'héroïne, le mentor/roi, le bouffon, le rempart, bref des "Quatre mousquetaires" enfantines à qui personne ne parle de la nécessité de s'imaginer un destin.

    Le film a le mérite de nous montrer des jeunes filles "autres", des corps noirs, des visages (très bien éclairés) qu'on ne voit presque jamais dans le cinéma français, il manque juste le "supplément d'âme" qui montrera autre chose que 4 filles dansant sur un un hit de Rihanna : laquelle a bien sûr tout compris sur la prise de pouvoir.

    Penda
    Film "Bande de filles" vu le lundi 27 octobre 2014, séance de 22h au "Gaumont Montparnasse" salle 12
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 octobre 2014
    "Bande de filles" relate la construction d'une jeune fille, en tant que femme. Il est intéressant de voir qu'elle se cherche en passant d'une bande de filles à une bande de garçon, ne sachant elle-même trop de quelle façon se définir. Les images (ainsi que les actrices) sont belles, malgré une trop grosse accumulation de gros plans. Ce qui gène le plus, dans ce film, c'est qu'il est un véritable cliché. Qu'en est-il de ces noirs aussi, que représentent-ils? des années qui passent? spoiler: Le personnage du frère, aussi, n'est pas vraiment cohérent dans son comportement envers sa sœur, qu'il engage à la violence, mais se révolte contre elle dès qu'elle est amoureuse d'un de ses amis.
    On a l'impression que dans les banlieues, l'univers est de toute façon misérabiliste, qu'il n'y a que baston, sexe, et violence. spoiler: Aussi, on ne sait pas comment se finit le film, ce qui est assez gênant ici. Va-t-elle retrouver sa première bande?
    Il est toutefois drôle de retrouver Rabah Naït Oufella, qui joue dans un autre film sur la banlieue, un peu meilleur, "papa was not a Rolling Stone".
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Je m'attendais à beaucoup de choses en allant voir un film sur ce sujet. Il y a tellement de choses à dire, à montrer mais on en voit qu'une infime partie. A peine rentre-t-on dans la vie de ses filles qu'on change de scène sans qu'il y est réellement de connexion. Certaines scènes sont belles, ces filles noires sont mises en valeur et sont sublimes, ce qui est très rare dans le cinéma français, ça fait plaisir ! Mais la plupart sont vides, sans réellement d'émotion. On ne s'attache pas réellement aux personnages, on ne rentre pas assez dans leur vie, les éléments importants ne sont pas incisifs, rien n'est abouti.
    Ce film a été fait en étant trop réfléchi, l'instinct n'a pas été assez utilisé. Peut-être a-t-elle voulu montrer/dénoncer trop de choses que ça n'arrive à rien finalement ! C'est plat et vide et je m'attendais à bien plus !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Déçue car j'habite une banlieue où les blancs sont en minorité et j'avais envie de rencontrer ces femmes. Déçue car j'ai aimé les autres films de C. Sciamma donc difficile de ne pas aimer celui ci. Une jeune fille, Karidja Touré, belle présence à l'écran, va reprendre les codes des hommes autour d'elle pour grandir et vivre sa vie. La mise en scène est très belle, les filles sont magnifiquement filmées mais cela ne suffit pas. Les actrices de la bande sont trop souvent en roue libre si bien que les scènes tombent vite à plat (le racket, la scène avec la vendeuse, fight club, golf, sandwicherie...). Le film s'essoufle peu à peu, tout est bien lisse, je ne suis pas du tout émue, je ne sors pas de mes propres préjugés. Le seul truc qui m'ai un peu bousculée c'est quand on apprend que le vrai prénom de Lady est Sophie. Puis le générique du films se déroule et on voit le prénoms des actrices : Karidja, Assa, Lindsay, Mariétou. On a là une complexité qui m'a manqué dans ce film trop démonstratif.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Des filles qui voudraient être des garçons, un thème cher à Céline Sciamma. Pas vraiment raté ni vraiment réussi le film comporte des longueurs et est parfois ennuyeux (scènes dans l'hôtel 2 fois, interminables et inutiles) Les films ne sont pas sympathiques et le jeu des actrices n'attire pas d'émotion sauf à la fin, le destin est tracé d'avance, les garçons restent les dominateurs et l'avenir semble tracé d'avance.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    Ce film de par son ambition ultra-réaliste pour dépeindre le quotidien à la fois haut en couleurs et glauque de jeunes filles noires issues des banlieues défavorisées s’enferre hélas trop dans cette réalité faute de la transcender. En effet, dès le départ, leurs comportements évoquent un désir paradoxal, à la fois, de retour aux racines tribales par le biais d’attitudes et cris d’animaux ainsi qu’un désir inaltérable de nouveauté et d’affranchissement social. Tout ceci en réaction à cette soumission aux hommes laquelle s’avère non seulement trop ostentatoire mais les précipite d’autant plus dans une schizophrénie les faisant alterner tantôt vers des statuts de bourreaux intimidantes tantôt de victimes désarmantes.
    Les seuls autres acteurs de confrontation qui s’offrent à elles s’érigent comme étant d’autres congénères, leurs familles et une représentation très accessoire et transitoire du système éducatif. Mais sont relégués totalement au titre d’abstraction tous les « autres », en l’occurrence la société dans sa diversité sociale, morale et culturelle. En effet, nous ne partageons leur réalité qu’en comapgnie de leurs voisins de cités ou familles au détriment de réelles confrontations avec des individus étrangers à leurs microcosmes.
    Entre racket, décrochage scolaire, vols à l’étalage et pugilats verbaux et physiques, à défaut de passer en section supérieure,
    ces filles excellent en section « loubardes » exigeant d’elles des singulières aptitudes.
    Ce qui est dommage, c’est que ces rebelles manquent cruellement d’idéaux hormis l’instinct de domination sur les autres, les réunions intimes et festives à l’écoute des chansons de Rihanna et la séduction facile. Leur misogynie qui leur est inspirée avant tout par leurs familles et les hommes du quartier les empêche de faire évoluer leurs préjugés. Quand l’une prétexte à l’autre la perte de ses cheveux par l’assaut injuste d’une coupe faite par un père irrespectueux et tyrannique, elle passe sous silence la difficulté d’assumer la perte de féminité et donc d’identité au travers de l’absence de perruque les obligeant à affronter leur image véritable. Quand elles revoient leur ancienne acolyte de bande devenue jeune mère, on en vient à se demander si l’alternative n’est pas trop réductrice sur les opportunités d’épanouissement personnel : maternité ou délinquance ? Les études semblent hélas exclues de par l’aspect faussement émancipateur des 2 premières échappatoires où règnent alternances de rivalités et de réconciliations par lesquelles leurs égos faillibles ouvertement « surdimensionnés » se construisent.
    Ainsi, à l’instar de quantités de films relatant les dérives propres à l’âge ingrat et ce d’autant plus dans un cadre et une époque difficile, la fascination procurée par ce film fonctionne d’autant plus chez leurs semblables mais aussi chez les spectateurs qui ne sont pas régulièrement exposés voire importunés par leurs frasques. En effet, ils appréhendent le film comme une plongée unique et inédite dans un monde inédit à l’image d’un documentaire traitant d’une couche de population trop longtemps négligée. L’approche ethnologique du film a beau permettre ce regain d’intérêt, la dimension personnelle de renouvellement positif et constructif à travers des valeurs pas si idéalistes telles que l’élévation intellectuelle et spirituelle qui aurait pu nous faire sublimer leurs vécus et psychés est vraiment trop sous-exploitée.
    Et malgré les deux occasions au cours desquelles on les voit se balader et se réunir hors de leurs cités nous renvoient à chaque fois à leurs invectives bruyantes et agressives avec d’autres bandes de filles noires, la réalisatrice laisse dans la plus totale abstraction les réactions des gens autour, en l’occurrence les usagers du métro et le tenancier de la sandwicherie. Ils sont comme littéralement « gommés » et tenus complètement à distance face aux bruyantes élucubrations destructrices de toute tranquillité et donc de respect des autres. La totale absence de feed back des gens autour les fait apparaître tels des amazones fières et insouciantes de mortifier tous ceux amenés à les croiser. En faisant la part belle à une telle impunité d’attitude, le film perd en crédibilité voire pire, semble la cautionner.
    Faute d’accepter de pouvoir continuer à mener sa vie d’amazone urbaine, le choix de vie que fait l’héroïne Marieme paraît une fois de plus trop partial en offrant un choix de vie des plus manichéens : vivre avec son amoureux le bonheur trop lisse des gens normaux ou la « liberté » de se livrer à un mode de vie marginal.
    En voulant fuir la répétition des mêmes schémas, et surtout ceux liés à sa condition féminine qu’elle trouve aliénants, Marieme s’enferme dans leurs équivalents masculins, propres au marchés parallèles rendant sa quête d’identité encore plus douloureuse.

    C’est pourquoi, je crains que ce film vienne conforter les groupes de filles (Les fatous) issues de ces communautés noires de banlieues qui n’ont hélas rien à envier à leurs homologues masculins en termes de comportements, belliqueux, provocateur et fortement bruyant. En effet, les mettre en scène a certes, le mérite de dénoncer un univers difficile jalonné d’humiliations, de désespoirs et d’agressions dans lequel ces filles sont contraintes de surnager et d’exister. Mais ce film, en exaltant cette part de folie dont elles peuvent faire preuve dans leurs quotidiens et à tout moment (pourvu qu’elles soient en groupe) pourrait aussi leur donner raison de se complaire dans des positions frisant parfois l’hystérie révélatrice de leurs psychés en construction dont elles usent et abusent à l’égard non seulement des machos traditionnalistes et injurieux ainsi que de leurs rivales féminines mais aussi à l’égard de tout individu mécontent ou porteur de regard désapprobateur à l’égard de leurs attitudes. En effet, le simple fait d’être importuné par leur bruyante, extravagante et souvent excessive exubérance de groupe (parmi lequel elles se sentent surpuissantes) et de le leur manifester peut déchaîner leurs foudres. J’ajouterais que si l’individu en question a l’inconvénient d’être de race blanche, de sexe féminin et d’un âge jeune à moyen, la
    recrudescence de leur mépris et de leur animosité peut s’avérer d’autant plus forte.

    La seule "babtou" (femme blanche) à laquelle les filles se confrontent s’incarne en une vendeuse de vêtements soupçonneuse de les voir déambuler lascivement à travers les rayons en recherche d’opportunités pour commettre quelques larcins. Or, même s’il n’y a rien d’exceptionnel à ce qu’une vendeuse après réception de consignes soit méfiante à l’égard d’une bande de filles aux regards à l’envie et la frustration un peu trop appuyés, cette confrontation ne fait que mettre davantage en exergue une interprétation au détriment de l’autre au risque d’en déséquilibrer la portée morale : la discrimination raciale pousserait les jeunes issus de l’immigration aux actes délictueux par revanchardise et goût pour la provocation gratuite. Pourtant, bien sûr, ce parti-pris implicite n’est pas défendable pour autant que l’élan du groupe soit tout aussi responsable il n’en est hélas non moins blâmable.
    C’est pourquoi, pour ce film, il serait important, en parallèle à son encensement pour ses qualités et l’originalité de son sujet, d’en signaler les éventuelles dérives en termes d’influences sur les sujets réels représentés…
    J’en veux pour preuve que celui ou celle qui n’a jamais ou a été trop peu confronté à l’extrême égocentrisme et à l’arrogance, en clair, à l’impolitesse dont certaines font preuve notamment dans les gares, magasins ou lieux publics situés dans les grands axes de transport en commun tels que Chatelet les Halles ou St Denis, vont voir ce film en marge du problème identitaire d’une partie de la société dont elles sont le symptôme. Et ils resteront ainsi au sens propre comme au sens figuré de simples spectateurs…
    A l’exception de l’avoir vécu et subi soi-même, en ayant eu l’audace, le courage (ou la bêtise diront certains) de les interpeller et de les affronter dans le seul but de les inviter à modérer en public leur exubérance. Crime de lèse-majesté oblige, leurs réactions est que tantôt elles se foutent « superbement » de vous d’un air méprisant agrémenté de rires de mouettes ou vous crachent au visage toute leur rage et leur inculture (références socio-culturelles bling-bling et fautes de français à l’appui) pour traumatiser le/la pauvre quidam ayant osé perturber leur tranquille impunité. Car au final, ces bandes de filles, en recherche d’identité et d’affirmation de soi, à force d’être maltraitées, ont la fâcheuse tendance à faire de leurs réflexes de défense une réaction systématique à l’encontre de la moindre personne en désaccord avec leurs comportements. C’est ce qu’on pourrait appeler un amalgame de paranoïa relationnelle…

    Alors, oui ce film est salutaire s’il permet de sensibiliser les gens (voire les intéressées elles-mêmes) à un réel problème de société inquiétant sur l’aliénation morale et mentale que subissent ces jeunes filles noires tout en dressant les jolis portraits qui se cachent derrière leur masque social en vertu duquel néanmoins elles s’inventent un personnage à la fois glorieux et populaire mais hélas peu compatible avec la vie en collectivité. Car à force de compenser leurs complexes à travers une conviction de supériorité ouvertement assumée qui les font se prendre pour des déesses, elles ont tendance à se transformer trop souvent à la moindre petite remarque ou regard agacé en effrayantes hyènes, une image révélatrice de leur surenchère émotionnelle assez indigne pour des demoiselles en quête de respect…

    Par conséquent, ce film serait intéressant s’il ne prenait pas le risque (assumé ou pas) de servir d’exemple pour les jeunes noires en terme d’attitudes, de collusions et de choix de vie pas si épanouissants qu’il n’y paraissent sous peine de les exclure un peu plus d’une société à l’indulgence limitée.
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Un film très simple et monotone exposant les péripéties d'une fille issue des quartiers. On accroche jamais réellement.
    BeatJunky
    BeatJunky

    156 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    L'introduction laissait présager le meilleur avec ce groupe de filles qui papotent, ca va dans tous les sens jusqu'à ce qu'elles arrivent à la cité... Plus un mot! Ensuite c'est un enchaînement de scènes qui n'ont aucun rapport, qui commencent à aborder un sujet et bing, on passe à autre chose, un autre plan qui n'a rien à voir... dur d'accrocher de cette façon! Cette jeune fille se laisse embrigader bien trop facilement par ces filles qui se la jouent racailles sur leur banc sans qu'on ne comprennent vraiment ses raisons....Bref, Qu'y a t'il à retenir alors? Vivre en banlieue n'est pas simple surtout quand on est une fille, merci pour l'info! Ces filles sont comme forcés de se donner cette image pour avoir l'impression de vivre libre. Voilà ce que j'en ressors. C'est certainement plus profond, mais j'ai trouvé son essai bien trop brouillon pour capter les intentions de Céline Sciamma. Dommage, c'est une déception.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2014
    Bande de filles se trouve des similarités avec Papa was not à Rolling Stone sorti 3 semaines plus tôt. On parle d'une même sensibilité, la cité comme terrain à part, renversant tout codes pour infliger sa loi. Le comparatif entre les deux films est intéressant dans le mesure où il l'action du "Papa was.." se passe 30ans avant le film de Céline Sciamma. On observe une quasi stagnation de la vie quotidienne, pratiquement inchangé. C'est çà la vérité du destin croisé de ces deux films. Pour Bande de filles, il faut mettre en avant une bande originale de qualité. En revanche, j'estime qu'il y a tromperie sur la marchandise au niveau du titre, étant donné qu'on se concentre sur un rôle féminin en particulier, les trois autres étant des faires-valoirs.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    301 abonnés 3 172 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Vraiment étrange ce film ! Habituellement j'adore ce genre de fictions très réalistes, très crues sur la jeunesse et ses égarements...et habituellement j'aime beaucoup Céline Sciamma mais là la mayonnaise ne prend pas ! Je ne saurais dire pourquoi mais je me suis ennuyé à mourir ! C'est long, lent et sans profondeur ! On ne s'attache pas aux personnages, on ne voit pas les choses basculer...on subit l'histoire et on ressort déçu ! Vraiment dommage car cela me tentait beaucoup ! Un raté !
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    82 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Comme on le sait, Bande de filles encensé par les critiques marche fort aussi. Moi j'ai pas compris pourquoi on n'avait pas donné de scénario à cette joyeuse bande de ravissantes noires, et très sympas. Y a pas d'histoire, mais le film plaît beaucoup, et c'est le principal.
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