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    Geronimo
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    Pauline_R
    Pauline_R

    177 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2014
    Je n savais pas trop quoi attendre de ce film, n'ayant vu les précédents films de Tony Gatlif. La surprise n'en fut que pluS belle, tant ce film m'a emportée par son énergie et sa générosité. Certes il comporte quelques faiblesses sur le plan scénaristique, une musique qui peut parfois paraître oppressante mais il n'en dégage pas moins une puissance et une humanité marquantes. Une tension se maintient tout le long du film, même lors de scènes de danses enivrantes, qui portent en elle-mêmes une certaine violence et des enjeux de pouvoir. Autre atout majeur du film : son actrice principale, Céline Sallette, merveilleuse, arrivant à la fois à être forte et fragile, lumineuse et bouleversante. Dans une période où les grosses sorties vont se succéder, ce film est vraiment à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 octobre 2014
    Un film très fort où l'on vit l'amour impossible de deux jeunes dont les familles sont opposées. Vous me dites "Roméo et Juliette?" Y'a de ça mais version banlieue, à coup de Flamenco endiablé et coup de canif.

    C'est toujours en tension, à la fois bouillant et glaçant comme son héroïne Geronimo, qui se heurte à la violence de la rue et aux traditions.

    A mon avis, il y a beaucoup de défauts dans la réalisation et dans le scénario mais l'énergie est tel qu'elle défonce tout sur son passage pour ne laisser que des frissons, des vibrations et des notes de musique gitano-andalouse.

    Vous aimez le cinéma passionné, courrez y.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    78 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Ensuite, un autre bon film, c'est Geronimo, de Tony Gatlif, avec la fameuse Céline Sallette, une actrice absolument sensationnelle : on la voit, et paf, on l'aime. Cette fois, elle essaie d'aider une jeune fille turque qui s'enfuit avec le gitan de ses rêves. Les familles respectives, qui sont hystériques (évidemment c'est dans une banlieue paumée, et tout ça, sinistre), les familles veulent les tuer. C'est Romeo et Juliette mais sur une musique flamenco, et des danses, un rythme d'enfer. Et c'est un très très beau film.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    Mine de rien, cela fait un bail que Tony Gatlif est une figure importante du cinéma français, même si on est en droit de considérer que son œuvre est souvent sous-estimée. Cette année, "Geronimo", son dernier film, a été présenté en séance spéciale au festival de Cannes. Comme d"habitude avec Gatlif, ce film est bourré d'énergie et rempli de musique. Cette fois ci, ce sont les mariages arrangés auquel s'attaque Gatlif, lui qui a réussi à y échapper dans sa jeunesse en s'enfuyant de chez sa famille. On trouve aussi, en filigrane, une représentation de tout le mal que peut faire ce qu'on appelle honneur et qui, trop souvent, tourne à l'horreur. Ce film démarre sur les chapeaux de roue, tient bien la route pendant la première moitié mais s'essouffle par la suite. En tout cas, il met en avant une comédienne vraiment exceptionnelle, Céline Sallette : une présence fantastique, un jeu très juste, fiévreux et maîtrisé.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    Avec Gatlif c'est un peu comme avec Kusturica, même si les deux cinéastes ne boxent pas dans la même catégorie : ça passe ou ça casse. Malgré une ouverture prometteuse, une fille en robe de mariée qui court retrouver son Roméo, Geronimo, nouvelle version de West Side Story, n'est pas convaincante. Mais alors pas du tout. En cause : l'hystérie permanente, le surjeu des interprètes et un scénario répétitif qui s'englue au fur et à mesure. Geronimo devrait générer de l'émotion et de l'empathie, il ne suscite que l'agacement et le désintérêt progressif. Et pourtant, et pourtant, dans ce magma violent, on trouve paradoxalement une pierre précieuse : Céline Sallette. Plus qu'une confirmation, une affirmation d'un talent d'actrice à l'éclat brut.
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Le film est proche d'un documentaire, tant le scénario de la partie fiction est réduit. Cela ne veut pas dire que le film ne m'a pas plu. Un grand nombre de scènes sont réussies, comme la rencontre nocturne et musicale des deux bandes rivales. Un vrai rythme et un vent de folie souffle sur le film. Céline Sallette est parfaite (comme d'habitude). Certains personnages tournent en rond dans leur obstination, et cela est énervant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Le contexte : un mariage arrangé fait fuir la mariée turc pour retrouver son "chéri" gitan. Et voilà que l'on se retrouve dans un Roméo et Juliette de 2014. Les acteurs des deux côtés "gitan" et "turc" règle leurs comptes en majeure partie dans le film à coup de danses hallucinantes. Bien sûr, il y a du sang à la fin mais la surprise vient du déroulement époustouflant et inquiétant du film. Tony Gatlif a une façon plus que formidable et originale de traduire LA VIOLENCE dans ce film. Le spectateur est tenu en alerte. Pour l'originalité de la réalisation, sans problème un 10/10. Je suis plutôt sévère en générale mais là je dois signaler un film formidable et à VOIR absolument, aussi bien par les jeunes que les moins jeunes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Je suis restée en tension tout au long du film, malgré parfois peut-être des moments où l'on se perd un peu. La bande-son m'a faite vibrer de la première seconde à la dernière, et c'est sans hésiter que je viens d'acheter la BO.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Geronimo est mon coup de cœur des derniers films que j'ai pu voir cette semaine. Même si je peux comprendre les critiques émises ici, ce film m'est resté dans la tête un bon moment. C'est souvent bon signe quand on repense à un film quelque temps après l'avoir vu. Alors oui, certains acteurs peuvent paraitre dans le "surjeu", oui les amoureux peuvent paraitre un peu niais à crier "je t'aime" à tout bout de champ, oui le scénario peu apparaitre décousu mais au final quel moment de cinéma!!! Du cinéma pur comme seul ce genre de réalisateurs savent faire. Avec des scènes fortes et inoubliables comme ce final avec "Geronimo" spoiler: et son amoureux impossible, Kamal, incroyable de virilité et de tendresse à la fois qui vient la sauver des griffes de son propre frère, dans une lutte fratricide à coupé le souffle...

    La violence et la guerre des clans retranscrites en battle musical produisent aussi le même effet et font partie des images qui nous reviennent. Passages dans les quels musique, danse et images ne font plus qu'un.
    Et puis il y a "Geronimo", incarnée par une actrice formidable dont on entendra parler avec ce rôle qui lui convient à merveille et qu'on aime dès le premier regard. C'est d'ailleurs cette empathie qui nous donne envie qu'elle réussisse sa mission certes mais, aussi son histoire d'amour. Et c'est mon seul petit regret ici, comme d'autres, je pense en effet que l'histoire esquissée entre elle et Kamal aurait mérité qu'on s'y attarde plus, d'autant qu'il existe une vraie complicité entre ces deux personnages dans l'histoire mais aussi à l'écran.
    Enfin, j'ai beaucoup aimé les images de ce film aussi qui sont de vrai tableau plein de poésie.
    Car ne vous y trompez pas, ce film est une fresque lyrique, mélange entre réalisme et rêve, alors il faut plutôt s'attendre à quelque chose de jamais vu ou trop peu. sentir et ressentir des émotions fortes ! sentir et ressentir des émotions fortes !
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Je l'avoue: je n'avais jamais vu de film de Tony Gatlif. Pourquoi? Je n'en sais rien. Pas d'attrait particulier pour le monde gitan peut être? Ce n'est pas une raison suffisante. Bon, c'est réparé: j'ai été voir Geronimo!! Et je n'ai pas été déçue. Ca vaut le voyage. Ce n'est pas du très grand cinéma ni une œuvre inoubliable, mais par sa vitalité, son énergie et son originalité, c'est à voir.

    C'est West Side Story du côté de Fos sur Mer. Là, coexistent une communauté turque et une communauté gitane. Une éducatrice de quartier, une catalane d'origine, que tout le monde appelle Geronimo veille avec beaucoup de passion sur les enfants des uns et des autres -les uns et les autres toujours prêts à déraper....

    Jusqu'au jour où un beau gitan, Lucky, (David Murgia) enlève une ravissante turque de seize ans, Nil, (Nailia Harzoune) , et pas n'importe quand: le jour de son mariage avec un vieux turc dont, évidemment, elle ne veut pas. Il l'enlève sur sa moto, dans sa robe toute bouillonnante de tulle (cette communauté turque là, manifestement, n'est pas encore passée au voile et au niqab.....). Des images qui font irrésistiblement penser à Emir Kusturica (beaucoup de choses rapprochent manifestement les univers de ces deux cinéastes).

    Pour les gitans, ça présage des embrouilles. Pour les turcs, effectivement, c'est une insulte qui ne peut que se laver dans le sang. Nil a plusieurs frères, qui ne réagissent pas tous de la même façon; si l'un est prêt à la protéger, parce qu'il pense que rien de bon ne peut sortir d'un mariage arrangé, le plus enragé, Fazil (Rachid Yous), pense que la mort de la sœur indigne est la seule façon de laver l'honneur de la famille. Geronimo, omniprésente, essaye de raisonner les uns et les autres, de mettre à l'abri les amoureux fugitifs -se rend donc insupportable pour le clan turc.

    Il y a beaucoup de musique, une rythmique exacerbée, beaucoup de flamencos, beaucoup de danses; des affrontements en hip hop qui se terminent en affrontements au couteau. Ils y a des scènes magiques, comme celle où Nil s'enfuit, poursuivie par Geronimo, dans sa robe de mariée qui commence à être arrachée de partout, au milieu d'un immense champ d'herbes de la pampa plus grandes qu'elle, petite Alice dans un pays pas si merveilleux. Il y a des décors spectaculaires, comme cette usine désaffectée où se dérouleront les scènes finales, aux murs entièrement taggués. Et c'est bien là que le bât blesse: Gatlif privilégie le spectaculaire, le décoratif, les effets à la véracité et à la cohérence de son récit.

    Céline Sallette, tout le monde l'a dit, est formidable. J'ai cependant un petit reproche à faire: elle n'a pas l'âge du rôle. Comment imaginer qu'elle a emmené à la plage ou au cirque ces gaillards? Une actrice plus marquée par la vie eût été plus plausible. A noter qu'on a le plaisir de voir passer l'excellent Sergui Lopez dans un rôle secondaire.

    A voir, donc, pour se changer d'univers.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 octobre 2014
    Geronimo : sur le sentier de la joie
    Jamais mariée n’aura couru aussi vite, avec longue traine et talons hauts ! Quand Nil s’échappe de son mariage arrangé à la turque pour sauter sur la moto de Lucky, son amoureux gitan, on a compris : la guerre des clans s’annonce chaude ! Malgré Geronimo, l’éducatrice de quartier, qui tente quelques ruses de sioux pour ramener les deux communautés sur le chemin de la paix, l’affrontement semble inévitable.
    A peine embarqués sur cette piste cinématographique très fréquentée, Tony Gatlif bifurque brusquement vers une représentation métaphorique des rivalités claniques. Hangars désaffectés et terrains vagues d’une ville sudiste deviennent les théâtres de l’allégorie chorale. A coups de « street dance » et de « battles musicaux », de rap et de hip hop, de graphes et de tags, nous voilà plongés dans un univers ou rien n’est maitrisé. Quand les durs se la jouent à « West side story », la fuite de Roméo et Juliette devient seconde.
    Gatlif ne maîtrise plus rien. Surtout pas le scénario. N’empêche, ça explose de partout, dans un ballet parfois éblouissant de rythmes et de couleurs. Photo et musique sont au top. Et c’est évidemment le vrai charme de Geronimo. Ca n’empêche pas Céline Salette d’être brûlante de fougue en médiatrice malgré elle. Du coup, on est heureux de faire quelques pas de flamenco sur les estrades de fortune. Quelques pas avec ces indiens sur le sentier de la joie.
    Septième Sens
    Septième Sens

    85 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Sur une moto en partance pour les étoiles, deux jeunes amoureux défient les codes et les conventions. Rien ne peut les arrêter pour vivre leur amour dans tout ce qu'il a de plus naïf, sincère et flamboyant. Mais pour vivre ce conte de fée, il leur faudra l'aide de Geronimo, éducatrice de rue. Unique en son genre, elle s'oublie un peu plus chaque jour en aidant les autres de toute son âme.

    « Savoir sortir du cadre ». C'est ce que Tony Gatlif a réussi à faire avec Geronimo, véritable hymne à la liberté. Quand son sujet se penche sur la guerre entre deux familles rivales, le cinéaste est trop sensible pour utiliser la violence. Les deux bandes rivales ne se battent pas avec des armes, mais avec l'art, la danse et les mouvements. Ce sont tous ces gestes qui composent l'œuvre du réalisateur et cette liberté de ton qui fait la puissance de son cinéma.

    Tel un Roméo et Juliette des temps modernes, Geronimo célèbre l'amour dans tout ce qu'il a de plus passionnel. Qu'importe le décor dans lequel il prend forme, c'est la romance qui est comme toujours, à l'origine de tout. Ces lieux sont en effet déserts, et seuls les tags donnent un déferlement de couleurs bienvenues à cette ambiance déshumanisée. Mais grâce à la magie Gatlif et la performance de Salette (dont le jeu ne repose que sur un constraste oscillant entre force extrême et faiblesse désarmante), notre sourire se redessine, l'espoir revient, et la vie prend forme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Je suis allé voir ce film pour Céline Salette, et franchement je n'ai pas été déçu de sa performance, si elle excelle , rayonne, virvolte, j ai regretté que le reste des acteurs ne soit pas à la hauteur, seul le toxicomane et le grand frère des turcs sont à la hauteur et semblent plus vrais que nature.
    Les images sont très belles et même s'il y a beaucoup de musique, elle est souvent bien choisie et se colle parfaitement aux images. Au final je conseille quand même ce film qui vaut le détour et qui change de ce qu'on peut voir en France. Et puis bon il y a Céline Salette...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Tres bon film de la part d'un Tony Gatlif en forme, comme beaucoup de réalisateur son talent est incompris . les acteurs, mm si pr la plupart sont débutant, sont bons ... petit regret : j'aurais voulu en savoir un peu plus sur l histoire entre le grand frère des turcs kamal ??? et Céline Salette. il y avait l air d avoir une histoire d amour entre les deux ... enfin peut etre que je me trompe en tout cas bravo
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    (...) « Il faut savoir sortir du cadre » peut-on lire sur un mur pendant le film. Cette inscription, tag parmi les tags, peut paraître anodine mais elle sonne un peu comme la note d’intention de tout ce film étonnant, inégal, foisonnant (...) Pour un premier film urbain, comme il ne cesse de le répéter, on ne sent absolument pas le carcan de la ville, Tony Gatlif s’offre la même liberté de mouvement que dans les paysages algériens d’Exils. Il contourne les obstacles, les élimine. Dès lors, sa caméra ne s’arrête pas devant un mur, elle suit l’acteur, sans ménagement, sans arrêt, à 360° (...) Dans des scènes, mêmes les plus insoutenables, qui durent, durent, durent et où la musique s’élève comme un cri, Tony Gatlif évite (presque) le sang, et chorégraphie chaque affrontement qui est avant tout celui de plusieurs corps, en tension, qui dansent. Les numéros qui nous sont offerts s’écrivent entre musique et haine, la violence est transcendée (...) A côté de ces scènes explosives de confrontation, Tony Gatilf met en scène l’amour dans sa pureté première (...) Le film veut croire en la rédemption, en la résolution d’un conflit, il se termine (presque) « bien » mais sans happy end nauséeux, sans cynisme, sans prétention, tout en détruisant ses personnages, qu’il entraîne jusqu’au bout (...) Le film a avalé l’élan et l'énergie de ses acteurs, il est vivant, entier. C’est même plus qu’un film. Tony Gatilf ne voulait pas qu’ils jouent, qu’ils soient des acteurs. Ils incarnent bien des personnages mais sans ligne directrice forte, sans jouer aux acteurs, en vivant leurs rôles par le corps puisqu’ils sont pour la plupart des danseurs. Le film foisonne dans des scènes très fortes qui nous marquent à jamais. Il est loin d’être parfait, mais c’est ça qui fait sa force : son inégalité, sa liberté, son humanisme (...)
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