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Un visiteur
3,0
Publiée le 26 août 2014
« Ce qui me tracasse, c’est le poids du conflit politique que je traîne en moi… Je veux faire quelque chose de ce fardeau ». Assis dans sa cuisine, Ali partage ses réflexions face à la caméra de son ami Avi, qui nourrit la discussion.Derrière un bureau, lovés dans un canapé, au bord de la mer ou sur la route, le ton est à la confidence. Chacun se raconte au gré des souvenirs, réels ou imaginés, et témoigne d’un « avant » où la fraternité était une évidence et la cohabitation un fait avéré.Tourné vers ce passé idéalisé pour mieux imaginer les solutions à un présent conflictuel, Dans un jardin je suis entré oscille entre mélancolie et optimiste et se plaît à rêver d’un autre possible. Un rêve que les deux amis savent inaccessible. Mais, comme le rappelle Avi, « le rêve est déjà politique ».Il est vrai que le documentaire souffre d’un manque de fluidité entre certaines scènes et que le spectateur n’a pas toujours toutes les clés en mains pour contextualiser les souvenirs contés de façon sporadique. Néanmoins, Avi Mograbi signe là un très beau film où l’humour se mêle au chagrin, et où la nostalgie côtoie l’utopie
Ce documentaire est très intéressant mais extrêmement fatiguant à regarder, surtout la première moitié. Lorsqu'arrive la fille d'Ali, les choses se calment. Il faut dire aussi que la fillette est particulièrement craquante de naturel et de beauté. Quant à savoir si ce qu'elle dit vient d'elle ou des adultes ...
J'ai adoré, j'ai vu "Les Citronniers" et "la Fiancé Syrienne" d'Eran Riklis depuis, ces 3 films me permettent de mieux appréhender la vie des citoyens Israéliens, Druze et Palestiniens dans cette région. Merci à Claudine qui m'a fait découvrir ces 3 films géniaux !!
Un documentaire original et riche, qui fournit un éclairage très intéressant sur les liens entre juifs et arabes. Certaines scènes à l'image médiocre déconcertent parfois mais la jeune Yasmine, issue du mélange des cultures, vient dynamiter les discussions entre ces deux hommes entre rêves et réalité.
documentaire riche et foisonnant. Sa forme est particulière , il est subjectif et l'affirme . Le spectateur peut voir les choix et les outils qui servent à sa fabrique. Belle réflexion sur l'identité , le passé colonial de la grande Syrie, les langues et les discriminations. Les interventions de la jeune Yasmine éclaire aussi différemment le conflit.
Je n'ai absolument rien compris à cet ovni qui ressemble plus à une vidéo amateur sur une famille juive qui nous raconte sa vie à beyrouth et dont on se contrefout au bout de 5' tellement c'est d'un ennui mortel. En plus c'est une vidéo tournée avec les pieds (la seule chose à sauver est l'affiche). Honte à MK2 beaubourg de projeter des trucs pareils à dégouter du septième art.