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Michel C.
280 abonnés
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1,0
Publiée le 4 janvier 2024
Publiée le 27 octobre 2014 ( par Michel Crotti ) Une seule chose .... bravo à Karidja Touré - probablement un avenir tout traçé, douce, forte, non conventionnelle, incroyable dans le rôle de Marieme ou Vic - jeune pousse de 20 ans.... Pour le reste, par exemple, des moments où aucune musique n'accompagne les scènes - c'en est troublant, puis tout à coup, c'est abasourdissant, tellement fort..... des scènes de vie dans les cités, bof, du classique, du simple, du.... peu intéressant voire sans intérêt, proche nullité !! **
Franchement déçu par ce film tant la BA et la BO étaient prometteuses. La photographie du film est assez bonne mais pour ce qui est du scénario, il nous laisse sortir du film comme on y est entré : pas de réflexion, du cliché, et au bout du compte, une vision très cliché de la vie en cité.
J'ai eu du mal à comprendre ce que disaient certains acteurs et au final je n'ai pas vu l'intérêt du film qui ne fait qu exposer la réalité des banlieues qu'on connait déjà. On n'arrive même pas à s'attacher vraiment à l'actrice principale qui pourtant joue plutôt bien.
Je ne peux plus... Je ne peux plus supporter ça. Cette façon de parler, fort avec ces intonations forcées ridicules, ces démarches, ce comportement agressif, tout le temps, pour rien, ces insultes gratuites alors qu'ils ne cessent de parler de respect, cette misogynie... Tout ça... Je n'en peux plus. Je ne voulais pas voir ce film car je m'attendais à cet état de fait, mais accompagnant des amis, je n'ai pas eu trop le choix. Clichés ? Oui et non car on voit tout de même tous les jours ces comportements dans la rue, insultes, démarches, parler en criant... Déjà au quotidien il faut le supporter, mais si en plus je dois le supporter dans mes loisirs cinématographiques, là rien ne va plus.
Film cliché. La banlieue est décrite comme l'imaginaire d'une cinéaste bobo qui n'est jamais sortie des marché du 18 eme. Seule la scène sur fond de Rihana est réussie.
Déjà j'ai trouvé que c'était mal joué par moment mais surtout ou le film veut en venir?l'histoire est absolument pas prenante!On nous étale des choses qu'on sait déjà comme des bandes de filles qui s'embrouillent dans le métro ou qui mettent la musique à fond dans les transports en communs en modes je m'en cogne des autres,on sait déjà tous ça suffit de sortir un peu dans une grande agglo!La fin est sans queue ni tête on y comprend rien de plus,si l'histoire elle au moins aurait était intéressante…au lieu de ça c'est soporifique et rempli de banalités au service d'une réalisation qui se veut pseudo esthétique et qui fait décrocher le spectateur aussi sec! 1/5
Le souci, c'est la profonde antipathie qu'inspirent les personnages. Je n'ai jamais mis les pieds dans les banlieues parisiennes et je ne sais pas du tout à quoi y ressemble la vie, mais on nous sort une galerie de clichés insupportables. Entre le caïd agressif, le grand frère violent dont on ne connaît même pas l'activité (l'acteur convient parfaitement, cela dit), les garçons dominateurs qui parlent d'une manière inacceptable aux filles et qui ont l'air de gros porcs, tous les personnages masculins sont dépeints de façon négative ou presque, seul le personnage du petit ami change la donne in extremis (et encore !). Le propos du film paraît presque sombre et mène dans la direction opposée aux intentions apparentes de la réalisatrice : l'avenir de ces filles semble bouché. Si c'était pour prendre la défense des filles de banlieue, c'est raté : elles passent pour de vraies sauvages, agressives, au vocabulaire limité et répétitif, aux conversations vides, aux attitudes caricaturales, passant leur temps à traîner, se battre, voler. Le summum du ridicule reste l'altercation avec un autre groupe de filles dans le fast-food et le métro : comment faire passer les héroïnes pour des hystériques vulgaires... à partir de là le vague capital sympathie que le spectateur pouvait avoir à leur égard s'envole. L'héroïne fait plusieurs choix, tous plus ou moins mauvais. Ses centres d'intérêt sont la Playstation et l'errance avec ses amies. Un tel personnage n'a qu'un charisme limité et on s'y attache peu, même si l'actrice joue bien.
L'intérêt du film me semble relatif, il entretient les clichés négatifs sur la banlieue parisienne plutôt que de les combattre.
Il vrai que je connais mieux la campagne de province que les banlieues de Paname et Les vallées du Monde me sont plus familières que celles du Figaro. Peut-être suis-je également trop innocent et peu trop peu sensibilisé à la rhétorique Zemmourienne mais pour un film prétendu réaliste j'ai trouvé Bande de filles incroyablement caricatural, à la limite du racisme. Quel malaise à la lecture du cadre de vie : la mère qui fait le ménage, le père absent, le grand frère tyrannique (on a pris un acteur avec la tête de l'emploi !) qui assume son rôle de chef de famille à la force du poignet (au sens littéral). L'altercation entre les deux bandes de filles dans le métro. Franchement, ce ne sont plus des cassos mais des animaux ! Même la hiérarchie des valeurs m'a choqué. La seule fois où l'héroïne remonte dans l'estime de son frère c'est lorsqu'elle se bat et humilie une autre fille ! On se croirait au paléolithique. Le problème c'est que je me suis très peu reconnu dans l'héroïne. Lorsqu'elle a l'opportunité de faire les ménages pendant les deux mois d'été et qu'elle le fout en l'air pour aller danser à la Défense ("quelle fraicheur" diront les critiques) ! A part les plus privilégiés, on est tous passé par là. Comment développer de l'empathie face à quelqu'un qui refuse l'effort et préfère raquetter une gamine de 12ans ? Il y a tout de même de beaux moments dans ce film comme lorsque les filles rentrent du foot et deviennent silencieuses sans même se concerter en passant auprès des garçons. Même si elle traduit le machisme du ghettos et la sourde domination sexuelle qui y règne, la réalité qu'elle dépeint m'a paru tout à fait juste et plausible. Beaucoup plus que la fille qui se fait tondre parce qu'elle a perdu un combat de rue. Au final ce qui ressort de ce film c'est le paradoxe entre son apparente joie de vivre, son dynamisme et le déterminisme glaçant qu'il véhicule : les banlieusards sont condamnées, ils n'ont aucune échappatoire à la vie merdique qui les attend s'ils ont laissé passer le train de l'école : dealers, voleuse, prostituée, mère au foyer; l'éventail des possibles est tiré : choisissez votre carte. Rajoutez à cela le creux des personnages (peut-être le plus choquant dans l'oeuvre de Sciamma) : notre héroïne n'a pour loisir que la PlayStation, le shopping et le bourrage de gueule dans une chambre d'hôtel miteuse en chantant du Rihanna. Quelle tristesse. Pas étonnant que certains préfère échapper à leur destin dans la religion ou dans Daech. Quels autres choix ont ils ? Pour finir je me demande si Bande de fille ne doit pas son succès critique dans sa capacité à renforcer les clichés et conforter les spectateurs dans leur vision pré-établie condescendante (et non pas réaliste et sans jugement comme l'auteur le prétend) de la banlieue et ses habitants.
Vraiment saoulantes effectivement ces filles !! et puis surtout il ne se passe pas grand chose dans ce road movie dans les cités défavorisées. L'héroine est capricieuse et insupportable, elle est perdue dans sa vie et on a juste envie de lui conseiller de consulter un psy. Un film de filles, réalisé par une fille et uniquement destiné aux filles.
Soit je n'ai pas capté le message du film, soit il n'y en a pas. Parce que je cherche encore quel est son but, ce qu'on veut nous faire voir, nous apprendre. Un film qui ennuie, qui agace, qui se déroule sans passion, sans nous émouvoir, sans nous surprendre et qui ne semble pas avoir de fil rouge, de lien. Aucun des personnages ne sort du lot, ne nous donne envie de regarder avec attention. Je n'ai pas aimé !!
C'est trop pour moi ! Passer près de deux heures en compagnie de personnages sans intérêts embringués dans des situations banales, le tout saupoudré de dialogues ineptes, je ne peux pas. Sciamma ne parvient jamais à s'échapper du stéréotype, et sa mise en scène glaciale ne l'y aide pas. Elle aurait voulu rendre ces filles horripilantes qu'elle ne s'y serait pas prise autrement. Que l'on songe simplement à ce qu'aurait fait Philippe Faucon sur le même thème. Lui sait ô combien retourner les clichés et rendre ses personnages humainement inoubliables.
Une grosse déception pour ce film de Céline Sciamma qui nous avait tellement intéressé avec sa « Naissance des pieuvres » et touchée avec « Tomboy ». Malheureusement on arrive pas à croire à ce récit qui se veut une démonstration sur la vie des banlieues et tout particulièrement une peinture d’une communauté noire immigrée. On assiste à ces sortes de flash de vies, de spot sur des filles qui ne savent pas trop quoi faire. Il ne se passe pas grand chose, l’ héroïne principale est virée du lycée, alors qu’elle prétend vouloir y rester, comme lui dit très bien la directrice : « il fallait y penser avant ». Effectivement si elle veut tellement être dans la norme , pourquoi n’a-t-elle pas travaillé en classe. ? Il n’y aucune réponse à cela. C’est incohérent. Sa bande de filles qui fait des bagarres et des petits larcins n’est pas crédible non plus. Bien sûr il y a eu des faits divers de ce type, qui ont surement inspirés Sciamma, mais la description de ces personnages ne correspond pas à ce que l’on attend. Ensuite il y a son entrée dans une bande de trafiquant de drogue qui l’utilise comme « mule ». Incohérent. Si elle veut être indépendante, et ne pas faire la prostituée, elle devrait trouver un petit boulot de vendeuse comme sa copine le fera. Elle n’a pas le profil de voyou, pourquoi ne fait-elle que des bêtises ? Le personnage est mal définit . …Cette fantaisie de louer une chambre d’hôtel, pour faire la fête pour chanter du Rihana est aussi abracadabrante. Pour quoi dépenser cet argent qu’elles n’ont pas, pour une chambre d’ hôtel ?. Trop loin de la réalité. Reste une image très soignée, et une bande son très agréable. Mais on reste en dessous, d’un bon reportage télé sur les banlieues, et au final on ne croit pas une seconde à ces personnages. Probablement trop intellectualisés et pas assez rempli d’émotion. Tout le discours sur la femme opprimée dans la banlieue est « déjà vu », Les actrices ne sont pas si bonnes que cela, et la plupart n’arrivent pas à marquer la pellicule, ou jouent à coté de la plaque D’où la difficulté d’ accrocher au film et un ennui qui s’ installe très tôt.
Il n'y a pas vraiment de scénario et on ne peut même pas dire que le film soit structuré comme un documentaire.
Tout un tas de sujets sont abordés mais comme ils sont tous jetés pêle-mêle on ne sait pas où a voulu nous emmener la réalisatrice.
C'est un film sur la pauvreté intellectuelle des enfants issus de l'immigration africaine, des enfants non éduqués livrés à eux-mêmes, sur le machisme culturel récurrent au sein de ces cités, sur l'oppression des filles et jeune femmes, sur la délinquance, la violence, la haine, le refoulement, le désoeuvrement, le fatalisme ???
Le film est fade et sans saveur comme la vie de ces jeunes filles et de leur entourage.