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Un visiteur
2,0
Publiée le 20 septembre 2018
« La Mouette et le Chat » est un film sans prétention, et sans doute, sans perspective. L’animation est d’une simplicité effarante, sans réel charme. L’histoire est d’une faiblesse navrante. La musique est sans intérêt. On parviendra tout de même à réaliser l’exploit de suivre le film jusqu’au bout, grâce à un rythme plutôt soutenu. Mais dans l’ensemble, ce film m’a beaucoup déplu.
Adapté du roman « Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler » (« Historia de una gaviota y del gato que le enseñó a volar ») (1996) de l’écrivain chilien Luis SEPÚLVEDA (1949-2020) qui obtint 6 prix pour son 1er livre pour la jeunesse, le film raconte une histoire gentille sur l’amour filial (spoiler: Kengah, une mouette mazoutée, suite à la collision entre 2 navires pendant une tempête, demande au chat Zorbas dans le jardin duquel elle a échoué avant de mourir, de s’occuper de son œuf puis de son poussin, nommé Félicité ultérieurement ), l’amitié (entre les chats Zorbas, Diderot, Fidèle et Bouboulina, luttant contre les nombreux rats du port) et l’apprentissage [belle illustration du phénomène d’empreinte ou d’imprégnation, théorisé par l’éthologiste autrichien Konrad Lorenz (1903-1989), prix Nobel de médecine en 1973, suite à des expérimentations sur des oies]. Dommage que les paroles en français des chansons soient si mièvres. Le choix d’une musique rock (de David RHODES, guitariste attitré de Peter Gabriel sur 7 albums) était-il judicieux ?
Même les italiens ont leurs films d'animation bien à eux. La Mouette et le chat est une de ces petites histoires larmoyantes et pleine d'espoir. Une mouette engluée dans une nappe de pétrole se retrouve contrainte de confier son œuf au premier venu: un chat. Un choix peu compatible au premier abord, mais le chat en question est compréhensif et tiendra sa promesse de prendre soin de cet œuf et de l'oisillon qui en sortira. Une histoire simpliste mais touchante, celle de deux êtres radicalement différents, unis par une espèce d'alchimie affective. De la difficulté de survivre jusqu'au bonheur de s'élever dans les airs et dans la vie, cette petite animation dont les graphismes n'ont rien à envier à Disney, est un moment sympathique pour tout age. A voir. 3/5
Le message écologiste que nous fait passer "la mouette et le chat" est encourageant, néanmoins, l'animation gâche en partit le plaisir des yeux, à revoir...
Rare exemple d’une production d’animation en provenance d’Italie, ‘La mouette et le chat’ adapte un conte pour la jeunesse de l’auteur chilien Juan Sepúlveda, avec un graphisme épuré, conforme à une certaine idée de la sobriété à l’européenne, qui se permet néanmoins quelques fantaisies plus abstraites. Parfaitement équilibré entre aventures, humour et émotions, il fait mouche, et j’en suis le premier surpris, auprès des jeunes enfants, pourtant habitués aux débordements visuels et rythmiques des blockbusters d’animation plus contemporains. Peut-être parce qu’on n’a pas encore trouvé mieux qu’un chat (ou un chien) pour parler d’écologie et d’acceptation de la différence à des mômes de cinq ans ? Peut-être parce que le scénario est très lisible sans jamais verser dans la naïveté et qu’il n’a pas honte de faire preuve d’un brin d’érudition ? Il est simplement dommage que si ‘La mouette et le chat’ atteint un équilibre appréciable entre le respect de ses spécificités culturelles et une réelle volonté d’universalité, il ait sombré du côté obscur de la force pour au moins une de ses caractéristiques essentielles, à savoir le recours à des chansons lénifiantes qui auraient eu toute leur place dans un Disney, l’efficacité américaine en moins.
Une fable écologique sans prétention. Touchante et dénonciatrice, elle aborde des sujets sérieux comme les ravages de l'Homme sur la nature ou encore l'acceptation de soi. L'animation est simpliste mais l'histoire attendrissante est traitée avec beaucoup de poésie et de sensibilité. J'ai vu ce dessin animé étant petit et il m'avait beaucoup touché, je l'ai redécouvert avec le même plaisir...
Ce cocktail pathétique de chansons et clichés est pénible pour petits et grands! Indiqué à partir de cinq ans dans certains cinémas, le film est plein d'images violentes et de gros chagrins. Après la maman blessée, son décès, la vue de son corps inanimé, on a eu droit à l'enterrement et une chanson à deux balles pour bien qu'on comprenne que c'est triste... Ah, en plus elle est morte à cause des humains, les méchants: message écologique(le seul message d'ailleurs). Allez, je vous dis pas tout mais il y a dedans encore plein d'offenses à l'intelligence.
j'ai dû voir ce film quelques paquets de fois, aussi bien petite que récemment, pourtant je pleure toujours.
C'est un excellent film qui traite de manière très poétique de nombreux sujets sérieux, tel que la pollution, la différence, l'amitié et la solidarité.
Ce film a tout pour lui, vraiment tout. Le scénario n'est pas compliqué, plaît aux enfants et fait réfléchir les plus grands. La musique est très belle, les paroles sont très profondes et entraînantes, une vraie musique Disney. L'animation (les dessins) sont magnifiques, assez simplistes avec des couleurs épurées et sans trop de détails. Les personnages sont très attachants, et sont très distincts (Yoyo le petit jaloux, Diderot l'Encyclopédie sur pattes...).
C'est un véritable plaisir de voir ce film, je ne m'en laisserais jamais.
C'était un des tout premier dessin animé que j'ai vu quand j'étais petit. Aujourd'hui je pleure encore. Certes ce film est simple et enfantin. il reste très sentimentale.