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Jean-Claude L
44 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mars 2017
Un très bon film sur les trois femmes de couleur noire qui ont aidés la Nasa lors des premiers lancements des hommes sur la lune dans divers domaines calcul ordinateur et. Elles sont brillantes dans leur domaine mais rencontre auprès des blancs bien des à priori jusqu'au jour où certains hommes vont s,apercevoir qu'ils ont besoin de leurs compétences excellent à voir
L'on se plaint assez que la majorité des films contemporains souffre de scénarios étiques pour ne pas se réjouir que Les figures de l'ombre en possède un, solide, qui revisite la conquête spatiale américaine en mettant à l'honneur des femmes, noires, qui ont contribué à ce que l'Amérique triomphe malgré la concurrence soviétique. Car c'est bien de cela dont il s'agit, comme souvent a t-on envie de dire avec le cinéma hollywoodien, montrer que malgré les divisions et les inégalités, l'Oncle Sam gagne toujours. Le film s'appuie sur la réalité historique qu'il utilise pour un propos certes utile, y compris aujourd'hui, aussi bien pour la cause noire que féministe, mais en usant de ficelles parfois un peu épaisses heureusement adoucies par quelques traits d'humour. On est somme toute dans une sorte de conte de fées dont les héroïnes sont des parangons de perfection, y compris dans leur vie privée, qui doivent abattre les murs de l'incompréhension, de la bêtise et de la discrimination. Certaines scènes poussent le bouchon un peu loin en ce sens, notamment celles des démonstrations mathématiques, totalement incompréhensibles au commun des mortels, qui laissent bouche bée les scientifiques blancs et mâles de la Nasa. C'est très efficace et jouissif lors de la première séance, nettement moins lorsqu'elle se répète à plusieurs reprises. Globalement, la mise en scène de Theodore Melfi est lisse et sans plis, incapable de donner la moindre ampleur à une action qui se résume à un aller/retour permanent entre la Nasa et les foyers de ces femmes remarquables (par le biais de simples vignettes académiques). Quel dommage de ne sentir que l'étoffe de ces héroïnes dont la personnalité reste tellement peu creusée. Et ce, alors que l'interprétation est pour le moins excellente ! Les figures de l'ombre, dans son allure de feel good movie et avec son militantisme soft, est un film plutôt sympathique, parce que les faits qu'il relate et l'hommage à ces femmes méritent ô combien d'être enfin mis en lumière. Mais du point de vue cinématographique, c'est franchement une oeuvrette dont le didactisme et la volonté de tout souligner de façon scolaire sont irritantes.
Assez drôle dès les premières minutes, "Les Figures de l'ombre" perd hélas un peu de ce second degré par la suite. L'histoire racontée ici est néanmoins passionnante et peu connue, et les acteurs parfaitement investis dans leurs rôles. On ne s'ennuie jamais, le film restant plutôt rythmé du début à la fin, malgré quelques légères longueurs. C'est la réalisation qui m'a paru un peu classique et formelle. Mais le message de tolérance est quand même bien passé, le contexte de l'Amérique ségrégationniste étant toujours un sujet de film intéressant.
De Theodore MELFI (2017) . Un film de femme sur une grande histoire de femmes à l'orée de la conquête spaciale . Édifiante et rès bien documentée. Un film passionnant sur une épopée incroyable dans une Amérique où la ségrégation était la règle. Jouée admirablement par des actrices habitées par leurs rôles. notamment par Taraji P. HENSON, Octavia SPENCER et Janelle MONAE .
L'histoire est magnifique et émouvante. Un vrai feel good movie. Sur la ségrégation et le féminisme. On comprend que ces femmes étaient 3 fois plus intelligentes que leur équivalent homme et ou blanc. Visionnaire en informatique. Mais c'est un peu mièvre. Notamment la "génie" avec ses enfants, son amoureux ou sa "scène" au travail. Ou le comparatif juif allemand / noir que je trouve mal joué. J'adore l'audience au tribunal. Je le conseille tout de même vivement.
Cette histoire tiré de faits réels et pétrie de valeurs progressistes, qui exhorte aussi bien le courage humain que la tolérance et l’égalité envers autrui, trouve dans le septième art le parfait écrin pour être raconté. Elle mêle assez habilement deux domaines à priori antinomiques, en l’occurrence la conquête spatiale américaine et les droits civiques pour les personnes de couleur, ici les femmes. On navigue en plein dans la success story mêlée au feel-good movie, deux genres que le cinéma d’outre-Atlantique traite mieux qu’aucun autre.
On pourra reprocher à Théodore Melfi, dont c’est le second film et le premier à sortir chez nous, une mise en scène trop classique à la limite du purement illustratif mais la force de son sujet lui adjoint une certaine tolérance tant on reste concentré sur cette incroyable histoire et les personnages qui la font vivre. D’ailleurs, ces trois mathématiciennes ne souffrent pas du même traitement à l’écran à tel point que la partie la plus mise en valeur, celle d’Elizabeth incarnée par l’époustouflente révélation Taraji P. Henson, se suffirait à elle-même pour faire exister un film. Ses deux comparses tentent comme elles peuvent (et avec brio) de lui tenir la dragée haute mais c’est son incarnation de cet incroyable personnage qui obtient tous les suffrages rendant les séquences consacrées à ses consœurs un tantinet plus fades. Et cela le réalisateur en a conscience, on le voit dans le montage et le temps consacré à chacune.
Ensuite, le contexte est donc double. D’un côté la toile de fond des droits civiques et de la ségrégation raciale est traitée avec soin et recentrée dans le cadre de la Nasa, où l’on perçoit habilement les différences puis la lente acceptation de certaines avancées. En revanche, l’aspect conquête spatiale est présent dans le décorum mais nous apparait beaucoup plus nébuleux, le scénario ne parvenant pas vraiment à vulgariser chiffres, mathématiques et termes techniques d’astronomie et de physique. Mais ce n’est pas le sujet principal des « Figures de l’ombre » et on ne peut lui en vouloir tant on est absorbés par les défis de ces trois sacrées bonnes femmes au tempérament bien trempé.
Énorme succès aux Etats-Unis en ce début d’année, le film fait irrévocablement penser à un autre succès récent du même genre là-bas, le très réussi « La Couleur des sentiments » dans lequel on retrouvait également Octavia Spencer. Ici il y a une pincée de romantisme, un zeste d’humour bien placé, une louche d’émotion et beaucoup de réussite pour un film qui nous fait vibrer en dépit de ses quelques défauts et maladresses. On y retrouve aussi une Kirsten Dunst effacée mais surtout un Kevin Costner en chef de programme spatial qu’on n’avait pas vu si fringant depuis des lustres. Une excellente surprise et un bon moment de cinéma qui fait du bien.
HAAA qu'est ce que j'aime ce genre de film! Les figures de l'ombre retrace donc le brillant parcours de trois brillantes femmes noires au sein de la NASA dans une Amérique raciste des années 1960. On y découvre donc des personnages charismatiques (pas tous, ben oui les racistes moyens moyens) qui apportent tellement au film! On voit peu à peu la montée en puissance de ces femmes qui se mettent à croire en ce qu'elles appelaient l'impossible... et on adore ! C'est vraiment un régal de voir le progrès évoluer dans les bureaux de la NASA! J'avais envie de rentrer dans l'écran et de mettre feu à ces étiquettes ridicules "colored person". Mention spéciale à Kevin Costner qui a vraiment un très bon rôle là dedans ! Keur sur twa Kevin. C'est également un régal de voir les visages d'ingénieurs racistes, misogynes et surtout tellement tous pareil comprendre qu'ils se sont fait tous surpasser par une femme et noire qui plus est ! Enfin voila, vous l'aurez compris, les figures de l'ombre est jouissif et m'a procuré beaucoup de frissons. Sur ce, je vais dormir (il est 4h03 donc ça craint).
un magnifique biopic sur les conditions de travail exécrable de trois femmes noires au début des années 60 en Amérique. elles apportèrent tout leur savoir malgré leur lot de vexation et humiliation quotidienne. chapeau mesdames pour tout votre savoir et votre honneur.
Hollywood a le chique pour raconter des histoires extraordinaires inspirées de faits réels mais celles-ci en valait le coup !! Quelle histoire ! Quels destins ! Quelles femmes !!! L'histoire des ces 3 femmes noires qui allaient changer l'histoire (et la NASA) dans cette amérique ségrégationniste des années 60. Chacune dans leur domaine. Cela aurait pu être fade mais la réalisation, sobre mais efficace, et le dynamisme qu'apporte ce trio d'actrices bluffantes élève le film vers les sommets. Et puis bien sûr, il y a l'histoire de ce film. Comment ces femmes ont su d'imposer et montrer qu'elles valaient beaucoup plus que ce que les blancs pensaient d'elles. Et puis, il y a aussi ces moments de complicité dans leur vie privée. Le tout dans une reconstitution historique incroyable. Au final, on reste scotché devant le film, entre rires et émotions. Ces destins, restés inconnus aux yeux de tous, sont incroyables. Le film est une grande réussite et on aurait même aimé en voir un peu plus. A voir absolument pour le message qu'il véhicule, pour l'histoire incroyable et pour la performance du casting, avec ce trio d'actrices impeccables en tête. Le rôle de leur vie assurément !
film magnifique à voir absolument les acteurs jouent terriblement bien ce qui donne beaucoup de frisson ! Et puis Taraji P. Henson quelle actrice 😍😍😍 déjà dans Empire elle est parfaite alors la je suis époustouflée ! n'hésitez pas !
Si Theodore Melfi résume ces trois carrières dans une synthèse remarquable le scénario prend quelques libertés avec les faits. Niveau ségrégation le film est pourtant un peu tiède, dans le sens où on a un peu de mal à croire que l'intégration fut aussi facile. Sur une autre facettes les hommes sont dociles et/ou compréhensifs et/ou lâches à l'exception notable de monsieur Kevin Costner et de l'astronaute John Glenn héros américain. Ca manque un peu d'un réalisme plus frontal avec la réalité des faits, on aurait aimé un récit moins édulcoré car là, on a l'impression que tout a été pour le mieux, assez facile même.
Je ne suis pas fan des biopics, qui "collent" trop à l'histoire des personnes. Mais ici on est emporté par l'histoire de ces 3 femmes, qui se mélange à la grande histoire, celle de l'homme qui va dans les étoiles. les actrices sont belles parce que volontaires et intelligentes. Au moment où on fête la journée de la femme, c'est bien vu.
"Les Figures de l'Ombre", un film prédestiné pour sa sortie du 8 mars 2017, journée de la Femme, sauf qu'ici la portée du symbole en dépasse largement les enjeux... En effet cette histoire vraie nous transporte bien au delà de cette revendication, rien que par la destinée ô combien exceptionnelle de ces trois mathématiciennes afro-américaines qui ont marqué profondément l'Histoire, la grande et aussi celle de la NASA... Ce portrait croisé nous est brossé dans une totale humilité et dans la plus grande sobriété, grâce à trois actrices formidables, touchantes qui incarnent trois phénomènes pleines de ténacité, d'énergie et de bonne humeur ! On ne peut que se sentir tout petits et admiratifs face à leur capacité à faire reconnaître leur talent voire leur génie, à se battre pour être entendues et écoutées en dépit de leur sexe et surtout de leur couleur de peau dans cet état de Virginie, on ne peut plus ségrégationniste en... 1962 ! Toujours discrètes et dignes, leur percée respective dans ce monde machiste et empreint de racisme, se fera à force de regards insistants, à force de persuasion tranquille même si quelques coups de griffe sont donnés ici et là avec beaucoup d'humour... Theodore Melfi a su diriger des actrices avec un tact étonnant qui dénote une sensibilité à fleur de peau, en les magnifiant plus d'une fois. Évidemment Taraji P. Henson en calculatrice éminente crève l'écran par sa performance à tous niveaux, mais ses deux partenaires (Octavia Spencer et Janelle Monáe) à leur façon sont émouvantes aussi, l'une dans sa rigueur indéfectible et l'autre dans son obstination à se dépasser coûte que coûte... Alors, on se doute bien que l'aspect plus ou moins académique nous guette quelque part, mais ce témoignage fort et décisif par son impact et sa nécessité l'emporte avant tout sans conteste ! Alors autant découvrir rapidement ces trois tranches de vie hors du commun qui invitent au respect et qui valent vraiment une séance...
Bravo, voilà un bon moment de cinéma. L'histoire basée sur des faits réelles est certainement un peu romancé, mais marche très bien. Quelle force de caractère ont eu ces femmes. Les actrices sont crédibles et attachantes. Quel plaisir aussi de retrouver Kevin Costner. Alors pour conclure, aller voir ce film sans hésiter.