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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 avril 2017
Bon, film, bien tourné, humain, les actrices sont naturelles dans leur combat… Ambiance typiquement US très bien reproduite…
Ce film nous révèle, s’il le fallait encore, les problèmes de cette époque… Heureusement, bien du chemin parcouru depuis…
Belle page de l’ « histoire humaine made in USA » à la fin des années 50… Une époque où le travail des Femmes était réservé à certaines tâches très limitatives pour les Femmes qui pouvaient, qui devaient travailler pour vivre…
Mais dans ce film on nous narre tout autre chose… Des Femmes travaillant à la NASA ! Etrange ! De quoi étonner le plus élémentaire policier de la route… Des Femmes… de couleur travaillant à la NASA ! Encore plus étrange et incroyable !
Et quand certaines de ces Femmes en savent bien plus que leurs collègues masculins et blancs, imaginez le « scandale »…
Une véritable révolution… !
Ce film évoque aussi l’arrivée d’une bête étrange nommée IBM… L’ordinateur capable d’effectuer des calculs innombrables à une vitesse inimaginable… Ce sera aussi le début des suppressions de postes…
Il y a dans ce film un.message positif et une volonté de dépassement de soi même. L'interprétation est très bonne et cela m'a fait plaisir de revoir Kevin Costner dans un rôle important. Ce film s'inspire de faits réels. À voir.
Film magnifique qui nous tiens en haleine du début à la fin en passant par toute les émotions. Valorisant et reconnaissant du parcours intellectuels de ces 3 femmes hors norme. Le jeu d'acteur est puissant. C'est un grand film.
C'est un film plein d'humanité, d'espoir, de persévérance. Il nous invite à voir les progrès que nous avons fait et qu'il nous reste à accomplir. Nous sommes plus forts ensemble et pas les uns contre les autres !
Hommage très bien réussi aux "négresses" oubliées de la NASA success story. D'autant plus intéressant au milieu de l'éveil communautaire des années 60.
sur fond de conquête spatiale et de guerre froide la passionnante et émouvante évocation de ces destins alors que même la ségrégation sévit toujours. ces figures de l'ombre sont des combattantes attachantes et magnifiées par leurs interprètes. l'idée de documenter le film par des images d'archives d'époque s'avère judicieux et apporte davantage de réalisme. que bel hommage!
En compétition avec les Russes pour la conquête spatiale, la NASA recrute au sein de son effectif, une poignée de mathématiciennes Afro-américaines qui vont elles aussi contribuer à la réussite de plusieurs missions. Vivement recommandable, ce film leur rend aujourd’hui hommage via le portrait de trois des plus brillantes d’entre elles. J’ai été pris d’une énorme sympathie pour ce trio volontaire et déterminé, impeccablement incarné par Taraji P. Henson, Octavia Spencer et Janelle Monáe. Méconnu, le sujet est fort intéressant, instructif et aborde par la même occasion la question de la ségrégation raciale auquel ces « Figues de l’Ombre » ont dû faire face. La composition de Kevin Costner vient également s’additionner à mon enthousiasme.
Qu'est-ce que ça fait du bien de voir que des actrices et des acteurs noirs puissent occuper le devant de la scène ! Que le ségrégationnisme ait pu exister me semble surnaturel. La séparation des objets et des lieux en fonction de la couleur de peau est bien montrée dans ce film et on en perçoit la dimension phobique de crainte de contamination, comme si la couleur de peau constituait une maladie ou une affection transmissible... Un peu comme lorsqu'un illuminé extrémiste mettait au défi le ou la ministre de la santé d'alors de s'injecter de la salive de "sidaïque" (sic) pour prouver la non contagion des malades porteurs du VIH. Ce genre d'inepties frappe l'opinion publique et conduit à des présupposés totalement infondés. L'idéologie américaine des années 60 supposait que le pouvoir appartenait au mâle blanc. Etre femme et noire de surcroit, c'était cumuler les handicaps en quelque sorte. Ces trois héroïnes brillent par leur intelligence, mais elles savent qu'en plus elles incarnent des figures de prou du combat pour l'égalité de droits entre les "races" et les sexes. Dans la salle, le public des spectateurs était de fait plus diversifié que de coutume. Qui prétend dominer le monde doit être combattu, la démocratie est un moindre mal, qu'il convient d'exalter et de protéger.
Un peu à la manière de Loving, cette histoire retrace le combat des gens "de couleur" des Etats du sud. Sauf que là, ces dames en ont dans le ciboulot, et bien au delà de la moyenne, ce qui change un peu la donne. Comme beaucoup je ne connaissais pas ce fait d'histoire vraie, il est temps, surtout que les acteurs et surtout actrices sont absolument merveilleuses. Un excellent film.
Porté par un superbe trio d'actrices, ce film qui raconte une partie de l'histoire vraie de la conquête de l'espace par la Nasa, atteint son objectif sans la moindre difficulté : rendre hommage aux trois jeunes femmes noires qui eurent un rôle décisif dans la préparation du voyage de John Glenn dans l'espace. J'aime la manière dont le cinéma américain assume les poncifs et surtout lorsqu'ils s'appuie sur des faits historiques. On retrouve dans l'excellent film de Théodore Melfi toutes les scènes à faire dans toutes les situations que l'on connaît. Et pourtant ça fonctionne. Là où le cinéma français s'emmêle les pinceaux et se vautre dans les poncifs sans pouvoir les dominer, les traînant ensuite comme un chewing gum sous sa chaussure (voir : A Bras Ouverts), les américains savent comment les dominer et en faire de véritables instants de plaisirs. Et c'est bien ce qu'il se passe dans Les Figures de l'Ombre, il y a tout ce qu'on attend , une réunion de scientifiques et de militaires blancs à laquelle participe presque par hasard une jeune ingénieure noire et devinez qui est la seule à connaître la réponse à la question posée? John Glenn doit s'envoler dans l'espace mais les données de l'ordinateur sur sa trajectoire paraissent fausses ! Qui est la seule à pouvoir faire presque de tête ce que l'ordinateur ne sait pas faire ? Des ingénieurs informaticiens tentent de maîtriser une des premières machines IBM mais se cassent les dents sur la programmation. Qui va (en cachette) trouver comment y parvenir ? Qui est capable de déchiffrer un rapport dont la moitié du contenu est recouverte d'encre noire ? Et ainsi de suite… Le miracle c'est bien que ça fonctionne et ça fonctionne même très, très bien, sans doute parce que la plupart des faits sont absolument véridiques (il n'y a que peu d'éléments rajoutés pour les besoins du scénario), mais également parce que le réalisateur qui s'appuie sur trois actrices impeccables joue le jeu à fond et ne cherche à aucun moment à dévier de son propos désamorçant la moindre critique grâce à un humour constant et à une honnêteté dans le propos qui ne peut que nous laisser admiratif. Même Kevin Costner est impeccable, c'est dire.
Fantastique. Voila une histoire à peine croyable, et pourtant elle est tirée de la réalité. Tout américain devrait avoir le devoir de voir ce film avant d atteindre l âgé de voter. C est l occasion de montrer au grand jour le travail méticuleux, précis, difficile et ingrat des petites mains, quelle que soit leur couleur. OUI, partout, dans chaque entreprise, on peut transposer cette histoire sur ces gens de l ombre qui ont construit la valeur ou donné la petite touche finale sans laquelle l entreprise n aurait pas été ce qu'elle est aujourd'hui! Bravo pour la mise en scène exceptionnelle. Les récompenses de ce film ne sont pas prête de se terminer!!!