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    Le Charme discret de la bourgeoisie
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    90 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2017
    Plusieurs bourgeois tentent d'organiser un repas ensemble mais les événements viennent toujours les interrompre... Difficile de parler de ce film de Luis Bunuel sans l'avoir vu tant il déroule une succession de saynètes de plus en plus improbables au fil de son récit, mettant en scène des bourgeois qui s'ennuient, un évêque qui veut devenir jardinier et des militaires qui aiment raconter des histoires. Cadavre dans un restaurant, repas sur une scène de théâtre, assassinat durant un dîner, Bunuel place ici ses personnages dans des situations savoureusement absurdes et ne cesse de nous couper l'herbe sous le pied dès qu'on commence à essayer de comprendre le tout. Très assagi dans sa mise en scène qui fait presque penser à du théâtre (certaines scènes en ont les ressorts), Bunuel n'en ressort pas moins l'une de ses grandes thématiques et s'en prend violemment à une bourgeoisie oisive qui n'a rien d'autre à faire que de manger, de forniquer et de magouiller, l'ambassadeur d'un pays sud-américain allant même jusqu'à mentir sans complaisance sur tout ce qui se passe dans son pays. Porté par une sacrée distribution (Fernando Rey, Delphine Seyrig, Stéphane Audran, Paul Frankeur, Jean-Pierre Cassel, Bulle Ogier, Claude Piéplu), "Le charme discret de la bourgeoisie" peut également se targuer d'être une belle porte d'entrée dans l'univers de Bunuel, se montrant délicieusement absurde mais pas trop décalé non plus.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Une critique curieuse de la grande bourgeoisie, avec ce « charme discret » Bunuel signe un film tantôt acide, tantôt absurde, tantôt surréaliste. J’ai eu l’impression qu’il y avait une forme de retenue dans sa critique, comme s’il n’osait pas dire à tel point point il méprisait voir détestait les personnages qu’il décrit. Des personnages vides à l’intérieur, qui ne pense qu’à boire et à manger et encore ceci non comme un art de vivre mais comme des actes prétentieux et pour combler le vide de leurs existences et leurs conversations plates. Dans la troupe d’acteur Stéphane Audran sort particulièrement du lot tant elle arrive à donner du naturel à son rôle. C’est un film par moment déstabilisant qui n’arrive pas selon moi à tenir tout du long l’intérêt qu’il suscite dans son ouverture.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    173 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2022
    A l'instar d'Un Chien andalou (1928) et de L'Âge d'or (1930), le titre du Charme discret de la bourgeoisie se construit sur une improbable association de mots discordants. Cela participe, selon les termes de Luis Buñuel, d'une démarche surréaliste
    Luis Buñuel écrit un scénario conjointement avec Jean-Claude Carrière Pas moins de cinq versions différentes ont même été écrites. La première séquence du Charme discret de la bourgeoisie reprend une situation qu'a véritablement vécu Serge Silberman, le producteur du film ni la première ni la dernière fois que Luis Buñuel centre son intrigue autour d'un banquet qui réunit différents protagonistes Luis Buñuel a été sollicité pour diriger un remake de La Chienne, le célèbre film de Jean Renoir avec Michel Simon Le Charme discret de la bourgeoisie marque la cinquième collaboration entre Luis Buñuel et Michel Piccoli, après La Mort en ce jardin (1956), Le Journal d'une femme de chambre (1964), Belle de Jour (1966) et La Voie lactée (1969) Fidèle à son esthétique surréaliste, Luis Buñuel ne cesse d'explorer les puissances du rêve et de l'imagination. Depuis Un Chien andalou (1928), le cinéaste élabore des univers aux frontières du réel et de l'onirique, de façon à ce que le spectateur ne sache plus dans quelle dimension il se situe
    Le Charme Discret de la Bourgeoisie a décroché l'Oscar du Meilleur Film Étranger en 1972 un grand film a redecouvrir
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    J'ai vu un film... un film de ma jeunesse... Dire que j'ai vu ce film, lorsque j'avais tout au plus 12 ans... Et à l'époque, je n'y ai tellement rien compris que j'ai mis un sacré bazar dans le cinéma... En même temps, à l'époque, j'avais hésité avec "Dingo aux Jeux Olympiques" :)... Ceci étant dit, qq décennies après, cette charge contre la "bourgeoisie" (ce terme fait désuet) n'a pas perdu de sa superbe... mais malgré tout, la réalisation de ce "théâtre filmé" fait vraiment daté... On oscille entre l'onirisme, la réalité glaciale et la dénonciation d'une caste fat, engluée dans des histoires de bouffes, de drogue et de sexe... J'ai particulièrement apprécié les comédiens qui sont vraiment à la hauteur de la médiocrité de leurs personnages. Fernando Rey, Jean-Pierre Cassel, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Stèphane Audran... jouent juste ce qu'il faut pour faire faux dans leurs intérêts pour les autres... Les relations aux domestiques est vraiment intéressant, au clergé également...Cette comédie grinçante est assez enlevée... On y prend un certain plaisir... Mais que le temps a passé.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2023
    Réalisé par Luis Buñuel en 1972, au cours de la dernière partie de sa riche carrière, Le charme discret de la bourgeoisie est un film drôle, élégant, absurde et inquiétant qui raconte l’histoire d’un dîner entre gens de bonnes familles sans cesse reporté pour des raisons diverses et variées, au fur et à mesure que le long-métrage prend une tournure onirique de plus en plus marquée. Égratignant les mœurs des bourgeois et des gens de pouvoir, le film est aussi un conte métaphysique sur l’absurdité de nos existences réduites à la répétition et à la représentation. Avec un panel de comédiens et de comédiennes éblouissant, dont il faut citer Stéphane Audran, Delphine Seyrig, Bulle Augier, Fernando Rey, Paul Frankeur, Jean-Pierre Cassel, Julien Bertheau et Claude Piéplu. Si l’on en doutait encore, : non, le génial Quentin Dupieux n’a rien inventé.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Une oeuvre atypique par son mélange réussi de comédie sociale aux influences dramaturgiques et d'absurdité surréaliste revendiquée. Certaines lourdeurs dans la mise en scène et des redites scénaristiques néanmoins.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2010
    Typiquement le genre de comédies que j'adore, c'est drôle, pertinent, méchant, un peu tordu. Je pense qu'il s'agit ici peut-être du film de Bunuel que j'ai vu que je préfère. Il est intéressant à décrypter, les acteurs sont géniaux, l'aspect labyrinthique prennant de plus en plus d'ampleur, jouant avec le spectateur ne lui laissant que rarement une longueur d'avance, lui coupant l'herbe sous les pieds. Bref cette vaste moquerie, mais pertinente, de la bourgeoisie vaut le détour. De plus la mise en scène jouant avec les conventions est un régal.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Un très bon film de Luis Bunuel Portolès avec Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig , Bulle Ogier et Jean-Pierre Cassel.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Bourgeois trafiquant, dégustateur sélectif de Dry Martini, consommateur de relations sexuelles sous abri, évêque pique assiette à vocation jardinière, lieutenant de cavalerie en manque de confidences, Dîners maniérés constamment interrompus par des manœuvres militaires, des veillées mortuaires ou des malfaiteurs déterminés.

    Les trois composants de nos sociétés bien pensantes sont sévèrement ballottés entre rêves et réalités. Les pistes réelles et cauchemardesques s’entrecroisent dans des temps virtuels appartenant aux revenants ensanglantés, livides et muets.

    Dans les salons, la fumette du gradé se juxtapose avec le whisky de l’homme d’église. Des tables se retrouvent soudainement sur des salles de théâtres, le bourgeois contraint de réciter devant un public impatient sa propre panoplie existentielle.

    Luis Bunuel n’émeut pas outre mesure en filmant les délires verbaux de ces nantis calfeutrés dans des salons capitonnés mêlant fantasmes nuiteux et dîners perturbés.

    Il est conseillé de remonter en amont de la carrière de ce cinéaste surréaliste pour en humer un parfum plus fort
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2022
    Malgré ses récompenses [prix Méliès en 1972 et Oscar du meilleur film étranger (sous la bannière de la France alors que le réalisateur, né en Espagne, a acquis la nationalité mexicaine en 1951) en 1973 (mais face à 4 films, soviétique, israélien, espagnol et suédois peu connus), le film est décevant car le scénario cède à la facilité du surréalisme [qui était la marque de fabrique de ses 2 premiers films, « Un chien andalou » (1929) et « L’âge d’or » (1930) mais plus de 40 ans auparavant] en abusant des scènes de rêves pour les situations les plus outrancières ou fantasques et qui, malgré tout, sont de pâles critiques de l’armée, de la police, du clergé et des riches. Cela relève de la farce potache, pas vraiment drôle, caricaturale et même ennuyeuse car trop longue (le film dure 1h42) avec beaucoup de scènes « gratuites » ( spoiler: restaurant dont le patron vient de mourir, les rêves des militaires, le salon de thé dépourvu de café, de thé et de lait, le brigadier sanglant, les 6 personnages principaux marchant sur une route de campagne 3 fois de suite, recette du dry Martini, découpe du gigot d’agneau
    ) qui ne font pas avancer la narration ; cette dernière n’existe pas vraiment puisque le film se contente de montrer 3 amis (magouilleurs dont l’ambassadeur de Miranda, pays prototype de la république sud-américaine autocratique) et leurs femmes ( spoiler: une femme adultère, une alcoolique et une nymphomane
    ) qui tentent de dîner ensemble, en vain, succession de scènes sans vraiment de logique. Etonnant que l’excellent Jean-Claude CARRIERE (1931-2021) ait participé au scénario qui n’a, ni queue, ni tête pour être franc. Un film surestimé alors qu’à l’époque, d’autres cinéastes étaient beaucoup plus critiques vis-à-vis de la société, malgré un mode de narration plus classique : Yves Boisset avec « Un condé » (1970) sur la police, « L’attentat » (1972) sur l’affaire Ben Barka et l’implication des services secrets, Costa-Gavras avec « Section spéciale » (1975) sur la création d’une cour spéciale par le gouvernement de Vichy, Henri Verneuil avec « I… comme Icare » (1979) sur l’assassinat d’un homme d’état ou « Mille milliards de dollars » (1982) sur les relations entre multinationales et IIIe Reich, sans oublier les films de Claude Chabrol et sa critique de la bourgeoisie sous la présidence (1969-1974) de Georges Pompidou (1911-1974). Seule la qualité de la photographie en 35 mm, due à Edmond RICHARD (dont c’est la 1ère collaboration, sur 3, avec le réalisateur) et les mouvements fluides de caméra sauvent le film du nanar, malgré la présence d’acteurs connus (Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Bulle Ogier, Jean-Pierre Cassel et Stéphane Audran). De nos jours, le sujet aurait été traité sous forme de saynètes façon « Kameloot » (2005-2009) d’Alexandre Astier et Alain Kappauf, format plus efficace.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2012
    Le film commence de manière assez classique mais progressivement tourne au surréalisme (comme souvent avec ce cinéaste). Buñuel s'attaque une nouvelle fois à la bourgeoisie, militaire et au clergé. Côté mise en scène rien de génial mais les interprétations sont convaincantes.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    Ça a un peu vieilli c’est sûr. Mais c’est intéressant sur tous les points : le concept, la mise en scène, les comédiens, les décors, la photographie.

    Pas tellement divertissant mais on y trouve son compte.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2010
    Un film plutôt atypique et assez décalé. J'ai vraiment bien aimé. Il est vrai qu'on peut se demander dans quelle mesure son film reflète une certaine réalité, ou si au contraire il ne fait que reprendre des vieux clichés, ou exagérer certaines réalités ? Quoiqu'il en soit, son film reste divertissant et sympathique. Tous les dîners entre les bourgeois qui s'annulent, c'est vraiment marrant à voir, tout bête mais vraiment divertissant.
    Le film est complètement décalé, avec parfois certaines scènes on se demande où on est. Dommage que vers la fin, le film semble trouver ses limites, et tombe dans une surenchère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2007
    En plus d’être le cinéaste surréaliste, Luis Buñuel, est connu aussi pour ses films antibourgeois et anti catholique. Une de ses œuvres les plus reconnue est le charme discret de la bourgeoisie qui a d’ailleurs été récompensé par l’oscar du meilleur film étranger en 1972. On retrouve les influence surréaliste du célèbre réalisateur espagnol dans la construction du film qui répète toujours le même schéma du dîné manqué car l’histoire tourne autour d’un repas entre bourgeois sans cesse perturbé ou remis au lendemain en raison d'événements dénués de sens ou insolites. Dans Le charme discret de la bourgeoisie, les bourgeois sont montrés comme des individus prétentieux, oisifs et peu recommandable et leur incapacité à venir à bout de leur repas serait le symbole de leur fatuité. J’ai aimé dans ce film sa capacité à faire croire à chaque fois à une hypothétique réalité car le scénario insère à plusieurs reprises des passages oniriques dans une narration déstructurée qui fait qu’on se réveille en même temps que le personnage qui vient de rêver ou de cauchemarder. En ce qui concerne le fond, Le charme discret de la bourgeoisie est volontairement excessif dans son propos ce qui rend l’histoire drôle et la farce peut être sympa à voir si on n’aime pas les bourgeois, le clergé, la police et les militaires sinon le film reste une curiosité.
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2006
    Une œuvre féroce, cynique et caricaturale sur la bourgeoisie où Luis Buñuel n’épargne rien ni personne, en passant notamment par les militaires et les évêques.
    A travers une mise en scène loin de toute stylisation visuelle et une troupe d’acteurs formidable (Fernando Rey, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, Jean-Pierre Cassel, Julien Bertheau, Claude Piéplu et Michel Piccoli), Le Charme Discret De La Bourgeoisie s’affirme comme étant un film surréaliste oscillant entre rêve et réalité, dont certains passages sont totalement marquants (la scène du théâtre, le dialogue entre l’évêque et le vieux jardinier mourrant, le final,…).
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