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    Themroc
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    Samuel Bon
    Samuel Bon

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2024
    Je n'en reviens pas de se que je viens de voir , des acteurs et actrices complètement fous ou folles .

    Des scènes absurde mais drôle.

    A voir pour le croire
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    34 abonnés 2 334 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2024
    Dans le sillage protestataire de 68, Claude Faraldo signe une comédie antisociale dont le personnage central, un ouvrier d'usine abonné au métro-boulot-dodo (Michel Piccoli) refuse désormais l'aliénation au travail puis la soumission à l'Etat-policier. Quitant l'usine, présentée comme une prison avec mâtons, Themroc détruit son appartement pour en faire une tanière donnant sur une cour d'immeuble, dès lors encombrée de curieux et de CRS.
    "Themroc" est un film insolite, sans dialogues autre que des borborygmes et des mugissements de bêtes qui sont un procédé stigmatisant la vacuité et l'inutilité du dialogue social ordinaire. Le personnage de Piccoli illustre, lui, une volonté régressive en réaction à un sytème social honni; il invoque, dans son antre, un retour à la primitivité. Ses attitudes, comme celles de son voisinage, sont inspirées du comportement animal.
    La cour de l'immeuble, spoiler: devenue le seul décor du film,
    est un théatre de mimes qu'on trouverait cocasse s'il en émanait des situations et des intentions burlesques. Malheureusement, notre curiosité pour cette dialectique étrange se dissipe vite en raison d'un scénario qui s'enlise dans la démonstration et la redondance. L'exercice de style, malgré un montage qui donne du rythme, tourne à vide, faute de variété et de relief. La présence de quelques unes des figures du Café de la Gare reste anecdotique. Leurs petits rôles fugitifs -les comédiens en tiennent plusieurs- sont plutôt ternes.
    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2024
    Petit film anarchiste (ou quelque chose de cet ordre), rafraîchissant dans sa naIveté et sa radicalité.

    Le casting 3 étoiles est excellent. J'ai adoré les "dialogues".

    Expérience à conseiller, vous saurez vite si ça peut être pour vous ou non !
    McClane04
    McClane04

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Voila un film extrêmement particulier qui sort le spectateur de sa zone de confort et dieu que c'est agréable.
    Aucun dialogue dans le film n'est intelligible, les situations se suffisent à elles-mêmes car nous comprenons parfaitement ce qui défile sous nos yeux.
    Michel Piccoli livre une très belle interprétation, il nous entraine petit a petit avec lui dans sa folie et sa rage contre la société.
    La 1er partie du film est pour moi la plus effrayante car elle dépeint une société mécanique, sans affects, sans un once d'humanité.
    Les ouvriers semble se diriger vers l'abattoir dans le plus grand calme.
    Themroc n'est clairement pas fait pour tout le monde, certaine scènes peuvent être dérangeante pour les non avertis, le film est volontairement provocateur spoiler: inceste , viol et cannibalisme sont au rendez vous.

    THEMROC n'est assurément pas un grand film, et souffre de quelques longueurs mais je conseille de le voir au moins une fois afin de se faire son propre avis.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2023
    « Rocthem ! »

    Si le Café de la Gare, vaguement café-théâtre, essentiellement théâtre né dans les vapeurs libératrices de mai ’68, a vu plusieurs de ses membres accéder au statut de star des planches et du cinéma (Miou-Miou, Coluche, Patrick Dewaere, Gérard Depardieu, Henri Guybet, plus discrètement Romain Bouteille et, plus tard, Gérard Lanvin, Renaud ou Rufus), ce Themroc, œuvre collective dudit théâtre et portée par un Michel Piccoli, acteur éclectique auréolé de succès certains (Le Doulos, Melville, 1962 ; Le Mépris, Godard, 1963 ; Belle de Jour, Buñuel, 1967 ; L’Etau, Hitchcock, 1969 ; Les Choses de la Vie, Sautet, 1970) est avant tout un film expérimental, sans dialogue verbal mais pas muet pour autant. Les bruits du quotidien sont permanents et les personnages s’expriment, tantôt par interjections, tantôt en un sabir à peine articulé, ce qui ne freine en rien la compréhension des échanges. L’absence de musique (à l’exception de l’Internationale sifflée par un maçon/Patrick Dewaere), ajoute encore à l’hyperréalisme de l’oeuvre.

    Les scènes qui se succèdent au début décrivent, comme une absurde litanie de gestes répétés jour après jour, le quotidien de Themroc, ouvrier peintre, obsédé, voyeur, incestueux, parmi de « gentils prolétaires », entourés de « gentils gardiens », de « gentils sous-directeurs », etc. Voilà pour la situation initiale (les 20 premières minutes). L’élément perturbateur concerne une injustice dont Themroc va se retrouver victime, dans un scénario qui sera vu comme fantastique mais qui tient plus de l’absurde, où le héros va pouvoir passer de la frustration à la révolte, exprimée par le passage d’une toux qui va crescendo à des cris gutturaux préhistoriques, comme une libération.

    Les clichés très en vogue dans les années ’70 dans les milieux anars de gauche (Hara-Kiri, Charlie Hebdo… notons que le film sort la même année que L’An 01 d’après Gébé) sont bien présents (militaire frustré qui se défoule sur un jeune chevelu innocent, CRS imbéciles, sous-directeurs arbitraires, policier qui cogne sur sa femme, d’autres qui cognent sur un Arabe à vélo… d’ailleurs) auxquels le film répond par la transgression de toute une série de tabous civilisationnels spoiler: (l’inceste frère-sœur, le mari cocu mais content, le militaire qui se fait gifler par le rebelle, la nudité publique et le sexe décomplexé, la destruction des meubles et des lieux de vie, le cannibalisme), ce qui n’est pas sans rappeler jusqu’aux chansons de Brassens, les mots en moins, l’éloge du retour aux âges préhistoriques, décivilisés, en plus.


    Si Michel Piccoli est absolument remarquable, on notera aussi la prestation de Béatrice Romand (habituée des film d’Eric Rohmer) et celle de Jeanne Herviale, éternelle petite vieille du cinéma français, dans le rôle de la maman qui traîne son sanglot intérieur et qu’on a envie de consoler. Coluche, Miou-Miou, Henri Guybet, Romain Bouteille, Patrick Dewaere, Marilù Tolo (qui, apprend-on, a inspiré Gainsbourg), Francesca Romana Coluzzi et de nombreux autres interprètes habitué·es aux rôles de figurants récurrents complètent la distribution dans des interprétations parfois multiples (ce qui déconcerte pas mal).

    La réalisation de Claude Faraldo, enfin, caméra à l’épaule et plans serrés, voire décadrés, avec un scénario unilinéaire (sur un plan classique : une intrigue, un lieu, un temps) préfigure des courants artistiques plus proches de nous dont Dogma (j’ignore si Lars von Trier et Thomas Vinterberg ont jamais vu Themroc, même si le film a obtenu le prix spécial du jury et le prix d’interprétation pour Michel Piccoli au premier festival d’Avoriaz).

    Enfin, film au message politique et sociétal évident, film dérangeant aussi, Themroc est également truffé d’humour et de poésie. Un film inclassable, unique en son genre, un chef d’oeuvre toujours d’actualité.
    Pseudofile
    Pseudofile

    8 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Il y a des films qui ne seront jamais tout public, même sans une quelconque censure. trop expérimentaux, vindicatifs ou même trop personnels. Exemple typique avec ce 'Themroc' qui ne parlera sans doute pas à notre génération totalement aseptisée et domestiquée mais qui à l'époque de sa réalisation pouvait être compris comme une métaphore de la rébellion face au système oppressif d'une société toujours plus carcérale et pré-déterminée (on témoigne de l'avenir annoncé). Il faut faire un travail de conscience et se projeter hors des carcans pour discerner un sens aux actions de ce film hors du commun et pour ne pas juste trouver ridicule tout ce qui s'y passe. J'aime ce qui n'est pas formaté pour me déranger et qui m'interpelle sur le fond. Et bien que la fin m'ait un peu laissée sur ma faim, je ne saurais trop conseiller de le visionner au moins une fois... ne serait ce que pour se faire secouer. Et y retrouver quelques têtes bien connues au cinéma.
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Themroc fait-il grincer autant de dents que lors de sa sortie, deux mois avant celle de La grande bouffe, tiens, tiens, comme c'est étrange ? Ce cinéma contestataire et nihiliste, post-soixante-huitard, dit beaucoup sur son époque métro-boulot-dodo, notamment dans sa première partie, férocement anti-capitaliste et qui serait adaptable en 2021, en ajoutant les smartphones pour renforcer le sentiment d'incommunicabilité. Le reste du film est une fable, évidemment, qui crée un certain malaise parce qu'elle évite soigneusement l'humour, ou alors très noir, en jouant la provocation à outrance (inceste, anthropophagie). Dommage que le côté iconoclaste du film ne passe par la libération de la femme, sa place dans Themroc n'étant hélas guère plus reluisante que dans celle du monde bourgeois qui y est vilipendé. Il est vrai que les néandertaliens, dans leurs cavernes, n'avaient à leur disposition que des éructations à offrir à leurs compagnes soumises. De ce point de vue, Themroc se montre fidèle à l'histoire de nos ancêtres mais guère progressiste.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2020
    Contestataire et absurde jusqu'à l'extrême Thermoc, tourne assez rapidement en rond et fini par nous ennuyer.
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Il fut un temps où le cinéma français, en plus d'être créatif, ne manquait pas d'audace. "Themroc" est l'un de ces représentants de ce cinéma français disparu ou presque. En effet, le film de Faraldo est une oeuvre complètement barrée. Où l'Homme est ramené au stade de la créature primitive. Du coup, les personnages ne s'expriment qu'en usant de cris, de rires, de grognements etc. Une langue est même inventée. Malgré tout, les échanges paraissent intelligibles. Mais, il y a un mais. Audacieux oui. Certainement porteur d'une idée contestataire. Mais d'un ennui épouvantable. En effet, le tout avance sur un rythme plombant. Des scènes tirent fortement en longueur. La fin parait d'ailleurs interminable. Le film finit d'être achevé par une réalisation franchement mauvaise. Rendant les séquences clés quasi illisibles. La performance de Michel Piccoli ne peut malheureusement pas sauver les meubles. Faraldo aura au moins tenté.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2018
    Ovni contestataire mais qui contrairement à ses films voisins (que sont l'an 01 ou bien les valseuses) ne connaîtra pas le succès. Et pourtant il y a à redire sur ce film ! Fait uniquement d'onomatopées et de grognements le film nous montre l'aberration de nos conditions sociales et de notre obligation à respecter les ordres.on y bouffe du flics (au sens propre du terme) et on y baise sa sœur... Et puis une pléiades de comédiens célèbres : Piccoli, Coluche, Dewaere, miou-miou.... Curieux mais intrigant et finalement assez plaisant !
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Un film abscons. Le début est surprenant, absurde et grotesque mais le film s'effiloche au fur et à mesure que son intrigue s'enlise.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Très lent à mourir d'ennui au début pendant les 17 premières minutes.Puis, la comédie s'installe.Un peu faible.On a l’impression d'un "gentil" délire collectif avec des dialogues inexistants et c'est original.Sauf qu'on peut très vite s'en lasser.C'est mon cas.Si je le revois: ce sera certainement sous la torture !!! Presque débile à mon goût.S'ils se sont amusés à tourner ce film, je n'ai pris presque aucun plaisir à le regarder.Dans le genre zinzin ou décalé, il y a beaucoup mieux !!!
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    59 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2016
    Le concept est original et intéressant, mais c'est un film très particulier à réserver aux amateurs du genre, aux curieux ou à ceux qui regardent les films sous un regard différent. C'est pour cela que je mets une note proche de la moyenne car il est trop différent des autres films pour que je puisse le noter. Pour ma part j'ai trouvé que c'était un peu long et parfois plat, mais je le répète ça reste intéressant à découvrir, audacieux et très original, en plus il n'y a pas que des mauvais acteurs.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    194 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2014
    assez inspiré et plutôt drôle, avec une pléiade d'acteurs, un film qui sort de l'ordinaire !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Je trouve personnellement certaines critiques dures et j'invite une personne qui a mis 5 étoiles à voter une fois supplémentaire puisqu'un des critiques a mis deux fois 0,5 et son texte également est en double.
    Bref, cela m'a emmené à réagir car on ne peut traiter Themroc comme La Vengeance d'une Blonde par exemple et donner la note la plus faible à ce film alors qu'il présente un intérêt sur plusieurs points.
    Il est vrai que la fin est nettement insupportable et je vous avoue que j'ai été heureux de trouver le générique à ce moment là, mais n'est ce pas la force d'un grand film que de se terminer au moment où il n'intéresse plus le spectateur?
    Tout d'abord, la distribution est impressionnante et permet de découvrir nombre de futurs talents (Coluche, Miou-Miou et Patrick Dewaere pour ne citer qu'eux).
    Ensuite, l'aspect subversif est exploité à merveille sans jamais sombrer dans le vulgaire, et toujours sous forme de sous-entendu.
    Enfin, le jeu des acteurs est tout à fait remarquable.
    Il est vrai que ce film laisse un mauvais goût dans la bouche, mais n'est-ce pas le but?
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