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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 septembre 2016
"La mouette et le chat" est un vrai bijou du cinéma d'animation. Tiré de l'excellent roman du chilien Luis Sepulveda, le film ne manque pas de poésie et, comme le roman, il est aussi une belle leçon de respect envers la nature et les animaux. Sans oublier le travail remarquable sur l'animation et la bande sonore.
Trop craquant! Cette petite mouette est adorable et les doublages français sont parfaits (comme toujours pour les DA lorsqu'il s'agit de pro du doublage et non d'acteurs connus). L'histoire est vraiment rigolote et ce DA peut être librement regardé par toute la famille.
La mouette et le chat est un très beau film d’animation d’Enzo D'Alo. La mise en scène du réalisateur est irréprochable et l’animation et la technique sont réussies. L’histoire a été travaillée et le sujet est bien traité. De plus, le long-métrage réussit à être touchant, divertissant et beau. Bref, c’est à découvrir…
Une jolie petite animation italienne qui fait verser la larme aux adultes (qui ont tous bizarrement une poussière dans l'œil à la mort de la maman Mouette... ) et fait rire les enfants de bon coeur. Certes, les traits de dessin sont simplistes, mais cela ne freine pas vraiment l'adhérence à l'intrigue ou aux personnages. Ces derniers sont d'ailleurs un peu trop caricaturaux dans leur personnalité pour les adultes, mais cela est plus facile pour les enfants de s'en souvenir comme ça : un héros, un vieux menteur, un "intello", un bouc-émissaire, et deux jeunes. Les chansons des rats par contre ne sont pas indispensables et on aurait gagné à les enlever pour donner plus d'impact aux chansons de la Mouette qui sont plus touchantes. Les graphismes lors des séquences de rêves sont sublimes. L'ouverture du film est déchirante et l'on s'en veut presque d'appartenir à l'espèce vivante qui détruit ainsi sa planète... La petite larme a coulé facilement. Une fin qui n'est pas totalement en " happy-end" (on pourra même remettre encore une petite larme selon les sensibilités) est appréciable car on prend conscience d'avoir assisté à un film vraiment beau et plein de morale. Tolérance et entraide, voilà les mots d'ordre de cette fable pour toute la famille ! Les enfants aimeront rire, et les adultes sensibles, prévoyez un petit mouchoir pour masquer cette poussière dans l'œil générale... Un régal.
Un gentil conte pour enfants qui devra hélas leur être réservé, la faute à une réalisation sommaire, pour ne pas dire bâclée. Pourtant le scénario est bien écrit, mignon, écolo, pacifiste, des idées qui s’emboitent. Les personnages, quoique mal dessinés (on y reviendra), ont leur petite personnalité, et les deux pitchounes sont assez craquants. Seulement voilà, tout cela est fort mal emballé. Les animations, lentes et saccadées, rappellent les belles heures de Croc’vacances. La caméra navigue autour d’un plan fixe pour singer les survols de paysages. La plupart des personnages sont moches, avec des mimiques à côté de leurs coussinets. Il y a bien quelques interludes façon BD, ombres griffonnées au crayon de bois, une certaine poésie dans le trait. Mais ils sont courts, et à dire vrai, pas très beaux non plus. Il faut croire qu’il n’y avait pas de moyen, peut-être aussi pas toujours le meilleur staff, bref. Retenons la jolie fable, et cherchons parmi nos amis lequel a un rejeton dans les 8-10 ans. Ca fera un peu d’espace dans la bibliothèque.
Bon je ne vais pas mentir, mes souvenirs sont assez flous concernant cet animé, mais je me souviens de la scène d'ouverture avec le pétrole, ça m'avait marqué! L'histoire n'est pas vraiment intéressante malgré un attachement assez net aux personnages.
snif !moi,aujourd'hui ,je ne peux voir ce film absolument magnifique et que tout le monde aime (la preuve:il y en as pas qui déteste).mais j'oublierais jamais les rats ,la mouette,les chats ...la fin est magnifique et nous aprend beaucoup de choses sur l'amitié ,la détermination ...franchement ,qui n'as pas aimé ce film que je ne reverrai peut-être jamais ?(je pleure .)
Ici, il y a besoin de des critiques différenciées. Vision d’enfant (forcément tronquée) et d’adulte. C’est mignon et bien réalisé. La petite mouette a besoin d’être protégée et le message d’entraide des animaux passe forcément bien face aux méchants rats, très méchants, très moches et très bêtes. Pour la vision adulte, ce conte philosophique a bénéficié d’un traitement trop enfantin. La lourdeur des chansons stupides, l’existence des rats, totalement inventée pour le DA et dont on avait pas besoin. Les chats qui forment une équipe avec leur stéréotype. Le chat intelligent, le courageux, le bête, le lâche..... Et les petites scènes ridicules censées faire rigoler... Bref avec tout ça, une durée trop longue du double. c’est plus que décevant pour un adulte.
Après le long vol d'une mouette qui s'échoue sur une marre de pétrole, elle réussie par l'effort a s'en sortir. Mais, elle perdra la vie et confie a un chat sa volonté de lui promettre de prendre soin de son oeuf et de son petit. Le chat tiendra sa promesse. Félicitation ! Une petite mouette portera le nom de Félicité. Il y a des chansons, classique, était-ce utile, pas vraiment mais rien de mal, sauf concernant celles avec les rats, elles sont pas bonnes du tout. La Mouette et le chat est un mignon film d'animation italien avec son lot de petite larme, joyeuseté et espoir.
Enzo D'Alo nous propose un adorable dessin animé qui plaira surtout aux plus petits par sa douceur, ses personnages attachants, ses dialogues sucrés et son ambiance joviale... mais aura également la faculté de plaire au plus grands par certains sujets et morales abordés. En effet, il est ici question de dénoncer, à travers une jolie petite histoire, les méfaits et destructions de l'Homme sur l'environnement ainsi que l'acceptation de quiconque malgré ses différences. Bien que les dessins soient très primaires (personnages pas très détaillés et évoluant dans un décor fixe), on ne peut s'empêcher de passer un agréable moment à suivre les aventures de cette bande de chats attachants ainsi que l'évolution auprès d'eux de cette petite mouette au destin chanceux. Les rapports entre elle et sa famille féline d'adoption sont très touchants et certains passages toucheront d'autant plus par leur aspect dramatique (surtout le destin tragique de la réelle mère de la petite mouette). Bien que La Mouette et le chat soit plus dirigé pour les enfants par de nombreux côtés enfantins... les différents thèmes abordés, la finesse de leur mise en scène, les nombreux passages attendrissants et la très jolie fin en font réellement un beau petit bijou italien qui sensibilisera et plaira au plus grand nombre...
«La Gabbianella e il Gatto» (Italie, 1999) d'Enzo d'Alo est un pan de l'animation européenne contemporaine. Loin de la maîtrise des films Disney ou Ghibli, ce dessin-animé semble tenter un retour aux dessins primaires. Plusieurs séquences du film ont d'esthétique les traits d'enfants en bas âge, se mouvant donc dans une simplicité, celle même qui qualifie intrinséquement le film d'animation : le dessin-animé. Une recherche donc d'illustration. Cependant «La Gabbianella e il Gatto» n'est pas que cette volonté artistique car les séquences aux traits enfantins ne sont que ponctuellent, le film étant majoritairement animés sous des traits classiques voire simplistes. L'histoire aussi est trop simpliste. Celle d'un chat qui doit élever un bébé mouette. Le film illustre donc un renversement des normes. In fine, le chat réussira sa mission et, dès le début ce n'est pas un secret, la mouette réussira à voler. Le changement des normes semble donc bénéfique a posteriori. Or dire ceci serait omettre l'histoire parallèle du film. Car «La Gabianella e il Gatto» vogue sur deux rives. A côté de l'histoire tendre est l'histoire effrayante : les rats d'égouts deviennent de plus en plus nombreux et veulent se venger des chats. A la fin, les chats réussiront à déjouer la révolution. Montrant l'échec de la révolution, l'histoire des chats et des rats s'opposent à l'histoire de la mouette qui prône l'acceptation de la différence. Film fasciste ou ode à l'autre ? «La Gabinella e il Gatto» (Italie, 1999) ainsi titubant n'a d'autre prix que de se voir alors comme divertissement ce qui enlève du charme à l'oeuvre. Enzo d'Alo a créé là une oeuvre tendre mais pas inoubliable.