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    Jeanne Dielman 23, Quai Du Commerce, 1080 Bruxelles
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    36 critiques spectateurs

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    Alexandre M.
    Alexandre M.

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2023
    La photographie est à l'image du film. Plate. On nous met en scène l'ennui avec des scènes interminables, en ennuyant le spectateur. Si seulement au moins ce choix était payant. En nous rapprochant des personnages, par exemple ? Mais non, ils sont tout aussi éloignés de nous que la caméra d'eux. Oui, le film est indigeste de par son rythme et sa durée. Et cela n'a rien de génial, ou même d'intéressant car les interminables scènes ne sont là que pour véhiculer la même idée tout du long ; l'horreur d'un quotidien monotone que l'on ne veut voir. Et bien qu'il ne faille qu'à peine dix minutes pour que le film nous fasse passer cette idée, il s'étend sur plus de trois heures. Jusqu'à une conclusion sans saveur, qui nous laisse sans voix, dans le mauvais sens du terme, car elle ne semble avoir aucun impact dans ce métrage sans enjeu. Je dirais même, sans intérêt.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2023
    "Jeanne Dielman" a été élu l’an passé par la prestigieuse revue professionnelle "Sight & Sound" meilleur film de tous les temps, juste devant "Vertigo" et "Citizen Kane". Auréolé de ce prestigieux trophée, il ressort dans quelques salles d’art et d’essai et y attire un public nombreux, de cinéphiles et de curieux masochistes. C’est que le film est précédé d’une pesante réputation : il dure 3h21 et dissèque la morne répétition des gestes quotidiens d’une jeune veuve sans histoires qui vit seule avec son fils, dans un appartement bourgeois de Bruxelles.

    "Jeanne Dielman" n’a rien volé de sa réputation. C’est un film radical.

    Par son sujet : l’aliénation d’une femme condamnée à répéter chaque jour les mille et un gestes déshumanisants d’un quotidien sans âme. Rien ne nous en est épargné, du lever jusqu’au coucher, filmé quasiment en temps réel, l’espace de trois journées, pour en montrer la longueur et l’ennui. On voit tour à tour la préparation des repas, le lent épluchage des pommes de terre ou la confection d’escalopes panées, les repas proprement dits, pris sans un mot avec Sylvain, cet adolescent taiseux qui ressemble déjà tant à un petit vieux racorni qui jamais n’esquisse un geste pour aider sa mère ni même pour lui manifester la moindre tendresse, la vaisselle dans la cuisine exiguë, les rares courses à l’extérieur, l’accueil chaque après-midi (à l’insu de Sylvain ?) d’un homme différent qui paie Jeanne pour la brève et sordide étreinte qui se déroule, porte close, dans sa chambre, sur une serviette posée sur son couvre-lit qu’elle remplace méticuleusement après chaque usage….

    Par son traitement : "Jeanne Dielman" a beau avoir été tourné par une réalisatrice de vingt-cinq ans à peine, il témoigne d’une maîtrise étonnante du cadrage et de la mise en scène, avec un soin tout particulier apporté au son (la rue dont on entend le bourdonnement, les claquements des talons de Jeanne sur le parquet qu’elle arpente dans tous les sens à longueur de journée) et à la lumière (que Jeanne allume et éteint chaque fois qu’elle passe d’une pièce à l’autre). Quant aux dialogues, c’est bien simple, il n’y en a quasiment pas, les rares paroles échangées l’étant sur un ton bressonien, volontairement plat, dénué de tout affect – ainsi de la lecture à son fils par Jeanne de la lettre qu’elle reçoit de sa sœur expatriée au Canada grâce à laquelle le spectateur apprend quelques bribes de l’histoire familiale.

    Et le sujet et son traitement, il faut en convenir, se nourrissent l’un de l’autre. Un film plus court n’aurait pas fait autant ressentir au spectateur exténué l’écrasant ennui qui régit la vie de Jeanne et la conduit à la folie. Il faut la regarder, dans un interminable plan fixe, éplucher pendant cinq minutes des pommes de terre pour comprendre son état et plus encore pour le ressentir.

    Pour autant, aussi impressionnant que soit ce film, il fait partie de ceux qu’on est plus content d’avoir vus que d’être en train de regarder. Comme l’écrit Jacques Morice dans sa critique évidemment extatique, « Il fut à sa sortie le film des fauteuils qui claquent ». Difficile en effet, même quand on en est prévenu, de supporter ce spectacle et de ne pas avoir la tentation de s’en échapper. Tel fut le cas, à la moitié du film, de l’ami que j’avais invité et qui légitimement pourrait m’en faire le reproche pour le restant de nos jours s’il n’était pas l’ami le plus indulgent et le plus altruiste que j’aie jamais eu.

    J’écris cette critique sous le coup de la colère que m’a inspirée hier soir, jusqu’à tard dans la nuit, cet interminable martyre. Je regretterai probablement dans quelques mois ce coup de gueule pavlovien. Peut-être même attribuerai-je alors à "Jeanne Dielman" les cinq étoiles que la critique lui décerne unanimement. Mais, pour l’instant, je vis le contrecoup d’une expérience exténuante que je ne souhaite à personne, et surtout pas à mon meilleur ami !
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Les textes autour de Jeanne Dielman sont aussi intéressants, sinon plus, que le film en lui même. Celui de Benoït Peeters, en particulier, sur le site Diacritik, qui bien que datant de 40 ans, en propose une vision différente du tout venant en parlant d'anti-réalisme. Il pose notamment des questions sur les scènes volontairement abrégées par la cinéaste (où sortent la mère et le fils, la nuit, par exemple ?) qui contredisent l'idée de retranscription exhaustive du quotidien et intiment la conviction que ce sont les ellipses du long-métrage qui en disent le plus long sur sa nature. Meilleur film de tous les temps, en 2022, pour les critiques rassemblés par Sight & Sound, dans un sondage marqué par un wokisme galopant, Jeanne Dielman a marqué son époque et continue à enthousiasmer certains cinéphiles et à laisser de marbre les autres. L'ennui et la fascination sont de la partie pour qui essaie de voir le films sans préjugés, en pensant aussi à Eustache (les dialogues en moins) ou à Pialat (sans la fougue). C'est une épreuve, parce qu'étiré ad nauseam (qu'en aurait-il été sur 90 minutes seulement ?) pour mieux saisir la routine de cette veuve bruxelloise, symbole d'aliénation ou de névrose, mettez les termes qui vous siéront. Les gestes, les objets (ah, la soupière aux billets !), les rues vides sont autant d'éléments pour alimenter une froideur terrible et une tristesse infinie. On a le droit de réserver le titre de meilleur film de tous les temps à L'aventure de Madame Muir ou à Quand une femme monte l'escalier, par exemple, autres portraits de femme, mais ce n'est qu'une question de sensibilité personnelle et surtout d'émotion suscitée.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    D'un ennui abyssal. Il ne se passe rien dans ce film mais alors absolument rien. C'est le quotidien d'une femme ordinaire en temps réel. Si au moins la photo était belle mais non la lumière est clinique et laide, si au moins la mise en scène était virtuose mais non elle est statique et inexistante ou bien si la musique était belle mais non il n'y en a absolument aucune. Et ça dure 3h15. Un véritable mystère que ce film soit souvent cité comme un grand film du 7eme art. Ça me dépasse complètement...
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Un film très particulier, expérimental, où nous est détaillée à l’aide de plans fixes et quasiment en temps réel (20 minutes pour faire le café) la vie d’une ménagère-veuve apparemment plan-plan, mais obligée de se prostituer pour survivre et nourrir son fils. Et on attend trois heures que quelque chose arrive… Et ce quelque chose arrive et explique beaucoup d’autres choses. Un film trop long mais pas sans intérêt… et une expérience à ne pas renouveler trop souvent!
    stans007
    stans007

    6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Un film très particulier, expérimental, où nous est détaillée à l’aide de plans fixes et quasiment en temps réel (20 minutes pour faire le café) la vie d’une ménagère-veuve apparemment plan-plan, mais obligée de se prostituer pour survivre et nourrir son fils. Et on attend trois heures que quelque chose arrive… Et ce quelque chose arrive et explique beaucoup d’autres choses. Un film trop long mais pas sans intérêt… et une expérience à ne pas renouveler trop souvent!
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2021
    Apparemment, ceci est un bon film, comme quoi l'on a jamais fini de s'éduquer au cinéma. N'ayant pas appris à apprécier des scènes de cinq minutes où il ne se passe rien (et quand je dis rien, je veux dire rien ; j'ai apprécié Solaris et Stalker, par exemple), ni su déceler le message derrière les rituels de Jeanne Dielman, ménagère modèle entourée d'une tristesse morne qui fait croire au passage de Marguerite Duras à Bruxelles, pour moi ce sera un non. Un non à l'apathie, à la durée, et finalement aussi à ces gestes répétés, quoique précis, dont j'ai fini par ne plus pouvoir. Akerman arrive en tout cas à me faire confesser ma propre faiblesse : ce cinéma-là, ce n'est pas pour moi.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Ces 3h20 dans la vie de Jeanne Dielman, mère de famille bruxelloise qui se prostitue occasionnellement, ont marqué durablement les cinéphiles du monde entier. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles inventaient, à leur sortie en 1975, une écriture cinématographique largement inédite. En imposant son dispositif de plans fixes et en exposant en temps réel des rituels ménagers qui constituent l’essentiel des journées de l’héroïne du film – superbe Delphine Seyrig dans un rôle à contre-emploi – Chantal Akerman posait une brique décisive à l’édifice du cinéma contemporain. Formellement impressionnant de maîtrise, le long-métrage met sa structure au service d’une critique épidermique des sociétés modernes et du rôle imposé aux femmes dans celles-ci, qui finissent par intégrer leur propre avilissement au point de reproduire jusqu’à l’absurde des tâches quotidiennes n’ayant d’autre but que de remplir des journées désincarnées, tout en préparant la prochaine génération à reproduire ce modèle. Akerman filme de manière remarquable, par petites touches, cette machine intérieure délirante et bien huilée spoiler: qui va progressivement se gripper, jusqu’à l’inévitable déraillement final.
    Le travail sur le décor et les lumières est superbe. Un chef d’œuvre qui marque profondément.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2020
    Dans ce film, on entre …ou pas, moi, j'y rentré avec bonheur,bien sûr il faut aimer les plans fixes très très longs, même si la fin est " particulière "je n'ai pas vu les 3h30 passer, je vous le recommande vivement
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un film radical dans son projet et extrêmement minutieux dans son exécution. Des qualités qui se retourneront facilement en défauts pour ceux qui sont allergiques aux "films-où-il-ne-se-passe-rien". Je tire mon chapeau à cette capacité de rendre, par les moyens du cinéma, les dérèglements et l’aliénation de la routine et de la solitude. Les questions muettes de l’héroïne deviennent effectivement les nôtres : quel jour est-on? Ai-je déjà vécu ce moment? Depuis quand les patates cuisent-elles? Ai-je bien refermé le couvercle? Qu’est-ce que je faisais juste avant d’être interrompu? Etc. Mais en même temps, me sentant assez familier de ce genre de légers vertiges ou pertes passagères du sens de la chronologie et de la réalité, je n’ai pas eu l’impression de vivre une expérience inédite, mais bien de regarder un film-où-il-ne-se-passe-rien. Sauf la fin bien sûr, mais elle était quand même un peu prévisible.
    fredecho2
    fredecho2

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Exercice de style difficile, plans longs, film long (3h18!), dialogues réduits au minimum, sobriété des images... On est en droit de s'attendre au pire. Mais "Jeanne Dielman..." est considéré comme le chef-d'oeuvre de Chantal Akerman, alors... Assez rapidement, pour peu qu'on ne soit pas totalement hermétique à une oeuvre de cinéma peignant l'immuable quotidien d'une femme et son fils dans le Bruxelles des années soixante, on est saisi, captivé, fasciné même, par cette histoire ; le charme de Delphine Seyrig y est bien sûr pour beaucoup... Hélas, trois fois hélas, la fin du film rappelle qu'il s'agit d'un film féministe et qu'en toute bonne logique, il faut éliminer l'ennemi, l'homme, bien sûr, le tuer, pour trouver la tranquillité. Cette cruauté inutile et idéologique sabote stupidement un film qui aurait pu être une oeuvre majeure et annonce le sadisme d'un "Basic instinct", vingt ans plus tard!
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Un film hypnotique, un film fleuve, un film monde
    3heures durant lesquelles ont restera, nous spectateurs, plonger dans un monde à part, dans la vie de Jeanne Dielman.
    Plume231
    Plume231

    3 873 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    Voilà une oeuvre que l'on peut considérer dans un certain sens comme expérimentale mais qui surtout montre remarquablement comment le quotidien morne et répétitif peut être source d'aliénation. Quand on se surprend à penser qu'on a oublié de cirer ses chaussures au moment on voit la protagoniste le faire avec celles de son fils ou qu'on trouve le maximum d'excitation comme elle dans la recherche d'un bouton à travers quelques boutiques, on se dit que la réalisatrice Chantal Akerman a bien fait son travail en réussissant à nous faire entrer en empathie avec le personnage. Son dérèglement psychologique est subtilement montré ; d'abord par des signes à peine perceptibles avant de devenir de plus en plus éloquents. La direction d'acteurs est monocorde, bressonienne, et si à ce petit jeu là le comédien qui joue le fils n'est pas super-terrible par contre Delphine Seyrig est magistrale, parvenant à donner beaucoup de profondeur à son personnage avec pourtant presque rien. C'est très loin d'être le film le plus facile à voir, de par sa longueur, de par sa totale absence de rebondissements si ce n'est un sur la fin, de par son rythme terriblement lent mais le jeu en vaut largement la chandelle ; il faut le voir pour le comprendre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Succession de plans fixes plus admirables les uns que les autres où rarement ils auront ètè aussi serviables pour une actrice, "Jeanne Dielman 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles" est pour Chantal Akerman l'aboutissement de ses recherches prècèdentes, formelles aux U.S.A, narratives en Europe! C'est avant tout pour la rèalisatrice belge la rencontre d'un sujet et d'une forme! On pourrait rèsumer à propos de son film fleuve, son itinèraire gèographique et cinèmatographique! C'est dire du même coup ce qui fait le prix de ce minutieux inventaire des gestes de la vie quotidienne d'une femme, cette autre façon de dire l'imminence du dèsordre dans l'ordre immuable de la rèpètition et qui imposa à juste titre Chantal Akerman comme une très grande du cinèma! Delphine Seyrig y est exceptionnelle dans cette histoire d'amour et de mort parce qu'elle organise son temps de façon à ne pas laisser de trous jusqu'au moment où son train-train commence insidieusement à se dèrègler en dèbouchant sur l'angoisse la plus absolue: voir l'interprète à l'aura mythique de "L'annèe dernière à Marienbad" transformèe en mènagère attachèe aux gestes-rites de la cuisine, du mènage, du maternat, est fascinant d'un bout à l'autre, de la première à la dernière sèquence! Chef d'oeuvre unique en son genre qui ne ressemble à aucun autre, "Jeanne Dielman..." est un des deux ou trois grands films de toute l’histoire du cinèma belge où le coeur des « akermanphiles » bat plus fort en arrivant dans ce quai du Commerce à Bruxelles! Un dèlicat et poignant moment de cinèma en somme, parfait pour dècouvrir l'univers d'Akerman dont la filmographie est particulièrement allèchante! Rares sont les films qui en disent autant avec si peu de mots...
    QBN
    QBN

    31 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2013
    3h13 sans presque aucun dialogue et sans aucune action. A la fois fascinant et choquant de voir que la doxa cinéphile nous vende ce film comme un chef d'œuvre. Arrêtons 5 minutes, je pense qu'il ne l'ont tout simplement pas vu car faire répéter 3 fois en 3h13 la journée quotidienne d'une mère au foyer de l'après guerre effectuant à peu de choses près les MÊMES tâches et répétant EXACTEMENT les mêmes dialogues avec son fils... Quel intérêt??? Et il faut voir les dialogues... Qui parle aussi peu dans la vie? Qui est aussi morne que ça? Bah j'espère personne. C'est d'une tristesse, une vision de la vie si fade, ça frise le malaise -> cf. La scène de repas quotidienne de 10 minutes, donc 3 fois 10 minutes dans le film [je vous laisse faire le calcul] dans le silence absolu entre la mère et son fils, sans parler du reste du film tout aussi silencieux. Non mais sérieusement les mecs, on se fout de qui avec ce film? Je veux bien être ouvert à de "nouvelles formes de langage du cinéma" je pense qu'il y a des limites. Même la fin qui aurait pu être "profonde" et en fait ridicule après 3h à s'emmerder de la sorte.
    Je filme ma mère c'est aussi intéressant hein mais après je vous le fous pas au cinéma le film. Le pire dans tout ça c'est que la Chantal aie osé faire ce film ou que je me le sois infligé entièrement (et sans pause en plus)?
    Bref le seul point positif du film, c'est qu'on y apprenne des recettes, sachant que tout est filmé non stop mais bon j'attends pas d'un film qu'il m'apprenne ça.
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