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Nyns
221 abonnés
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2,5
Publiée le 5 juin 2017
C'est un peu beaucoup comme ça que j’imaginais les Figures de l’ombre, gentille fable américaine qui combine antiracisme et féminisme dans le même biopic. Encore une fois, Hollywood a rendu tellement bien pensante l’histoire qu'elle en demeure que trop irréelle pour une histoire vraie. Mais il faut avouer qu'en dehors de ce constat si couru d’avance l’histoire de ces trois afro américaines offre de bons moments et dresse des constats très intéressants. L’histoire a au moins le mérite de ne pas ennuyer, malgré le fait qu'il n’y ai rien de surprenant ici. Je trouve juste dommage de nous avoir tant spoiler avec une bande annonce encore une fois très peu subtile qui dévoile les grandes lignes du film. En tout cas la biographie de ses filles évite les lourdeurs, et il faut ajouter qu'elles sont plutôt bien représentés niveau actrices (j’adore Monaé pour ma part…). Chacune des trois filles sur l’affiche nous dévoile leur part personnelle à l’édifice et rappelle qu'en matière de travail il vaut mieux être jugé… Pour son travail avant tout. Ça semble un peu trop logique aujourd'hui, même si ça fait aussi du bien de constater l’avancement de la société, ça reste pas assez osé pour moi. En tout cas le travail de la Nasa a bien toujours passionné, même pour ceux qui ne savent pas bien pourquoi, c’est d'ailleurs la scène d’ouverture (après le préambule) qui je pense me restera le plus en tête.
"Les Figures de l'Ombre" (au titre français échouant à capturer le jeu de mots original de "Hidden Figures") est une drôle de film, qu'on est bien en peine de juger objectivement. Empruntant avec des semelles de plomb les sentiers fort peuplés en ce moment de la dénonciation des années ségrégationnistes aux USA, il délivre à la note près le programme prévu visant à célébrer ces héroïnes qui franchirent dans les années 60 un plafond qui n'était vraiment pas de verre, et ce, ni plus ni moins qu'à la NASA... N'hésitant pas, apparemment, à déformer les faits réels pour pouvoir délivrer un message un tant soit peu "feelgood" (le personnage de Kevin Costner), Theodore Melfi se disqualifie et transforme son film en instrument de propagande indigne du combat (d'arrière-garde) qu'il entend mener. Le spectateur rebuté par un scénario manipulateur - qui a quand même le mérite de nous épargner une quelconque rédemption des personnages blancs et nous montre que l'un des vrais motifs de la concession de droits aux minorité est l'intérêt économique / politique - pourra néanmoins prendre du plaisir à découvrir le fonctionnement de la NASA à une époque - désormais difficilement imaginable - où les ordinateurs étaient encore en gestation. Ce qui s'avère finalement plutôt intéressant !
Seconde réalisation pour Theodore Melfi, après un St. Vincent afin de relancer un Bill Murray discret. Toujours léger dans le ton mais fort dans les propos, la conquête spatiale des années 60 fait l’objet d’avancées scientifiques considérables. L’opinion publique aura fort à faire dans des circonstances élémentaires qui touche la Virginie. En plus de l’inégalité homme-femme, il s’agit davantage de la ségrégation qui détient toute la ligne directive de l’intrigue. L’intellect des femmes à l’heure actuelle n’est pas remis en question, ceci dévoilé par un enseignement qui n’a malheureusement pas été accessible par toutes. C’est donc au cœur d’une structure athlétique dans l’ambition que trois femmes répondant aux noms de Katherine Johnson (Taraji P. Henson), Dorothy Vaughn (Octavia Spencer) et Mary Jackson (Janelle Monáe). La première excelle dans la série Empire, la seconde rebondit dans les deux derniers opus de Divergente et la dernière fait preuve de sagesse dans Moonlight. Elles ont toutes occupé un siège social moderne. Or, dans ce biopic, les controverses sont tout ce qu’il y a de plus réel. Au-delà d’être choquant dans les divers exemples narratifs, la position d’une femme est mise à rude épreuve dans une société qui se veut à première vue macho, même dans la matière grise. Le film prend bien le temps de détailler les valeurs des héroïnes, que ce soit au sein du secteur professionnel ou encore privé. Leur présence à la NASA prédomine donc l’écran de rebondissements qui ne dépendent que d’elles. On parle de femmes de couleur qui ne mérite pas le sort qui leur est imposé. Le temps les rattrape alors dans une société pourtant apte à franchir le cap. On le sent et on y croit. On retrouvera alors une mise en scène purgée de drama. On aborde le thème sur un ton plus comique et très Hollywoodien dans la forme. Tout est dans l’estime, avec un recul dont la modestie est à prendre avec des pincettes. Les rôles secondaires ont également mérité leur lot de dialogues pertinents pour ainsi contextualiser l’ensemble. On retrouve alors quelques noms notables tels que Kevin Costner, Mahershala Ali, Kirsten Dunst ou Jim Parsons. En somme, « Les Figures de l’Ombre » illumine trois femmes afro-américaines qui ont marqué l’histoire. Le film évite ainsi les pièges d’un féminisme à outrance, ce que la majorité considère aujourd’hui comme un poison médiatique et justifié. En échange, c’est un fabuleux destin dessiné que la parole empirique des mathématiques s’avère le plus divertissant.
C'est un excellent film, brillant, passionnant. Avec de vrais héroïnes pleines de génie et de courage. Les actrices sont excellentes et on a plaisir à retrouver Kevin Costner. Bref, un film puissant, dont on sort et heureux
Un beau film sorti un 8 mars, journée internationnale de la femme. L'histoire de femmes noires à la Nasa qui ont fait avancer dans le milieu scientifique à la fois la cause des femmes mais aussi celle des "gens de couleur". Une belle leçon historique donnée par ces femmes qui se sont imposées par leur talent et leur intelligence, dans un monde initialement hostile. Nous appartenons tous au genre humain, et avons tous notre place.
Les Figures de l'ombre, un drame biographique qui était pressenti lors de la dernière cérémonie des Oscars. Coécrit, coproduit et réalisé par Theodore Melfi, il met en scène trois femmes noires plutôt culottées et très intelligentes qui ont changé la face du monde en s'impliquant dans le programme spatial de la NASA. On suit le quotidien de ces héroïnes et le film expose des injustices auxquelles les personnes de couleur étaient confrontées à une certaine époque en Virginie spoiler: - la mathématicienne noire Katherine G. Johnson fait un long chemin (800m) pour seulement aller aux toilettes qui sont des toilettes pour les personnes de couleur. La trame sonore se veut joyeuse signée Pharrell Williams, laquelle donne au film un ton optimiste ! La complicité entre les actrices Taraji P. Henson, Olivia Spencer et Janelle Monae est belle à voir. Elles sont attachantes. Le soutien de Kevin Costner est convaincant, incarnant leur patron et Kirsten Dunst qui est une chef de bureau très stricte. Les costumes s'avèrent élégants et retranscrits bien l'époque dans les années 60. Néanmoins, Hidden Figures (en v.o) souffre peut-être de quelques longueurs spoiler: - au niveau du développement des vies personnelles des héroïnes - mais peut importe car le réalisateur touche le spectateur notamment grâce spoiler: à cette histoire d'amour entre une des pionnières et un militaire interprété par le charismatique Mahershala Ali auquel il nous avait fasciné dans Moonlight (élu meilleur film). Pas mal d'émotion sont au rendez-vous, donc. Enfin, Les Figures de l'ombre est un biopic honnête et assez passionnant auquel on peut apprendre le langage des chiffres et davantage sur le pouvoir des blancs à l'égard des noirs à cette époque. Un curieux mélange avec Imitation Game...
Tout simplement un pur chef-d'œuvre !! Inspiré de faits réels, ce film rappelle à tous que les femmes (et ici noires) peuvent égaler voire surpasser les hommes dans un domaine avec une grande importance comme l'aérospatial. Une grande leçon d'humilité et des images magnifiques et émouvantes.
Pas du tout séduit par le scénario de base, entre l'astronomie, les voyages dans l'Espagne et la Lune, ce film je l'ai regardé avec beaucoup de recul sur les premières minutes. Mais au fur et à mesure, envié par le rôle des trois employés de la NASA, et parfaitement joués dans leur personnage, et malgré un Kevin Costner bien moins à l'aise que dans ses rôles de la première heure, les Figures de l'ombre montre véritablement le côté ségrégationniste de l'époque que ce soit dans l'entreprise et dans la vie privée. Autant de scènes qui choquent, qui tapent et qui n'oublient rien de l'histoire récente des Etats-Unis. Mais, à force de détermination, de tolérance, les choses dans le film changent. Et finalement, on s'attache à tout ce qui fait ce film : les personnages, la mise en scène très "business from US"... Bref, un film qui envoie quand même des ondes !
"Les Figures de l'Ombre", tirée d'une histoire vraie et helas meconnus qui revendique les droits de la femme noire dans une amerique segregationniste. Ce film sans etre un chef d'oeuvre du cinema et bien fait . Nous assistons à un portrait croisé d'afro americaine accompagné d'un kevin costner qui fait un retour remarqué après quelques daubes. Ce film merite d'etre vue rien que pôur ces 3 femmes .
Quelle hagiographie! Vive l'Amérique conquérante! Que ferait-on sans nos têtes pensantes? Ouais, ben, là, à vouloir trop démontrer que même les Noirs, même les Femmes, peuvent être douées et être utiles à la société, mais on verse carrément dans la misogynie et le racisme! Surtout pour un but aussi débile: faire mieux que les russes ( ouf, l'honneur est sauf) et planter un drapeau sur la lune. Non, mais quelle ânerie. Surtout que ce film est dénué de tout humour qui aurait pu permettre de prendre du recul avec cette histoire d'apartheid censuré. Une manif? " Cela ne nous concerne pas". Les lieux publics réservés aux ' Colors'? Ben, on fait avec. Bref, un film tiédasse sur un sujet brûlant et toujours d'actualité. Reste une belle image et des bons acteurs qui font ce qu'ils peuvent avec un scénario indigent et une mise en scène inexistante.
Excellent film rapportant les faits réels sur les 3 Afro-Américaine qui sont à l'origine des réussites des envois US dans l'espace. Très intéressant et super bien joué!! A voir.
Film très efficace à l'américaine dans le bon sens du terme. Les actrices sont excellentes et le parallèle entre la libération des femmes et celle des noirs est fascinant !
Encore un film sur la ségrégation. Le film dénonce clairement les différences entre les blancs et les noirs : Les toilettes, les cafetières, les salaires... Tout est séparé en faveur des blancs et les tâches ingrates laissées aux afro-américains. Le film est peu prenant, la conquête de l'espace étant essentiellement centrée sur des calculs mathématiques peu intéressants pour les non initiés et la situation des trois femmes étant romancées. L'une est veuve et rencontre un bellâtre également de couleur, ils vivent une idylle peu pour maintenir un semblant de mouvement dans le film. On ne voit finalement pas beaucoup le rôle clé qu'ont joué les trois femmes dans la conquête de l'espace par les Etats-Unis. Je suis plutôt déçu et ai de loin préféré "L’étoffe des héros" qui nous montre davantage la conquête de l'espace par des pilotes d'essais. Pas assez prenant malgré le bon casting et notre fameux "Sheldon Cooper" de la série "Big Bang Theory" qui trouve ici toute sa place sans zèle.